Lundi 19 novembre 2007 à 22:43

Ce n'est absolument pas sérieux. Je devrais être en ce moment même en train de (commencer à ) réviser mon SVT pour demain, mais non, je suis là. Juste parceque je pense à quelquechose, quelquechose que j'ai envie d'immortaliser, quelquechose qui me tient à coeur et dont j'ai envie de mettre des mots dessus.

Il y a de ces moments qui vont font oublier tout vos regrets. Comme ce soir, à l'entrainement, comme samedi soir, comme les entrainements de la semaine précédente, comme le stage de natation pendant les vacances, comme la compétition du 21 octobre. Et le mieux c'est que d'autre se profilent à l'horizon.
Je me rends compte à quel point je suis heureuse de faire de la natation, d'abord pour toutes les sensations que me procure ce sport, mais aussi pour toutes les personnes que je côtois.
Rémil'autrerémipierrebricecédricarnaud puis Juliemakoupinekarinechristelleamélie.

Je suis presque la seule fille de mon âge, au milieu de garçons de presque mon âge. Et c'est franchement bien. Parce qu'au delà d'être de vrais garçons qui t'envoient des vannes et qui te charrient, on arrive quand même de plus en plus à se confier les uns aux autres. Et je commence à bien m'entendre avec les filles plus jeunes, j'ai l'impression de voir tout le monde grandir et murir en même temps que moi. Comme dans une famille. Entre cousins cousines. Voila, je crois que c'est l'impression que j'ai. Une famille. Du moins, cela ressemble fortement à la relation que j'ai avec mes frères ou mes cousins-cousines, plus jeunes ou moins jeunes.
J'ai vraiment l'impression que ces personnes font partie de mon équilibre. Oui je sais c'est super cliché de dire ça, mais c'est tellement vrai. Depuis un petit moment, les voir me fait comme une grande bouffée d'oxygène. Les croiser juste 15 secondes au lycée me redonne le sourire. J'ai besoin d'aller à l'entrainement pour  me changer les idées, et si ça fonctionne ce n'est pas seulement par le simple fait de nager. Par exemple ce soir, l'entraineur étant parti, on a commencé à parler avant d'attaquer la série. Et finalement, on a parlé, parlé, vaguement tenté de nager, mais on s'est finalement définitivement arrêté, et on a discuté, discuté, trainé sous la douche, trainé dans les vestiaires, trainé dans le hall, discuté sous la pluie. Il y a deux, ou trois ans, cela ne serait jamais arrivé. On commence à se connaitre, à bien s'aimer, à prévoir les réactions des autres. Je suis juste, heureuse, là maintenant tout de suite. Et je me dis que si j'étais parti ailleurs, je n'aurais pas eu tout ça.

Il est 22h40, je suis toujours là, à tenter de mettre des mots sur un truc mille fois trop indescriptible. Un des trucs qui me donnent envie de me lever le matin, des situations que je n'arrivent pas à traduire par des mots. J'aimerais savoir exprimer ce que je ressens, au moins pour immortaliser la puissance de certains instants, et pouvoir les revivre rien qu'en relisant mes mots. Espérons juste que ma mémoire fasse ce boulot là à la place des mots.


Par londonday le Mercredi 21 novembre 2007 à 20:09
:) Ca fait partie de ces moments qui font taire les doutes non? Ca fait du bien des moments comme ça...
 

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