Cher Vacanciers.
J'aimerais déblatérer pleins de choses inutiles, me lamenter sur Secret Story et Mon incroyable fiancé, vous parler de compotes carrefour, de mes envies de voyages, de cinéma, d'abricots, de l'accent Belfortain, de la loose à Paris au mois d'aout, de la BO de Juno, et puis tant qu'on y est celles de Darjeeling Limited, Public Ennemies et celle du Premier jour du reste de ta vie, je pourrais aussi vous parler de mon chien psychologiquement perturbé, du sarouel chinois qui déteint (PETIT CON)(le sarouel, pas le chinois),enfin bref de plein de choses aussi cool qu'inutiles.
Mais ici c'est vieux et moche, et c'est plein de cartons moisis que j'ai pas envie de rouvrir tout de suite.
Donc as soon as j'aurais trouvé un nom de blog trop hype, trop fashion, trop funky et surtout, potable ; je poserai mes nouveaux cartons ailleurs.
En plus, j'aurais tout le temps l'année prochaine, je serai sans coloc' pour écouter mes épanchements. Non, elle, elle sera à l'autre bout de la planète peut être en train de tondre des moutons pendant que je passerais des nuits blanches sur des plans masse, coupes, élévation, ou autre rendu en construction qui promet arrachage de cheveux et crise de confiance. Comprenez, il va me falloir un peu de distraction.
Pour l'instant, je vous laisse à vos orangeades les doigts de pieds en éventails, je m'en vais faire ma valise pour une semaine avec mes cousins, à base de trucs futils, débils, mais tellement jouissifs.
Demain j'aurais 10 ans et j'aurais des tâches d'herbe sur mon jean. Et mon frère de 25 ans aussi.
Vendredi 14 août 2009 à 19:58
Jeudi 18 juin 2009 à 11:11
Je suis en passe de signer pour un studio, mansardé, qui n'a pas d'évier, et avec les toilettes sur le palier. En plus il est cher. Bon ok c'est pas moi qui paye mais tout de même. Et parfois, je me dis, mais Claire, c'est quoi ton problème ? Cet appart a au moins 3 bonnes raisons qui font qu'une personne censée ne le lourait pas. Mais je l'aime voyez-vous, enfin certes il faudrait que je le visite à nouveau. Mais même ! Ce feeling qui vous ferait dire oui à n'importe quoi, et bah là c'est ça.
Hier ma cousine c'est foutu de moi, parce qu'on aurait dit que je parlais d'un mec en parlant de l'appart'.
Mais c'est totalement ça, en vrai.
Au début on est jeune et fou, tout va bien tout est beau. Toilette sur le palier ? Pas graaaaaaaaaaaave ! Pas d'évier? Pas graaaaaaave, y'a une grande baignoire, faut bien qu'elle serve !
Et si jamais au bout de trois mois je me lasse ? Je fais quoi, j'achète un évier en attendant et je divorce à la fin de l'année ?
Hier ma cousine c'est foutu de moi, parce qu'on aurait dit que je parlais d'un mec en parlant de l'appart'.
Mais c'est totalement ça, en vrai.
Au début on est jeune et fou, tout va bien tout est beau. Toilette sur le palier ? Pas graaaaaaaaaaaave ! Pas d'évier? Pas graaaaaaave, y'a une grande baignoire, faut bien qu'elle serve !
Et si jamais au bout de trois mois je me lasse ? Je fais quoi, j'achète un évier en attendant et je divorce à la fin de l'année ?
Vendredi 1er mai 2009 à 19:04
Claire, serais tu une implacable dépendante de la blogosphère ? Serais-tu en train de reprendre goût au déblatérage d'inepties numériques ? Au lieu de travailler, par exemple faire ta fiche de lecture en socio, faire ta maquette pour lundi, faire tes maquettes pour mercredi, rattraper les cours que tu as volontairement ratés, comprendre les cours, réviser tes partiels.... Enfin TOUT CA, quoi.
Toujours est-il qu'aujourd'hui c'est le premier mai, fête du travail et on ne travaille donc pas. C'est la règle. Sacrilège si tu travailles le premier mai. Ma conscience est donc tranquille pour une journée.
Et quand on ne travaille pas, on peut faire plein de trucs géniaux à Paris.
Comme par exemple, rentrer en vélib à 3h du matin. Et mourir des cuisses. Depuis quand j'habite sur une colline ? C'est bizarre, c'est seulement quand il est 3h du mat' que ça monte, ça me l'a déja fait la dernière fois. Et puis curieusement, la Rue de la Convention est à peu près douze fois plus longue quand il est 3h du mat et que ça monte. Et la Rue d'Alesia tout pareil.
Sinon, on peut aussi essayer de dormir un peu en faisant des rêves bizarres, et se faire réveiller par le soleil qui filtre à travers les volets. C'est un peu comme un miracle le soleil à Paris. Déja on se demande comment il a réussi à venir jusqu'à la fenêtre, en mode contorsionniste entre les immeubles. Et puis ensuite, tout parait mille fois plus beau sous le soleil, tu découvres plein de truc, genre toit terrasses, balcon, tu peux même te permettre de regarder les nuages, en restant toutefois vigilant, car gare à la crotte de chien, et à la défécation fatale du pigeon.
Quand il fait beau à Paris, on peut même aller pique-niquer avec ses cousins et ses amis, et même rencontrer de nouvelles personnes, charmantes à souhait, drôles et interessantes. Et on peut même revoir quelqu'un qu'on avait furtivement vu une première fois, et de ce fait confirmer la très bonne impression faite par ce quelqu'un. Personnellement, je trouve ça cool les gens Biens. C'est finalement assez rare.
Un Vendredi premier mai, on peut se permettre de ne pas être omnibulée par la montagne de travail, et rien que pour ça, c'est une belle invention.
Toujours est-il qu'aujourd'hui c'est le premier mai, fête du travail et on ne travaille donc pas. C'est la règle. Sacrilège si tu travailles le premier mai. Ma conscience est donc tranquille pour une journée.
Et quand on ne travaille pas, on peut faire plein de trucs géniaux à Paris.
Comme par exemple, rentrer en vélib à 3h du matin. Et mourir des cuisses. Depuis quand j'habite sur une colline ? C'est bizarre, c'est seulement quand il est 3h du mat' que ça monte, ça me l'a déja fait la dernière fois. Et puis curieusement, la Rue de la Convention est à peu près douze fois plus longue quand il est 3h du mat et que ça monte. Et la Rue d'Alesia tout pareil.
Sinon, on peut aussi essayer de dormir un peu en faisant des rêves bizarres, et se faire réveiller par le soleil qui filtre à travers les volets. C'est un peu comme un miracle le soleil à Paris. Déja on se demande comment il a réussi à venir jusqu'à la fenêtre, en mode contorsionniste entre les immeubles. Et puis ensuite, tout parait mille fois plus beau sous le soleil, tu découvres plein de truc, genre toit terrasses, balcon, tu peux même te permettre de regarder les nuages, en restant toutefois vigilant, car gare à la crotte de chien, et à la défécation fatale du pigeon.
Quand il fait beau à Paris, on peut même aller pique-niquer avec ses cousins et ses amis, et même rencontrer de nouvelles personnes, charmantes à souhait, drôles et interessantes. Et on peut même revoir quelqu'un qu'on avait furtivement vu une première fois, et de ce fait confirmer la très bonne impression faite par ce quelqu'un. Personnellement, je trouve ça cool les gens Biens. C'est finalement assez rare.
Un Vendredi premier mai, on peut se permettre de ne pas être omnibulée par la montagne de travail, et rien que pour ça, c'est une belle invention.
Mercredi 29 avril 2009 à 23:35
C'est moche ici non ?
Mort et moche.
Pourtant il y a aurait tellement de choses à y mettre. Des choses fantastiques, tristes, drôles, desespérantes et drôles à la fois, et même des choses intéressantes je crois.
Mais est-ce que ce n'est pas mieux d'avoir tous ces morceaux de vie dans un cahier ? Comme ça je me dis quand je serais vieille et que j'aurais accumulé une étagère de cahier, je pourrais les relire. Peut-être que ça me passera le temps. Est-ce qu'on s'ennui quand on est vieux ?
Et puis je pourrais laisser mes cahiers à ma fille, tu sais comme dans les livres où la fille lit en secret les lettres d'amour secrétement (mal) cachées par sa mère. Je suis une frustrée, ma maman n'a pas de lettres d'amour.
Et je ne pourrais jamais manger du nuage. En voila un autre, un rêve brisée de petite fille.
Sinon, puisque je ne raconte que des bêtises insipides et inutiles, tu tapes "corps joyeux" sur google, et puis tu vois bien où ça te mène, c'est la surprise.
Mort et moche.
Pourtant il y a aurait tellement de choses à y mettre. Des choses fantastiques, tristes, drôles, desespérantes et drôles à la fois, et même des choses intéressantes je crois.
Mais est-ce que ce n'est pas mieux d'avoir tous ces morceaux de vie dans un cahier ? Comme ça je me dis quand je serais vieille et que j'aurais accumulé une étagère de cahier, je pourrais les relire. Peut-être que ça me passera le temps. Est-ce qu'on s'ennui quand on est vieux ?
Et puis je pourrais laisser mes cahiers à ma fille, tu sais comme dans les livres où la fille lit en secret les lettres d'amour secrétement (mal) cachées par sa mère. Je suis une frustrée, ma maman n'a pas de lettres d'amour.
Et je ne pourrais jamais manger du nuage. En voila un autre, un rêve brisée de petite fille.
Sinon, puisque je ne raconte que des bêtises insipides et inutiles, tu tapes "corps joyeux" sur google, et puis tu vois bien où ça te mène, c'est la surprise.
Lundi 26 janvier 2009 à 21:39
Au bout d'une semaine on a eu le temps de se trouver.
Au bout de trois mois j'ai réussi à le perdre.
Au bout de 3 mois je touchais presque à cet équilibre qui me faisait défaut depuis septembre.
En une soirée tout s'est écroulé.
En un semestre je n'ai pas réussi à décoller, parce que j'avais choisi de mettre mes études en n° 2 sur la liste de mes priorités.
Le 30 décembre j'ai pleuré. Beaucoup pleuré.
Le 31 décembre j'ai un peu pleuré. Puis des étreintes de gens qui vous soutiennent. Puis j'ai un peu pleuré. Puis j'ai rigolé. J'ai bu. J'ai pleuré. Je me suis amusé un peu. J'ai bu, j'ai fumé. J'ai fait des bêtises. Une claque, des méchancetés, un bisous dans le cou. Et puis j'ai beaucoup pleuré, je l'ai beaucoup détesté. Et après j'ai beaucoup rigolé.
Les jours suivant j'ai essayé de travailler. J'ai peu travaillé, j'ai un peu pleuré.
J'ai passé les vacances les plus horribles de ma vie.
Au moins ça c'est fait.
La suite devrait être meilleure.
Au bout de trois mois j'ai réussi à le perdre.
Au bout de 3 mois je touchais presque à cet équilibre qui me faisait défaut depuis septembre.
En une soirée tout s'est écroulé.
En un semestre je n'ai pas réussi à décoller, parce que j'avais choisi de mettre mes études en n° 2 sur la liste de mes priorités.
Le 30 décembre j'ai pleuré. Beaucoup pleuré.
Le 31 décembre j'ai un peu pleuré. Puis des étreintes de gens qui vous soutiennent. Puis j'ai un peu pleuré. Puis j'ai rigolé. J'ai bu. J'ai pleuré. Je me suis amusé un peu. J'ai bu, j'ai fumé. J'ai fait des bêtises. Une claque, des méchancetés, un bisous dans le cou. Et puis j'ai beaucoup pleuré, je l'ai beaucoup détesté. Et après j'ai beaucoup rigolé.
Les jours suivant j'ai essayé de travailler. J'ai peu travaillé, j'ai un peu pleuré.
J'ai passé les vacances les plus horribles de ma vie.
Au moins ça c'est fait.
La suite devrait être meilleure.