Vendredi 29 juin 2007 à 20:46

Pourquoi ne polluer que ta tag? ^^ Après une rapide recherche [grâce à la fonction recherche... eh eh], j'ai retrouvé le mot de passe invité, et je m'incruste donc ni vu ni connu.

Juste pour clamer au monde entier que je sors avec lui! Ceux qui vont sur mon blog savent déjà de qui je parle, je compte sur l'indulgence des autres pour hausser un sourcil perplexe et sourire comme à une enfant.

Je respecte trop ce blog pour y raconter n'importe quoi, c'est pourquoi je vais reprendre mes affaires et m'en aller sur la pointe des pieds, en espérant ne rien avoir dérangé.

Juste parce que c'est over-surkiffant quoi. Désolée pour cet écart de langage, mais je pense que là, ça s'impose.  

[Take my tears and that's not nearly ALL]

See you

J'allais oublier: signé Londonday. Oui faut un mot de passe, désolée!

Mercredi 27 juin 2007 à 23:32

Demain, je me taille. Je vous ai laissé des articles avec une mise en ligne programmée. Rendez-vous Le 28 juin à 10h10 et à 20h20, le 29 juin à 20h20, et le 30 juin à 7h30. Mais ne soyez pas trop réjouis quand même (oui oui je vous entends frétiller d'impatience d'ici), ce sont justes des articles sans prétention et sans qualité.

Les clés sont sous le paillasson et j'ai laissé des gâteaux dans le placard.

Mercredi 27 juin 2007 à 23:26

En fait, la programmation de la mise en ligne, c'est drôle.

Quand vous lirez ça je serais surement en train de nager, ou entrain de me les geler au bord d'un bassin découvert. J'aurais fait 5heures de route dans un camion vide, supporté mon père et ma mère, prié mon père de s'arrêter faire les soldes a Troyes, écouté mon mp3, revu les images du parc des princes dans ma tête en écoutant Muse, regretté de ne pas avoir le chanteur d'Archive sous la main, pensé à mon 100 brasse, pensé à tous plein de gens qui ne pensent surement pas à moi, rencontré les coloc' de mon frère, mis ma jupe Zara, charger des meubles et des cartons de cours dans le camion, applaudi mon frère et son diplôme, subi les railleries de l'alliance frère-père, pensé à mon 200 brasse et mon 200 4 nages, écouté Archive et Muse encore, la boule au ventre, fais une liste de truc à acheter pendant les soldes, re-fait 5 heures de routes la nuit dans un camion plein, essayé de dormir en vain.

Mercredi 27 juin 2007 à 23:13

Je fais pile la même taille que Matthew Bellamy. Selon le menu forme et santé de mon portable de fille, je suis en sous poids de 18 %, ce qui ne m'empêche pas d'avoir de la cellulite et des mini-poignées d'amour. Je suis une fille compliquée, une perfectionniste, une insatisfaite permanente. L'amour est un des rares domaines où je ne sais pas vraiment ce que je veux. Ou peut-être que je sais trop ce que je veux, voila le problème. J'ai un caractère de cochon, j'aime avoir raison, avoir le dernier mot, je suis parfois de mauvaise humeur sans raisons, je suis malaimable, je dis des gros mots, je m'énerve quand je n'arrive pas à quelquechose, je fais la gueule quand je n'obtiens pas ce que je veux. Mais je me soigne. J'aime pas mes cheveux, ils sont bouclés, pas pratique au possibles, incoiffables. Pourtant on m'a déjà dit que ça collait parfaitement à ma personnalité. Je suis pas vraiment belle, j'ai les yeux marrons, les cheveux marrons avec des reflets roux à cause du chlore de la piscine, une petite bosse sur le nez, c'est de famille. J'aime bien mettre mes mains dans un tonneau de graines, vous savez, un peu comme dans Amélie Poulain. J'aime bien marcher pied nu sur le sable, m'allonger dans l'herbe, fermer les yeux et rouler, faire de la balançoire et sentir le vent soulever mon t-shirt. J'aime bien mettre la tête sous l'eau dans la piscine ou dans la baignoire, puis rester pour écouter les bruits. J'aime bien chanter sous la douche quand je suis toute seule chez moi. J'aime bien faire des gateaux, décorer la maison pour Noël, décorer une table pour un diner, m'occuper de ma maman quand elle est malade. J'aime bien exorciser mon chagrin en regardant un film toute seule et en pleurant comme une madeleine. Desfois, je pleure sans raisons, juste parce que voila. J'aime bien quand il pleut très fort et que je suis dans mon lit bien au chaud. J'aime bien coller mon front contre la vitre et regarder les éclairs en écoutant le tonerre gronder. J'ai un peu peur de l'avenir quand même, parce que j'ai peur qu'il ne ressemble pas à l'image que je m'en fait. Mais je continue à espérer aveuglément. J'ai peur de l'échec, je m'abstient plutôt que d'essayer et de risquer de rater. Je hais cette partie de moi-même mais c'est plus fort que moi. Je crois qu'au fond j'aime bien déprimer un peu, pas la vrai déprime hein, juste pleurer sur une chanson triste, laisser affluer tout un tas de choses désagréables, honteuses et pathétiques dans ma tête, et me morfondre au creux de mon lit.

Mercredi 27 juin 2007 à 22:54

C'est dur de ranger sa chambre sans flâner, c'est dur d'être efficace et de résister à la tentation de mettre son nez dans le cahier d'arts plastiques, c'est dur de regretter, c'est dur de se dire qu'on passe à côté de quelque chose en ne faisant pas otpion arts plastiques, c'est dur de se souvenir des années collèges avec nostalgie, ça me pince le coeur de me rappeller les cours d'arts plastiques du mercredi matin à côté de Rémi et des batailles de feutres. C'est dur de se poser pleins de questions, c'est dur de se dire "peut être je n'en suis pas capable", ça fait peur de voir que ma barque glisse vers des eaux plus troubles, peut-être plus sombres et surtout plus rapides. C'est dur d'avancer malgré tout. Pourquoi n'ai je pas le pouvoir d'arrêter le temps, juste un peu, me poser, réfléchir. C'est facile de dire Carpe Diem, mais c'est nul parce que c'est pas possible, en vrai. C'est bizarre de relire des trucs écrits il y a 6 mois et de voir que ce n'est plus du tout pareil, c'est dur de se dire que peut-être qu'au fond on ne le pensait pas sérieusement. C'est dur d'affronter le jugement des autres mais c'est encore plus dur d'affronter son propre jugement, ça serre quelque part en haut à gauche. C'est dur de douter de soi et de se trouver nulle. C'est dur de faire le tri, dans ses pensées, dans ses cours, dans ses papiers, partout. C'est dur de faire un choix, c'est dur d'assumer ce choix. C'est nul parce que ce sont toujours les bonnes choses qui passent trop vite et qu'on oublie en premier. C'est d'autant plus nul quand les sensations de mal être et les souvenirs honteux perdurent. C'est rassurant d'entendre le stylo gratter sur du papier, et c'est plus facile d'écrire sur une feuille que de taper sur son clavier.

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