Je sens le feu de bois et je suis probablement sale. Ah oui tiens c'est vrai, c'est le même t-shirt qu'hier soir.
J'ai passé un week end éclair en Normandie, autrement dit 24h, chez une amie qui part un an en nouvelle zélande avec ma cousine. Je ne crois pas que je réalise encore... Un an. Ne pas les revoir en chair et en os pendant un an. Alors que j'ai passé un an à voir la tête de ma cousine tous les matin au réveil.
Et c'est curieux, parce que je viens de revenir à Paris, et il me semble avoir passé ces dernières 24h dans un autre espace temps... C'est passé tellement vite, le lieu était un peu irréel, à vrai dire la température aussi.
En normandie il fait froid, surtout dehors un 26 septembre, surtout quand il n'y a plus de soleil. A 22h il fait nuit noire, à 22h03 tu te retournes et la brume t'encercle. Et la brume est tellement épaisse que les ombres portent comme sur un mur.
Complétement irréel je disais. Je me sentais tout droit sortie de l'imagination de Tim Burton, avec mes deux pull et mon mal de gorge, combiné avec l'effet abrutissant de l'alcool et du feu de bois. Et puis le tableau était drôle, car nous sommes une famille de frisés et nous aimons choisir des amis frisés visiblement. Des frisés français, des frisés franco-turcs, des frisés germano-iraniens aux noms imprononçables à la première écoute.
Non vraiment, cette soirée était irréel, dans un manoir au fin fond de la normandie, avec des gens de tout bord, un feu de bois, des saucisse et du gateau marbré, du poiré et du calva, des gros pull et des duvets, un froid polaire et des prémices de "grippe A party".
C'était pas franchement génial, c'était pas non plus nul, mais c'est justement pour ça que ça restera mémorable.
Et puis même si je suis pas fan de la jeunesse aristocrate normande, au moins je les aime mes frisés.
Maintenant, je suis à Paris, sortie de cette faille spatio-temporelle, il faudrait que je songe à me laver pour rejoindre mes copinou d'archi, dernière soirée de "l'été". Car demain, c'est la rentrée, la vraie.
Dimanche 27 septembre 2009 à 17:54
Dimanche 29 juin 2008 à 18:21
Ça devient l'Absence ici. Je rentre d'une semaine parisienne, c'était merveilleusement bien et rempli de cousins. Et de recherche d'appartement, vas y que j'appelle des gens riches et pas aimables, et même cé-oh-haine, il faut le dire. Je dis riche parce que s'ils ont un appartement à Paris, c'est forcément qu'ils le sont.
Je serais parisienne l'année prochaine, comme ça sonne bizarre. Paris pour moi c'est les vacances, les week ends, Noël, Roland Garros ou les 90 ans de ma grand mère. Paris c'est pas le quotidien. Et pourtant bientôt ça sera.
Les appartement parisiens sont petits, trop cher et le monde est fou. Paris l'été ça sent le gris et il faut lourd. Les gens se mettent en mode "yeux de merlant fris" dès qu'ils rentrent dans un transport en commun, autour ça devient du cellophane. On ne voit pas le cellophane et on ne dit pas pardon au cellophane quand on lui marche sur l'orteil. Puisque que de toute façon rien n'existe autour et que le cellophane n'a pas d'orteil.
J'ai diné avec des parisiennes qui te font des grands sourires, te mettent la main sur l'épaule en te parlant avec engouement, alors qu'elles ont fait irruption dans ta vie seulement 20 minutes auparavant. En surface tout ça c'est plaisant, mais je peux pas m'empêcher de me questionner sur leur sincerité, au fond.
Il faut que je note certaines choses dans un coin de ma tête, certaines habitudes que je ne veux pas prendre, certaines façon de penser que je ne veux pas adopter. Parce que quand je serais dans ce grand tourbillon, j'ai peur de ne plus pouvoir être si objective.
J'ai peur de plus aimer les gens à Paris. Je veux dire, les gens en général.
Je suis très négative et tout là, mais sinon, Paris a beaucoup d'avantage. Je suis quasiment sûre que je vais m'y plaire, ça aurait au moins le mérite de me changer de train de vie. C'est juste que maintenant que je sais que je vais y vivre toute l'année, je fais plus attention à des détails auparavant anodins.
Et puis sinon, j'ai trouvé un appartement, il est ( relativement proportionnellement parallèlement aux autres) grand, pas cher et bien placé. Que demande le peuple ?
PS : J'ai lu Nous sommes cruels de Camille de Peretti, et je ne saurais que trop vous le recommander.
Ah oui, j'ai aussi été voir Bon baisers de Bruges au cinéma, c'est pas mal du tout. Le genre de film qu'on apprécie encore plus quand on en discute en sortant, et peut être même qui s'apprécie encore plus au second visionnage.
Je serais parisienne l'année prochaine, comme ça sonne bizarre. Paris pour moi c'est les vacances, les week ends, Noël, Roland Garros ou les 90 ans de ma grand mère. Paris c'est pas le quotidien. Et pourtant bientôt ça sera.
Les appartement parisiens sont petits, trop cher et le monde est fou. Paris l'été ça sent le gris et il faut lourd. Les gens se mettent en mode "yeux de merlant fris" dès qu'ils rentrent dans un transport en commun, autour ça devient du cellophane. On ne voit pas le cellophane et on ne dit pas pardon au cellophane quand on lui marche sur l'orteil. Puisque que de toute façon rien n'existe autour et que le cellophane n'a pas d'orteil.
J'ai diné avec des parisiennes qui te font des grands sourires, te mettent la main sur l'épaule en te parlant avec engouement, alors qu'elles ont fait irruption dans ta vie seulement 20 minutes auparavant. En surface tout ça c'est plaisant, mais je peux pas m'empêcher de me questionner sur leur sincerité, au fond.
Il faut que je note certaines choses dans un coin de ma tête, certaines habitudes que je ne veux pas prendre, certaines façon de penser que je ne veux pas adopter. Parce que quand je serais dans ce grand tourbillon, j'ai peur de ne plus pouvoir être si objective.
J'ai peur de plus aimer les gens à Paris. Je veux dire, les gens en général.
Je suis très négative et tout là, mais sinon, Paris a beaucoup d'avantage. Je suis quasiment sûre que je vais m'y plaire, ça aurait au moins le mérite de me changer de train de vie. C'est juste que maintenant que je sais que je vais y vivre toute l'année, je fais plus attention à des détails auparavant anodins.
Et puis sinon, j'ai trouvé un appartement, il est ( relativement proportionnellement parallèlement aux autres) grand, pas cher et bien placé. Que demande le peuple ?
PS : J'ai lu Nous sommes cruels de Camille de Peretti, et je ne saurais que trop vous le recommander.
Ah oui, j'ai aussi été voir Bon baisers de Bruges au cinéma, c'est pas mal du tout. Le genre de film qu'on apprécie encore plus quand on en discute en sortant, et peut être même qui s'apprécie encore plus au second visionnage.
Jeudi 24 avril 2008 à 21:26
Samedi 12 avril, 22h39.
Après le stage de natation à La Rochelle.
Dans le Jura, seule dans mon petit lit, dans ma petite chambre.
Ça fait bizarre de ne plus voir leurs têtes le matin au petit déj'. Ça fait bizarre de ne plus tourner la clé dans la serrure de la 526, de ne plus jeter son sac de piscine par terre, lancer un "je suis morte" et s'écrouler sur le canapé comme une loque. Ça me manque les biscottes-beurre salé de 10h30 après l'entraînement. Ça me manque ces trajets en minibus et ses souffrances dans l'eau, ces coups de poings dans le genoux gauche et ces vannes incessantes. Et les rires aussi. Les regards en coin lourds de sous-entendus, ceux qui font que l'autre comprend tout sans qu'on ait à dire un seul mot.
J'ai envie de retourner sur la plage. Avec ce ciel bleu. Refaire ce rugby, courir à s'en tétaniser les mollets et s'aplatir dans le sable. J'ai envie de revoir les regards discrets de B., mais pas plus que des regards, par pitié. J'ai envie de revoir C., de jouer à se foutre des coups et le vanner sur son pull rose. J'ai envie de revoir B. aussi. Pour nos jeux à la con, nos conversations jusqu'à deux heures du matin, nos vannes débiles et tout un tas de trucs indescriptibles encore.
Dimanche 13 avril, 16h et des oranges
( je ne suis pas une grande fan de banane )
Ça m'énerve ces jours où je n'ai rien envie de faire, où rien ne me tente, où je suis juste capable de ne rien faire en culpabilisant.
Tout ça parce que j'aimerais retourner dans un passé proche, ou être projeté dans un futur trop loin à mon goût.
Ça m'énerve.
Vendredi 18 avril, plutôt Samedi 19 très tôt
Viens de finir La Consolante d' Anna Gavalda. N'arrive pas à trouver le sommeil.
Comme c'est énervant, tant de mots qui me trottent dans la tête, qui s'échappent, qui glissent entre mes doigts pire que de l'eau. Je voudrais que ce fleuve de mots impétueux puisse être retenu prisonnier du papier, instantanément comme ça. Tant de mots, tant d'images, j'enrage de ne pouvoir en garder une trace, mes doigts brûlent et mon coeur se soulève devant l'annonce d'un tel gâchis. Des bribes de mots et des tableaux si beaux que c'est une tristesse de les laisser s'en aller. Je sais pertinemment qu'ils ne passeront pas la nuit, oubliés dans des pensées plus tumultueuses, des obligations plus urgentes, des choses soit disant plus importantes mais tellement dénuées de sens face à tout ça. Ces mots, ces rêves, ces envies, ces images. La vie quoi. Mon foisonnement intérieur, mon cirque cérébral. C'est trop riche pour que je puisse m'en priver. Alors ce soir les doigts me brûlent tellement que j'ai réussi à allumer et à capturer toutes ces pensées sur le papier. je suis quand même un peu fière.
Je me sens remplie d'un élan d'optimisme et de motivation tout d'un coup. Impossible de m'endormir, j'ai trop peur de le perdre.
Cette période pré-sommeil est un monde parallèle, une antichambre du rêve et une arrière cuisine de la réalité.
Après le stage de natation à La Rochelle.
Dans le Jura, seule dans mon petit lit, dans ma petite chambre.
Ça fait bizarre de ne plus voir leurs têtes le matin au petit déj'. Ça fait bizarre de ne plus tourner la clé dans la serrure de la 526, de ne plus jeter son sac de piscine par terre, lancer un "je suis morte" et s'écrouler sur le canapé comme une loque. Ça me manque les biscottes-beurre salé de 10h30 après l'entraînement. Ça me manque ces trajets en minibus et ses souffrances dans l'eau, ces coups de poings dans le genoux gauche et ces vannes incessantes. Et les rires aussi. Les regards en coin lourds de sous-entendus, ceux qui font que l'autre comprend tout sans qu'on ait à dire un seul mot.
J'ai envie de retourner sur la plage. Avec ce ciel bleu. Refaire ce rugby, courir à s'en tétaniser les mollets et s'aplatir dans le sable. J'ai envie de revoir les regards discrets de B., mais pas plus que des regards, par pitié. J'ai envie de revoir C., de jouer à se foutre des coups et le vanner sur son pull rose. J'ai envie de revoir B. aussi. Pour nos jeux à la con, nos conversations jusqu'à deux heures du matin, nos vannes débiles et tout un tas de trucs indescriptibles encore.
Dimanche 13 avril, 16h et des oranges
( je ne suis pas une grande fan de banane )
Ça m'énerve ces jours où je n'ai rien envie de faire, où rien ne me tente, où je suis juste capable de ne rien faire en culpabilisant.
Tout ça parce que j'aimerais retourner dans un passé proche, ou être projeté dans un futur trop loin à mon goût.
Ça m'énerve.
Vendredi 18 avril, plutôt Samedi 19 très tôt
Viens de finir La Consolante d' Anna Gavalda. N'arrive pas à trouver le sommeil.
Comme c'est énervant, tant de mots qui me trottent dans la tête, qui s'échappent, qui glissent entre mes doigts pire que de l'eau. Je voudrais que ce fleuve de mots impétueux puisse être retenu prisonnier du papier, instantanément comme ça. Tant de mots, tant d'images, j'enrage de ne pouvoir en garder une trace, mes doigts brûlent et mon coeur se soulève devant l'annonce d'un tel gâchis. Des bribes de mots et des tableaux si beaux que c'est une tristesse de les laisser s'en aller. Je sais pertinemment qu'ils ne passeront pas la nuit, oubliés dans des pensées plus tumultueuses, des obligations plus urgentes, des choses soit disant plus importantes mais tellement dénuées de sens face à tout ça. Ces mots, ces rêves, ces envies, ces images. La vie quoi. Mon foisonnement intérieur, mon cirque cérébral. C'est trop riche pour que je puisse m'en priver. Alors ce soir les doigts me brûlent tellement que j'ai réussi à allumer et à capturer toutes ces pensées sur le papier. je suis quand même un peu fière.
Je me sens remplie d'un élan d'optimisme et de motivation tout d'un coup. Impossible de m'endormir, j'ai trop peur de le perdre.
Cette période pré-sommeil est un monde parallèle, une antichambre du rêve et une arrière cuisine de la réalité.
Vendredi 6 juillet 2007 à 17:06
Je pars en vacances. Dans une demi heure là. Dans la Drôme, via Paris jusqu'à Dimanche. Officiellement je devrais déjà être parti depuis 5 minutes mais c'est la panique mon sac n'est pas fini, j'ai plus de place, et j'ai l'impression d'oublier plein de truc. Et ça m'éneeeeeeeeeeeeeeerve !
Je déteste faire mes valises.
En plus c'est moi qui conduit pour la première fois dans une vrai voiture sans moniteur, avec en prime une boite de vitesse faite pour Hulk (et moi j'ai pas la force de Hulk) et une mamn stressée à côté.
AAAAAAAAAHHH !!
Je déteste faire mes valises.
En plus c'est moi qui conduit pour la première fois dans une vrai voiture sans moniteur, avec en prime une boite de vitesse faite pour Hulk (et moi j'ai pas la force de Hulk) et une mamn stressée à côté.
AAAAAAAAAHHH !!
A la semaine prochaine ! [ si je suis vivante]
Vendredi 22 juin 2007 à 17:52
Attention, pavé !
Je tenais quand même à vous faire part de mes aventures du week end dernier à St Malo, pour vous montrez à quel point la chance était avec nous, entre autres.
Déja, il a plu tout le week end. Certes me direz-vous il a plu partout en France, c'était pas seulement la Bretagne. Mais quand même. On part il fait beau, on arrive il pleut des cordes, il fait plus 25° il fait 15°, en plus il y a du vent, froid. En plus on dort dans une auberge de jeunesse intramuros. J'ai rien contre St Malo intramuros hein, au contraire c'est super joli, mais allez donc essayer de conduire dans l'intramuros avec un minibus break qui ne braque pas ! Limite on était pas obligé de manoeuvrer pour prendre les virages. Enfin d'ailleurs c'était même pas limite, on a du manoeuvrer pour prendre les virages... Mais ça, à côté de ce qui nous attendait, c'était en fin de compte pas grand chose. On s'est donc mis à la recherche de notre hotel, que dis-je de notre auberge de jeunesse. Sauf que, à l'endroit indiqué par michelin-itinéraire.com, bah, y'avait rien. J'avoue qu'on était un peu con là tous les deux, au milieu de notre rue. Elle est où cette auberge ?! C'est là que les théories les plus farfelues commencent à s'échaffauder dans votre esprit : peut-être c'est souterrain, ou alors c'est une porte cachée comme pour le chemin de Traverse ? Nan bon ok, t'façon j'ai pas ma baguette magique sur moi là. Finalement on téléphone à l'auberge pour savoir où c'est , hein c'est mieux. Ok, donc en fait ils sont absolument pas intramuros. Merci. Comment ça michelin-itinéraire.com on va te casser la gueule ?! La dame a dit, quand on est face à la mer, on tourne à droite. Mais la mer y'en a partouuuut autour de nouuuuuus !
Après avoir tourné au feeling, s'être fait coincer par le pont qui avait décidé de se lever pour laisser passer un cargot de 1000 mètres de long juste au bon moment, avoir cherché vainement des panneaux d'indication, s'être arrété à un abri bus pour voir un plan et s'être fait indiquer le chemin par un gentil malouin, nous avons ENFIN trouver cette $@!%#? d'auberge de jeunesse. Sauf que, héhé, l'acceuil était fermé. Pause diner oblige. C'est là qu'on s'est rendu compte qu'il était déjà 20h, et que c'était mort pour pouvoir s'entraîner à la piscine. Great. Un quart d'heure de poireautage et un couple tête en l'air plus tard, nous voila à demander les clefs de nos chambres. Unique chance du week end, je suis tombé (aléatoirement) sur la plus grande chambre, disons la moins petite, des deux. Parce que mon entraineur avait littéralement hérité d'un placard à balais. Limite en tendant les bras il pouvait toucher tous les coins. Je vous passe ensuite l'épisode de la cafétaria à 20h45, plus rien à manger, les seules trucs mangeables étant passablement froid.
La suite du week end a été... à l'image du début dirais-je. Des temps de merde le matins au séries du 100 brasse, une piscine pleine de courant d'air, mon entraineur qui explose son portable, la pluie, des temps encore pire l'après midi en finale, mon entraineur qui se fait un mini-claquage, qui boite et donc ne nagera plus du week end, un temps minable au 50 brasse, la finale qui me passe sous le nez, un temps acceptable au 200 brasse, la finale à 18h30 et un mauvais temps, le resto tout pourri, des tarés qui courent et qui crient dans le couloir à 2 heures du matin, les chinois qui stagnent devant ta porte en s'engeulant en chinois pendant 10 minutes, les révisions du français entre tout ça..... Bref, la joie quoi.
Pire que les chinois énervés, je crois qu'il y a eu les mouettes aussi. Je vais faire un mouetticide. Sérieux, c'est relou ces bêtes là, même pas moyen de faire une petite sieste tranquille sans se faire réveiller par les cris stridents "ouiiiiinkouiiiinkouiiiiiinkouiiiik". C'est stressant à mort, surtout quand on est pas une habituée. Je me suis même surprise à envisager de leur lancer des pierres. N'empêche que c'était très bizarre, en rentrant ça me manquait presque. Il suffisait que je me lève le matin pour entendre le bruit des mouettes dans ma tête. On est vite conditionné quand même...
A part ça je finirai sur une note joyeuse, en disant que Saint Malo intramuros c'est chouette, et puis revoir la mer c'est cool et ça fait quand même du bien (on voulait se baigner, mais avec un temps de mois de mars, c'était légérement compromis, merci la mer on dit). On a fait un tour sur les remparts et ça c'était fort sympathique, même si on s'est fait traiter de "touristes de merde" par deux mecs bourrés. N'empèche que j'ai vu Surcouf, j'étais trop happy. (oui parce qu'au début en arrivant je comprenais pas pourquoi les malouins s'acharnaient à placer Surcouf à toutes les sauces, genre pizza Surcouf, galette Surcouf, Hotel Surcouf, salle Surcouf, rue Surcouf, boutique de souvenir Surcouf, plomberie Surcouf, ah non je m'égare là, enfin bref, ils le kiffent grave leur Surcouf. C'est un peu la fierté locale quoi. Même si il y a plein de fiantes de pigeons sur sa statue, mais bon faut jamais se fier aux apparences de toute façon.)
Voila voila, moi qui avait de bons souvenirs à la piscine de Saint Malo, et à Saint Malo tout court d'ailleurs, et bien ça à radicalement changé en l'espace d'à peine 3 jours...
La Bretagne ça vous gagne ! Dans tes rêves ouais.
Je tenais quand même à vous faire part de mes aventures du week end dernier à St Malo, pour vous montrez à quel point la chance était avec nous, entre autres.
Déja, il a plu tout le week end. Certes me direz-vous il a plu partout en France, c'était pas seulement la Bretagne. Mais quand même. On part il fait beau, on arrive il pleut des cordes, il fait plus 25° il fait 15°, en plus il y a du vent, froid. En plus on dort dans une auberge de jeunesse intramuros. J'ai rien contre St Malo intramuros hein, au contraire c'est super joli, mais allez donc essayer de conduire dans l'intramuros avec un minibus break qui ne braque pas ! Limite on était pas obligé de manoeuvrer pour prendre les virages. Enfin d'ailleurs c'était même pas limite, on a du manoeuvrer pour prendre les virages... Mais ça, à côté de ce qui nous attendait, c'était en fin de compte pas grand chose. On s'est donc mis à la recherche de notre hotel, que dis-je de notre auberge de jeunesse. Sauf que, à l'endroit indiqué par michelin-itinéraire.com, bah, y'avait rien. J'avoue qu'on était un peu con là tous les deux, au milieu de notre rue. Elle est où cette auberge ?! C'est là que les théories les plus farfelues commencent à s'échaffauder dans votre esprit : peut-être c'est souterrain, ou alors c'est une porte cachée comme pour le chemin de Traverse ? Nan bon ok, t'façon j'ai pas ma baguette magique sur moi là. Finalement on téléphone à l'auberge pour savoir où c'est , hein c'est mieux. Ok, donc en fait ils sont absolument pas intramuros. Merci. Comment ça michelin-itinéraire.com on va te casser la gueule ?! La dame a dit, quand on est face à la mer, on tourne à droite. Mais la mer y'en a partouuuut autour de nouuuuuus !
Après avoir tourné au feeling, s'être fait coincer par le pont qui avait décidé de se lever pour laisser passer un cargot de 1000 mètres de long juste au bon moment, avoir cherché vainement des panneaux d'indication, s'être arrété à un abri bus pour voir un plan et s'être fait indiquer le chemin par un gentil malouin, nous avons ENFIN trouver cette $@!%#? d'auberge de jeunesse. Sauf que, héhé, l'acceuil était fermé. Pause diner oblige. C'est là qu'on s'est rendu compte qu'il était déjà 20h, et que c'était mort pour pouvoir s'entraîner à la piscine. Great. Un quart d'heure de poireautage et un couple tête en l'air plus tard, nous voila à demander les clefs de nos chambres. Unique chance du week end, je suis tombé (aléatoirement) sur la plus grande chambre, disons la moins petite, des deux. Parce que mon entraineur avait littéralement hérité d'un placard à balais. Limite en tendant les bras il pouvait toucher tous les coins. Je vous passe ensuite l'épisode de la cafétaria à 20h45, plus rien à manger, les seules trucs mangeables étant passablement froid.
La suite du week end a été... à l'image du début dirais-je. Des temps de merde le matins au séries du 100 brasse, une piscine pleine de courant d'air, mon entraineur qui explose son portable, la pluie, des temps encore pire l'après midi en finale, mon entraineur qui se fait un mini-claquage, qui boite et donc ne nagera plus du week end, un temps minable au 50 brasse, la finale qui me passe sous le nez, un temps acceptable au 200 brasse, la finale à 18h30 et un mauvais temps, le resto tout pourri, des tarés qui courent et qui crient dans le couloir à 2 heures du matin, les chinois qui stagnent devant ta porte en s'engeulant en chinois pendant 10 minutes, les révisions du français entre tout ça..... Bref, la joie quoi.
Pire que les chinois énervés, je crois qu'il y a eu les mouettes aussi. Je vais faire un mouetticide. Sérieux, c'est relou ces bêtes là, même pas moyen de faire une petite sieste tranquille sans se faire réveiller par les cris stridents "ouiiiiinkouiiiinkouiiiiiinkouiiiik". C'est stressant à mort, surtout quand on est pas une habituée. Je me suis même surprise à envisager de leur lancer des pierres. N'empêche que c'était très bizarre, en rentrant ça me manquait presque. Il suffisait que je me lève le matin pour entendre le bruit des mouettes dans ma tête. On est vite conditionné quand même...
A part ça je finirai sur une note joyeuse, en disant que Saint Malo intramuros c'est chouette, et puis revoir la mer c'est cool et ça fait quand même du bien (on voulait se baigner, mais avec un temps de mois de mars, c'était légérement compromis, merci la mer on dit). On a fait un tour sur les remparts et ça c'était fort sympathique, même si on s'est fait traiter de "touristes de merde" par deux mecs bourrés. N'empèche que j'ai vu Surcouf, j'étais trop happy. (oui parce qu'au début en arrivant je comprenais pas pourquoi les malouins s'acharnaient à placer Surcouf à toutes les sauces, genre pizza Surcouf, galette Surcouf, Hotel Surcouf, salle Surcouf, rue Surcouf, boutique de souvenir Surcouf, plomberie Surcouf, ah non je m'égare là, enfin bref, ils le kiffent grave leur Surcouf. C'est un peu la fierté locale quoi. Même si il y a plein de fiantes de pigeons sur sa statue, mais bon faut jamais se fier aux apparences de toute façon.)
Voila voila, moi qui avait de bons souvenirs à la piscine de Saint Malo, et à Saint Malo tout court d'ailleurs, et bien ça à radicalement changé en l'espace d'à peine 3 jours...
La Bretagne ça vous gagne ! Dans tes rêves ouais.