I.wish.I.could

Demain Bac blanc de Français.

Dans un préfa qui pue. Pendant 4 heures, avec des éléves suant.Trop jouasse.

Je tente le feeling.

Après tout, c'est fait pour ça le bac blanc, savoir si ça passe sans réviser, nan ?

Quand j'y repense c'était étrange cette fin de semaine en cours. Y'avait comme une ambiance de toute fin. Comme si plus rien ne serait pareil après. On a pas bossé du tout en ECJS. On a bossé à moitié en TP, on a mangé des chocolats toute la journée, on a fait un gouter avec les profs de svt et de physique, des gens on fait tout plein de photos, de films. On a tous écrit nos adresses msn sur un papier, du coup je me retrouve avec 30 adresses en plus. Je m'entends pas spécialement bien avec le reste de la classe, je les déteste pas hein, mais voila, c'est pas mes super potes. Mais pourtant j'avais envie de les prendre ces adresses, symboliquement, ou tout simplement parce que peut être qu'au fond, je commence à m'y attacher à ces gens. En fait, j'avais l'impression d'être projetée un an et demi en avance,en juin après le bac, comme si d'un coup on allait tous être séparés et lachés dans l'inconnu. Pour tout recommencer à zéro. Voila, en fait c'est surement ça que traduit cette sensation particulière et cette ambiance. Prendre certaines choses en main, faire des efforts et recommencer.

Putain.

J'ai eu 6 en maths. Plus précisément j'ai eu 1/10 et 5/10. Je suis verte. La poisse pour la première note, un exo ramassé que je n'avais pas compris (donc pas fait, oui je sais honte à moi mais j'ai des circonstances atténuantes). Exo ramassé à cause de petits CONS de ma classe qui n'ont rien trouvé de mieux à faire que parler et foutre le bordel pendant la correction. Bref. Le 5, c'était en controle surprise ce matin, et là je m'en veux, parce que je pensais avoir tout compris, mais enfait, bof. Et puis j'ai perdu mes moyens. Et puis zut à la fin. C'est que des notes. N'empeche que j'étais fière de moi parce que je commençais à remonter en maths.Là c'est raté. Tant pis, go on, c'est pas la fin du monde. Il me reste plus qu'à avoir 18 au prochain. ( faciiiiiiiiile... ) C'est dans ces moments là que je me rend compte que les notes, un truc aussi abstrait, et ben en fait, ça prend une place super importante. Quand j'y pense je trouve ça débile de baser sa motivation là dessus. Sur un chiffre. Mon avenir dépend d'une suite de chiffre. Ca craint. Et j'ai cette étiquette "15 de moyenne" affichée en gros sur mon front. C'est vrai, 15 c'est cool, mais bon , c'est pas pour ça que je sais faire des trucs utiles.

Enfin bon, un jour quand j'aurais le temps je réformerais le système scolaire, mais pas ce soir, je suis fatiguée.

J'ai un contrôle d'Allemand à réviser. Et faut que j'apprenne la carte, avec tous les Länders et leur capitale, Hauptstadt pour les intimes.

Genre le truc totalment inutile.

Le truc que j'oublierais dans 15 jours quoi.

Pour lutter contre cet oubli et cette inutilité, j'ai décidé d'immortaliser mon travail de par coeur :

(Land - Haupstatdt)

Schleswig-Holstein - Kiel

Mecklenburg-vorpommern - Schwerin

Hamburg - Hamburg

Niedersachsen - Hannover

Bremen - Bremen

Brandenburg - Potsdam

Berlin - Berlin

Sachsen-Anhalt - Magdeburg

Sachsen - Dresden

Thüringen - Erfurt

Hessen - Wiesbaden

Nordrhein-Westfalen - Düsseldorf

Rheinland-Pfalz - Mainz

Saarland - Saarbrücken

Baden-Württemberg - Stuttgart

Bayern - München

Voila ! Maintenant je peux me la péter et dire d'un ton détaché que, oui bien sur c'est évident, Schwerin est la capitale du Mecklenburg-vorpommern !

Genre ça me fait une belle jambe. Et à vous aussi d'ailleur.

Moment critique.

Oui parce que je suis tellement bien là, devant mon ordi, à écouter de la bonne musique, et à faire un p'tit tour sur tous vos blogs.

Mais la culpabilité me ronge. Parce que ça fait 4 jours que je suis rentré de vacances, 4 jours où j'aurais du bosser d'arrache pied, et ça fait 4 jours que je me dit tous les soirs "allez demain je m'y met". Et je m'y suis pas mise. On est dimanche, il est 18h15. Hmm. Conclusion : il semblerait que j'aime vivre dangeureusement.

Je regarde mon réveil avec des envies de meurtre, parce que je sais que demain il va commettre l'irréparable : sonner à 6h45.

J'ai l'impression que tous ça n'est qu'une grosse blague.

Les cours reprennent demain - Oué c'est ça fait moi rêver, j'la connais ta blague.

Au fait, t'as fait ta dissert' pour dans une semaine - ah ah ah tu veux me faire croire que c'est à rendre pour dans une semaine alors que je l'ai même pas commencée ?! trop drole !

La vérité, c'est que JE VEUX PAS . JE VEUX PAS Y ALLER. Pas demain... laisser moi encore un peu de temps avant de revenir à la réalité... genre deux trois mois, pas plus...

Sioupléééééé.

[ C'est pas que je suis une grosse flemmasse qui n'as pas envie de travailler hein, pas du tout. Mais c'est juste que... voila quoi. ]