Je suis fière de moi et c'est rare. Une petite bulle de satisfaction qui éclate au dessus de ma tête quand j'y repense.
On participe à un concours organisé par le Théatre de la Ville dans le cadre d'un cours. Ca parle de danse, de la place du corps dans l'espace, de cinéma, de champ scénique, de sentiment.
C'est le prof qui a choisi le titre comme point de départ, et on devait écrire ce que ça nous évoquait.
Je trouvais le titre niais.
Comme tout le monde, j'ai rendu le texte 3 semaines en retard.
Et j'avais un blocage avec ce titre niais, alors j'ai opté pour l'écriture automatique, j'ai tout balancé, sans pudeur, qu'importe je ne côtoierais ce prof que 3 mois dans mon existence.
En relisant, je me suis à peine censurée, je me suis enflammée, tant pis, il en fait ce qu'il veut, à prendre ou à laisser.

Et puis hier, le prof nous à transmis la candidature qu'il avait envoyé pour la première phase du concours.
Et sur une page de texte, la moitié c'est le mien.
En plus, c'est les premières lignes.


Le plus ironique dans tout ça, c'est que ça parle d'amour, et que je suis vraiment pas la mieux placé pour en parler.