Vendredi 27 juillet 2007 à 21:28

Et hop, fausse joie. Desolee braves gens. mais ce n'est pas Claire. Tiens, meme, je vais vous laisser deviner qui je suis. Je suis sure que vous allez trouver, je vous promets de laisser plein d'indices.

Alors qu'est-ce que je pourrais vous raconter de beau? Je suis desolee si je derange, loin de moi pareille idee. C'est juste que j'aime vraiment ce blog. Claire, c'est une fille qui me parle, au sens figure bien sur. Une fille qui aime les anglais, Muse, le chocolat, aller jusqu'au bout de ses limites et au-dela [comme Buzz l'eclair, quoi], Ikea, la famille, le soleil [ah non pas moi] et la pluie, Roland Garros, la natation bien sur... Claire, elle me lit depuis plus d'un an, elle a suivi, comme quelques autres, mes affres sentimentales, elle m'a toujours commentee sans jamais me juger [et pourtant, ca a du etre bien tentant...]. Claire, elle me fait mourir de rire avec ses reves delirants, Claire elle a un humour a toute epreuve, Claire elle sait observer les petits riens de la vie quotidienne pour vous les raconter apres.  

En gros, Claire, c'est quelqu'un de bien. Je referme maintenant la porte derriere moi. Je vais faire attention de ne rien casser, maladroite comme je suis, et je vais repartir sur la pointe des pieds. Mon article n'a pas grand interet, mais je sais a quel point ca fait plaisir de decouvrir l'article de quelqu'un d'autre sur son blog.. ;) Je lui dois bien ca, je pense. Et comme je suis en Angleterre, desolee pour les accents qui sont passes a la trappe! Allez, et pour la route, un petit MA DOUEEEEEEEEE =D!

[si ca c'est pas de l'indice...]

See you ;)

Lundi 23 juillet 2007 à 16:38

En fait, je crois que j'ai compris pourquoi j'aimais tant mes frères, mes cousins : parce qu'ils me ressemblent tellement dans notre façon de penser, d'agir, dans nos habitudes et dans nos délires. Avec qui d'autre que mon frère pourrais-je passer une demi heure à déconceptualiser l'horloge en partant dans des inventions délirantes ? Personne, ou du moins, très peu de gens actuellement.
Le truc, c'est que souvent notre famille met la barre si haut, qu'on en devient trop exigente dans nos attentes envers les autres. Je rêverai de me trouver un mec qui fonctionne sur le même modèle que mes cousins, mes frères, mais c'est quasiment impossible. En plus, notre famille, on l'a pas choisi donc on est forcément obligé de la supporter, et inconsciemment on se sent obligé de faire des efforts, et tout de suite, ça facilite le problème. Enfin pour ma part.
Bref.


Mon portable ne vibre pas, le facteur ne m'apporte pas de lettres, et il pleut des cordes. Le 14 juillet me semble à des années lumières.


Je pars jeudi à l'île d'oléron pour 10 jours, puis j'embraye sur Saint-de-Luz et ses 15 jours de camping entre copines. Espérons qu'il fasse beau !
Je ne pense pas revenir ici d'ici mon départ, donc je vous laisse dès maintenant le mot de passe invité : welcome.
Lâchez vous, ça fait toujours plaisir de voir quelques articles en revenant...

Bonnes vacances les gens, amusez vous bien :)

Mercredi 18 juillet 2007 à 22:46

Je vous enlève Archive et je vous met Pauline Croze- T'es beau à la place. Parce que... pfiou, sans commentaires.

Je vous met aussi Summer en habillage par défaut, il y a un petit défaut qu'il faudrait que je corrige mais j'ai un peu la flemme et puis ça se voit presque pas, donc bon. Dites moi quand même ce ue vous en pensez.

Sinon, j'ai un problème, je viens de regarder les fringues d'hiver sur La Redoute, et expliquez moi POURQUOI j'ai envie de tout acheter les pulls en laine, les pantalons en velours et les collants alors qu'il fait tellement lourd chez moi et que je suis en t-shirt et en culotte ?! Et pourquoi les fringues ça coûte si cheeeeeer ? Et pourquoi quand je vois des fringues je me vois dedans et je me fais des films ?

Allez ta gueule Claire.

Mardi 17 juillet 2007 à 11:55

J'ai encore le chant des cigales, la caresse du vent, la chaleur du soleil, le goût du basilic, de la fougasse aux olives, mes pieds glissant sur les cailloux dans la pente qui mène à la rivière, la sensation de ma peau frissonante dans l'eau, le courant de la rivière qui fait mal au mollets, la petite cascade moussant dans mon dos, la musique des tam-tam avec une danse lancinante et enivrante qui fait mal au pieds, mes pieds qui souffre sur les galets de la rivière, cette sensation d'être à mille lieues en apesenteur rien qu'en nageant dans la rivière, l'odeur de la crème solaire, l'odeur de l'encens, le goût des accras, la tête trop mignonne de ma petite cousine avec ses yeux verts pétillants et ses cheveux tout emmelés, le tic tac de la pendule parce que c'est le même que chez ma grand mère à Paris, le goût suave et sucré des nectarines gorgées de soleil, le bruit de la pierre qui casse le noyau d'abricot contre la table en bois, la douceur de l'amande d'abricot, mes lunettes de soleil qui glissent de ma tête pour aller se poser sur mon nez, la boutique de Manu avec toutes ces chinoiseries et ses trucs venu d'Inde et d'ailleurs, mon cousin qui raconte ses voyages, le goût si génial de l'infusion au gingembre, le thé à la menthe de ma tante, et plein d'autre trucs encore, des sensations, des phrases, des rires, des disputes, qui reviennent au galop. Tout ça dans ma petite tête.

Mardi 17 juillet 2007 à 0:37

Revenu de vacances. :(

Je suis vraiment nulle et desespérante. Et méchante sans m'en rendre compte. Et c'est toujours compliqué avec moi.

Imaginez un petit bled dans la Drôme, une fête du 14 juillet vraiment sympa, avec un groupe trop bien, une cousine trop bien, du beau temps, des belles étoiles etc etc.
Imaginez un mec mignon dansant pas trop loin de nous, une cousine qui me dit qu'il est super mignon/beau gosse/sexy, moi qui regarde et dis "mouais c'est pas trop mon style, ceci dit il est pas moche", imaginez une cousine me dire "t'as une touche il arrête pas de te regarder", imaginez ce garçon qui s'approche et qui me demande si je veux danser. Comment refuser ?
Et puis sa main qui s'approche un peu trop, moi qui la retire parce que doucement garçon ça fait à peine 2 secondes que tu me connais, moi qui demande si c'est un pari qu'il a fait avec ses potes, lui qui me répond que non c'est juste parce que je lui plait, moi légérement hébétée par cette réponse, lui qui danse vraiment très bien, moi qui pense que c'est vraiment bon d'être une fille dans ses moments là, lui qui me bouffe des yeux et me souris, moi pareil je crois. Et puis ses mains. Il me dit qu'il s'appelle Julien, je me retiens d'exploser de rire et je pense très fort "c'est une malédiction c'est pas possible". Est ce qu'il a vraiment eu l'air surpris quand il a appris que j'avais 4 ans de moins que lui ? Ou déçu ? Ou rien ? Je sais plus. En tout cas il a mal caché sa deception quand je lui ai dit que je partais le lendemain. Et puis fin de la danse, il me clame d'un air encourageant "on se revoit dans la soirée". Ma cousine qui est verte. Moi qui rigole. Lui qui revient après, qui nous propose de venir avec son pote discuter. Apprendre qu'il est du coin, qu'il fait les saisons et qu'il prévoit de monter sur Paris à la rentrée pour faire de la musique. Moi qui fond un peu intérieurement. Une de ses copines qui me propose un mélange rhum-multivitaminé, lui qui me dit en plaisantant "fais attention, t'es encore jeune" avec une main dans le dos et un grand sourire. Et puis le groupe trop bien qui arrive sur scène, lui qui part rejoindre ses potes. Plus de trace de lui pendant un bon moment, m'en fou je danse, je m'abreuve de musique et je l'oublie presque. Une petite pause, je vais faire un tour et je l'entend qui m'appelle alors que j'allais y retourner. Ma cousine qui part devant, lui qui me dit qu'il nous a cherché partout. Et là j'ai déconné je crois, je l'ai laissé à moitié en plan, j'ai pas été super accueillante/joviale/aimable, je comptais le revoir plus tard dans la soirée, mais j'ai oublié de le mentionner. Alors quand j'en ai eu marre de danser, je l'ai cherché, mais il était déjà parti. Sans dire au revoir, sans numéro de téléphone. Et le pire c'est que c'est surement de ma faute.

Quand je me refait la soirée, je me rends compte que j'ai juste été trop conne. J'aurais pu lui sauter dessus (enfin pas vraiment mais je me comprend) et je vois même pas pourquoi je l'ai pas fait. Le pire c'est que sur le coup, je me suis dit "mouais bof, est ce que j'ai vraiment envie, est ce qu'il en vaut vraiment la peine". Et paradoxalement, c'est une fois qu'il est parti que j'ai commencé à me sentir mal. J'ai une foule d'image et de paroles de la soirée qui me reviennent en cascade, c'est assez démoralisant. J'ai un gros sentiment d'inachevé, j'ai l'impression d'être passé à côté de quelquechose.

Je suis vraiment nulle. Je n'ai absolument pas été entreprenante, normal qu'il se soit cassé. Ca me fait mal de me dire que je me souviens à peine de son visage. Mais je me souviens de tout plein de sensations, c'est déjà ça. Le gros problème, c'est que j'ai pas confiance en moi, et qu'en plus j'ai vraiment du mal à exprimer mes sentiments, et pire, à être franche avec moi même vis à vis de mes sentiments. Parce qu'en vérité, il me plaisait. Seulement, si j'avais réussi à me l'avouer plus tôt et si j'avais été moins distante, ça aurait été plus simple. Je sais que ça ne mène à rien, mais j'ai juste envie de le connaitre, de lui reparler, de le revoir au moins une fois dans ma vie.

Du coup, pour boucler la boucle, j'ai cherché son adresse et j'ai dit que je lui enverrais un petit mot avec mon numéro de téléphone. Si ça se trouve, il s'en bat l'oeil avec une patte de triton de toute cette histoire. M'enfin, qui ne tente rien n'a rien parait-il....


[ Là c'est le moment où j'ai besoin de vos conseils avisé et de votre soutient ! ]




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