Vendredi 30 novembre 2007 à 22:19

Aujourd'hui j'ai été nagé avec le lycée. J'ai fait des maths. J'ai mangé un truc trop bon à la cantine qui s'appelle un feuilleté au chèvre. J'ai pu saisir quelques minutes de discution avec une personne qui m'est très chère, ce qui m'a donné la banane. J'ai donné un cours de natation aux 6-8ans. J'ai fait de la philo. J'ai réfléchi à l'art plastique. J'ai regardé les sites des écoles d'archi en laissant mon esprit se faire des films. J'ai écrit des trucs sur des bouts de papiers. J'ai réfléchi et je me suis posé des questions existencielles.

Mon Dieu que j'aime ma vie.

Lundi 19 novembre 2007 à 22:43

Ce n'est absolument pas sérieux. Je devrais être en ce moment même en train de (commencer à ) réviser mon SVT pour demain, mais non, je suis là. Juste parceque je pense à quelquechose, quelquechose que j'ai envie d'immortaliser, quelquechose qui me tient à coeur et dont j'ai envie de mettre des mots dessus.

Il y a de ces moments qui vont font oublier tout vos regrets. Comme ce soir, à l'entrainement, comme samedi soir, comme les entrainements de la semaine précédente, comme le stage de natation pendant les vacances, comme la compétition du 21 octobre. Et le mieux c'est que d'autre se profilent à l'horizon.
Je me rends compte à quel point je suis heureuse de faire de la natation, d'abord pour toutes les sensations que me procure ce sport, mais aussi pour toutes les personnes que je côtois.
Rémil'autrerémipierrebricecédricarnaud puis Juliemakoupinekarinechristelleamélie.

Je suis presque la seule fille de mon âge, au milieu de garçons de presque mon âge. Et c'est franchement bien. Parce qu'au delà d'être de vrais garçons qui t'envoient des vannes et qui te charrient, on arrive quand même de plus en plus à se confier les uns aux autres. Et je commence à bien m'entendre avec les filles plus jeunes, j'ai l'impression de voir tout le monde grandir et murir en même temps que moi. Comme dans une famille. Entre cousins cousines. Voila, je crois que c'est l'impression que j'ai. Une famille. Du moins, cela ressemble fortement à la relation que j'ai avec mes frères ou mes cousins-cousines, plus jeunes ou moins jeunes.
J'ai vraiment l'impression que ces personnes font partie de mon équilibre. Oui je sais c'est super cliché de dire ça, mais c'est tellement vrai. Depuis un petit moment, les voir me fait comme une grande bouffée d'oxygène. Les croiser juste 15 secondes au lycée me redonne le sourire. J'ai besoin d'aller à l'entrainement pour  me changer les idées, et si ça fonctionne ce n'est pas seulement par le simple fait de nager. Par exemple ce soir, l'entraineur étant parti, on a commencé à parler avant d'attaquer la série. Et finalement, on a parlé, parlé, vaguement tenté de nager, mais on s'est finalement définitivement arrêté, et on a discuté, discuté, trainé sous la douche, trainé dans les vestiaires, trainé dans le hall, discuté sous la pluie. Il y a deux, ou trois ans, cela ne serait jamais arrivé. On commence à se connaitre, à bien s'aimer, à prévoir les réactions des autres. Je suis juste, heureuse, là maintenant tout de suite. Et je me dis que si j'étais parti ailleurs, je n'aurais pas eu tout ça.

Il est 22h40, je suis toujours là, à tenter de mettre des mots sur un truc mille fois trop indescriptible. Un des trucs qui me donnent envie de me lever le matin, des situations que je n'arrivent pas à traduire par des mots. J'aimerais savoir exprimer ce que je ressens, au moins pour immortaliser la puissance de certains instants, et pouvoir les revivre rien qu'en relisant mes mots. Espérons juste que ma mémoire fasse ce boulot là à la place des mots.


Dimanche 18 novembre 2007 à 12:56

Je suis en train de me rendre compte de l'énorme chance que j'ai : je sais ce que je veux faire après le BAC. Ou du moins j'en ai la forte illusion.
Je parcours depuis 20minutes le site d'une école d'architecture, et à chaque phrase de la plaquette, des frissons me traversent le corps, et une petite voix ne cessent de répéter dans ma tête : oui, c'est ça que je veux faire plus tard, je veux apprendre ça, je veux vivre comme ça, je veux pouvoir développer ces capacités là, c'est comme ça que je m'épanouirais.
C'est une quasi certitude. Je dis bien quasi, parce qu'il y a toujours ce piège qui consiste à désirer les choses, uniquement parce qu'on ne peut pas les atteindre au moment présent.
Mais tant est que ce piège existe, je me refuse de croire que mon projet d'avenir n'est pas le bon. J'ai envie de croire que la voie sur laquelle je m'engage est la bonne. D'ailleurs, je crois dur comme fer que c'est une voie qui me plait et qui me correspond, et que c'est celle là même qui me donnera l'opportunité d'exercer un métier que j'aime.
Cette perspective m'emplie de sensations exaltantes et totalement indescriptibles.
Limite j'ai les larmes aux yeux tellement tout ça déborde de moi.


Vendredi 9 novembre 2007 à 22:44

J'ai eu une journée monstrueusement remplie.
Avec 2 heures de sport où tu cours à en avoir mal au ventre et à ne plus pouvoir respirer. Il ne me restais même plus assez de souffle à la fin pour dire ô combien j'étais contente de mon temps.
Avec une grosse envie de sieste, inassouvie malheureusement.
Avec un gros contrôle de spé physique chimie.
Avec un bon entrainement de natation pour la touche finale. ( Et une 800 4 nages chrono pour se faire mal un peu, owiiiii)

Une journée remplie de pleins de perspectives, de pleins d'objectifs (trop ?), de plein de questions existencielles aussi, une journée où j'ai envie de casser la gueule de celui qui a inventé Carpe Diem, parce que je suis tout simplement incapable d'appliquer cette formule. Aujourd'hui était donc une journée où j'ai eu une boule au ventre en pensant à plein de petites (ou grandes) échéances plus ou moins proches.

Mais bon, life goes on. Et là je dois dire que je me sens plutôt safe. Oui, j'aime bien les mots anglais en plein milieu d'une phrase en français. Je commence à assumer tout un tas de petites choses que je n'assumais pas forcément avant, et je suis plutôt fière de moi. J'ai confiance pour la suite. Disons que je me force à y croire. Y croire, c'est très important.

D'ailleurs, je tiens à noter que je viens de faire de la philo, et believe me if you can, ça m'a fait un bien fou. Je me demande même si c'est pas grâce à la philo que j'ai toutes ces pensées positives dans la tête.Genre maintenant la philo c'est une thérapie, bien sûre Claire. Les gens ils vont pas du tout te prendre pour une folle si tu leur dit ça.

Sinon, je vais m'inscrire à l'option arts plastiques en candidat libre.

Voilà.

Lundi 5 novembre 2007 à 19:27

SURPRISE!

Pendant que Madame est à Paris ...

Pendant qu'elle dévalise H&M ...

Pendant qu'elle flâne au Luxembourg ...
'Memories, memories, I dont' want your memories' Travis said.

Pendant qu'elle s'entraîne à prendre l'accent snob ...
'Que voulez-vous ma chère, Paris restera toujours Paris!' ...

Pendant qu'elle a le dos tourné, je subtilise les clés et lui laisse ce petit mot. :)

[A bientôt demoiselle!]

See you

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