Dimanche 24 juin 2007 à 12:48

My God.
C'était.... géniallissime, irréel, supra-bien, magique, fantastique, incroyable, inoubiable.... Je crois qu'il n'y a même pas de mots.

J'ai un énorme cafard et comme une boule au ventre. J'ai trop d'images dans la tête, trop de sensations qui me reviennent, trop de merveille dans les oreilles. C'est trop dur d'écouter Muse là, je vais pleurer sinon.

Je crois qu'une petite récapitulation s'impose. Mon dieu, vais-je y arriver.

Déja, Archive, invités spécialement par Muse, c'était grandiose. J'étais littéralement envoutée. Une heure de concert, Fuck U, Sane, System et Again, entre autre. Et la chanson d'ouverture qui dure 15 minutes, je crois que c'était Lights, ma douéééé ! (ça y est je suis contaminé)
Archive, c'était vraiment kiffant. J'arrive pas à mettre des mots sur mes impressions en fait, mais les voir tous sur scène (je crois qu'ils étaient au moins 7), en costar noir, avec leur mélodies un peu abstract,  c'était grisant.  C'est là que tu te dis que ça doit être le pied d'être sur scène et de kiffer la vibes avec tes potes, quoi. Nan sérieusement, ils devaient prendre leur pied sur scène, ils ont comme enveloppé tout le stade, j'étais... captivée. En plus un des chanteur (le petit nouveau avec un nom bizarre), est carrément mignon j'avoue, en plus il a atteint un summum de classe en chantant System... "Mariiine passe moi les jumelles!" Pfiou ! (note à moi même : le mettre sur ma liste de cadeaux d'anniversaire)

Après 30 minutes et une ola qui a bien due faire 5 fois le tour du stade, les choses sérieuses ont commencé. Et là c'est même pas la peine d'essayer de mettre des mots, c'est pas descriptible tellement c'était énorme. L'arrivée, mon Dieu, l'arrivée ! Avec les confettis, la foule en délire, Matt Dom and Chris marchant sur leur estrade au milieu de la foule, oui ouiiiiiii c'est bien EUX , en vraiii de vraiiiiiii moi non plus j'y crois pas copiiiiine ! Mais bordel on y EST, c'est plus le DVD qu'on regarde là !

Et puis, of course, l'ouverture avec Knights of Cydonia, Matthew et sa guitare rouge, son costar rouge, les paroles qui défilent sur l'écran géant :  NO ONE'S GONNA TAKE ME ALIIIIVE !! TIME HAS COME TO MAKE THINGS RIGHT ! YOU AND I MUST FIGHT FOR OUR RIGHTS ! YOU AND I MUST FIGHT TO SURVIVE !! C'est tellement bon de s'époumoner. Je vous parle même pas du décor, les gros ballons qui s'allument, les 6 paraboles géantes qui s'allument aussi, l'écran géant avec une résolution trop bien, bref absolument génial.

Ensuite c'est Hysteria, I WANT YOU NOW, GIVE ME YOUR HEART AND YOUR SOUL, déja mal aux mains, l'ambiance est survoltée, et j'ai toujours du mal à réaliser que juste en face de moi, à 100 mètres, c'est pour de vrai de vrai.

Supermassive Black Hole, furieuse envie de danser, l'écran géant et les robots qui dansent derrière le groupe, les lumières les lasers, la classe mondiale, déja la troisième chanson, c'est fou ce que ça passe viiiiite.

Un petit coup de bottle of water pour Matthew et c'est l'envoutement avec Map of the Problematique, écran géant je t'aime, lumières je vous aime, gros ballons qui clignotent je vous aime, Muse je vous aime. LOLLINESS BE OVEEER.... aaarg j'entend encore la guitare, c'est troooop duuur !

On réveille la foule précédemment hypnotisée, City of Delusion, mit guitare accoustique, Matthew tu gères c'est vraiment trop sympa de nous offrir ça. Et les lumièèèères, et l'écraaan géaaaant, woooow c'est beaauuuuuu. DESTROY THIIIIIS CITY OF DELUUUUUSION !

Petit intro de guitare, suspens... Et les premières note de Butterflies and Hurricanes sur fond de foule en extase. BEST, YOU'VE GOT TO BE THE BEST, YOU'VE GOT TO CHANGE THE WORLD !! YOUR TIME IS NOOOW ! Cette chanson est définitivement trop belle.

Après, surprise, Micro Cuts, je pensais pas qu'il allait la chanter celle là. Inutile de dire que voila, c'était magnifique, que Matthew a vraiment une voix divine. Et là c'est le moment ou je peine grave pour varier mes adjectifs et mes superlatifs.

Attention, il s'approche du piano, on parie sur New Born, mais non, on s'offre Apocalypse Please. Mondieu mondieu mondieu. Texto à Clémence dans les gradins un virage plus loin : THIS IS THE END OOOF THE WOOOOORLD !! Réponse 30 secondes plus tard : "Aaaah c'est l'éclate ! L'égosillement !". Réponse de moi même : " C'est quasi orgasmique ! L'extaaaase". Pendant ce temps là, Matthew se la joue Dieu du piano.

Nos petits coeurs au bord de la syncope voient Matthew qui n'est pas décidé à quitter son piano, mais ouiiiii c'est Feeling Good ! Mondieu mondieu mondieu, oui je me répéte. Au même titre que les autres cette chanson est.... pfiou, panne d'adjectfis mélioratifs. Et il nous fait le coup du haut parleur, en plus. Olalalalalala, c'est trop bon. IT'S A NEW DAWN, IT'S A NEW DAY, IT'S A NEW LIFE FOR ME, AND I'M FEELING GOOD... Oui nous aussi on se sent bien, en même temps comment faire autrement là.

Apparament bien décidé à nous faire tout son stock de chanson méga-bien au piano, on enchaîne avec Sunburn. En plus il commence à faire nuit noire et les lumières ressortent encore mieux, c'est carrément sur-kiffant. Et toujours la foule : SHE BUUUURNS LIKE THE SUN, I CAN'T LOOK AWAY !! Et l'écran géant qui rend le truc encore plus magnifique et plus spectaculaire.

Et là, et LA, au cas où on était pas convaincu de la génialosité et de la classitude internationale de ce concert : INVINCIBLE. C'est à ce moment là que je me suis dit que c'était la meilleure chanson du concert, mais quand j'ai entendu le reste, j'ai pas réussi à choisir. Donc Invincible, déja cette chanson est magnifique, avec l'intro à la guitare, tout le monde hands in the air, avec les portables, qui font comme des milliers de petites étoiles dans tout le stade, Matthew et sa voix charmante, c'est bon là je crois que je suis dans un autre monde. AND DURING THE STRUGGLE THEY WILL PULL US DOOOWN, BUT PLEASE, PLEASE LET'S USE THIS CHANCE TO TURN THINGS AROUND, AND TONIGHT WE CAN TRULY SAY, TOGETHER WE'RE INVINCIBLE... Imaginez au moins 60 000 personnes en train de chanter ça dans un stade en osmose complète, des images de guerres, d'arrestations, de combat, de pauvreté sur l'écran géant, les lumières de ces six paraboles géantes qui balaient la foule, c'était... magique. Avec les entrailles qui se nouent, le coeur qui se serre, les larmes aux yeux et tout et tout.

Histoire de nous achever, on enchaine sur Starlight. Magnifique, enivrant, les lumièèères et touuut trop supra bien. Le top du top c'était quand même les étincelles genre feu d'artifice qui sont tombées au dessus de la scène. C'était définitivement son et lumière là. MY LIFE, YOU ELECTRIFY MY LIFE, LET'S CONSPIRE TO IGNITE ALL THE CELLS THAT WOULD DIE JUST TO FEEL ALIVE... Et c'était MAGIIIIIIIIQUE.

Petite interlude solo guitare, ce fut un plaisir, merci mille fois.

Et Time is Running Out, une de celle qui déchaine le plus la foule j'ai envie de dire. BURY IT, I WON'T LET YOU BURY IT, I WON'T LET YOU SMOTHER IT, I WON'T LET YOU MURDER IT !! 'CAUSE OUR TIME IS RUNNIIIING OUT, AND OUR TIME IS RUNNIIING OUT ! YOU CAN'T PUSH IT UNDERGROUND, YOU CAN'T STOP IT SCREAMING OUT ! C'était trop bon, je pense que ça se passe de mots, le groupe se contentait de jouer, c'est le public qui chantait, ce qui était tout juste... énormissime.

Après on a eu droit à New Born, là je veux dire c'est trop d'émotion pour mon petit coeur. New Born la chanson magique, la chanson trop bien, celle qui te fait paser par toutes les émotions possibles et imaginables. DESTROY THE SPINELESS, SHOW ME IT'S REAAAAAL, WASTING OUR LAST CHANCE TO COME AWAY, JUST BREAK THE SILENCE, 'CAUSE I'M DRIFTIN' AWAY, AWAY FROM YOUUUUU !
Olalalalalala. C'est la classe, la classe, la classe. Est-ce bien réel ?

Là ils se sont dit qu'après toutes ces émotions ils allaient nous laisser 5 minutes en paix pour éviter de perdre la moitié de la foule. Et puis comme ça, Matthew en a profité pour se changer, trop de rouge tue le rouge, le jean blanc moulant, c'est hautement plus mêêêêêêrveileux ! Après des tentatives de partance de certaines personnes (nan mais les gens calmez vous c'est pas fini c'est pas possiiiiiibleuh !), et après des "Wooh-oooh-ooh-oohh" qui signifiaient clairement "reveneeeez, viiiiiiite, on en peut pluuuuus, on en veut encoooore", ils réapparaissent tous les trois, Dom et son slim vert, Matthew et son total look blanc donc, et Chris... Chris égal à lui même, muet et en costar noir.
Dom nous baraguine un truc imcompréhensible, ok ! Yeah, of course Dom ! I love you too ! C'est juste quand on a vu plein de portable s'allumer qu'on a supposé que c'était ladite requête de Dom.

Apparemment ils avaient décidé que c'était le quart d'heure chanson-douce-et-triste-mais-quand-même-super-magnifique, parce qu'ils nous ont enchainé Unintended, Blackout et Bliss.

Unintended, pas de commentaire, c'était juste trop beau, perso j'étais plus vraiment sur la Terre à ce moment là.

Blackout, déjà la chanson est belle sur le CD, mais en Live, avec la voix angélique de Matthew, toujours les petits point lumineux des portables tout partout dans le stade, et les lumières, c'était au delà de tout ce qu'on pouvait imaginer. D'autant plus que deux des gros ballons se sont déplacé au dessus de la foule avec des danseurs suspendus au bout. Instant magique, moment suspendu.

Et puis Bliss, ahlalalaaaa. EVERYTHING ABOUT YOU IS HOW I'D WANNA BE.... GIVE MEEEEE ALL THE PEACE AND JOY IN YOUR MIND ! Avec les traditionnels ballons laché au dessus de la fosse, vraiment extraordinaire, le pied total. Même si ça passe trop vite.

Après ces trois chansons, re-petite frayeur : mais pourquoiiiii ils s'en vooooont ?! Alors là des gens sont carrément sorti, genre ils sont fous. Nous on voulait pas y croire. Mais naaaan j'te dit, comme à Wembley, il vont finir par Take a Bow, et puis t'afçon ils ont pas fait Plug In Baby et Stockholm Syndrome , moi je les VEUX !!

Et effectivement, tous les trois rentrent et entament Plug In Baby, là c'était carrément la folie, des petits saut Matthew-bellamiesque en veux tu en voila, des je-me-met-a-genoux, je-traverse-l'allée-centrale-en-jouant-de-la-guitare-comme-un-dieu , en veux tu, en voila ! En plus il a laissé sa guitare au milieu de l'allée centrale, sacré lui. Kiffant, Kiffant, Kiffant.

Ensuiiiiiite, Stockholm Syndrome !! Ahlalalalala. Tout simplement génial. Quasi-orgasmique je vous disais. THIS IS THE LAST TIME I FORGET YOUUUU !  THIS IS THE LAST TIME I ABANDON YOUUUU ! I WISH I COUUULD !

Et pour finir, Take a Bow. YOU'LL BURN IN HELL, YEAH YOU'LL BURN. Avec les flammes et tout. Classe. Inoubliable.

Se dire que c'est définitivement fini, c'est dur. Parce que c'était vraiment....pfiou. Nan mais je suis sérieusement en panne de qualificatif là. Il n'y a tout simplement pas de mots pour décrire le degré de classitude, de génie musicale, de beauté, de talent, d'ambiance de ce concert. Le décor, la foule, le groupe, la première partie, tout tout tout était parfait. Il n'y a pas de mot pour dire que mes entrailles et mon coeur faisait boum boum puissance mille. MY GOOOOD. C'est finiii. C'est trooop duuur.
Mais bon, ça fait plaisir parce qu'ils ont eu la banane pendant tout le concert, pendant qu'on chantait Time is Running Out entre autre... J'entends encore Matthew dire avant de partir : "Nous aimons la France ! Merci Pariiiiis!" Avec son petit accent anglais délicieux. :D

Ca méritait bien un petit pavé non ?
Sur ce, je crois que je vais mettre System et Time is Running Out dans le menu.

On se fait le concert de Monaco le 12 juillet ?

Samedi 23 juin 2007 à 11:47

Ce soir MUSE.
Hiiiiiiii.
Je crois que je réalise pas bien encore là.

Priez très très très fort avec moi pour qu'il ne pleuve pas. Par pitié.

Vendredi 22 juin 2007 à 17:52

Attention, pavé !
Je tenais quand même à vous faire part de mes aventures du week end dernier à St Malo, pour vous montrez à quel point la chance était avec nous, entre autres.

Déja, il a plu tout le week end. Certes me direz-vous il a plu partout en France, c'était pas seulement la Bretagne. Mais quand même. On part il fait beau, on arrive il pleut des cordes, il fait plus 25° il fait 15°, en plus il y a du vent, froid. En plus on dort dans une auberge de jeunesse intramuros. J'ai rien contre St Malo intramuros hein, au contraire c'est super joli, mais allez donc essayer de conduire dans l'intramuros avec un minibus break qui ne braque pas ! Limite on était pas obligé de manoeuvrer pour prendre les virages. Enfin d'ailleurs c'était même pas limite, on a du manoeuvrer pour prendre les virages... Mais ça, à côté de ce qui nous attendait, c'était en fin de compte pas grand chose. On s'est donc mis à la recherche de notre hotel, que dis-je de notre auberge de jeunesse. Sauf que, à l'endroit indiqué par michelin-itinéraire.com, bah, y'avait rien. J'avoue qu'on était un peu con là tous les deux, au milieu de notre rue. Elle est où cette auberge ?! C'est là que les théories les plus farfelues commencent à s'échaffauder dans votre esprit : peut-être c'est souterrain, ou alors c'est une porte cachée comme pour le chemin de Traverse ? Nan bon ok, t'façon j'ai pas ma baguette magique sur moi là. Finalement on téléphone à l'auberge pour savoir où c'est , hein c'est mieux. Ok, donc en fait ils sont absolument pas intramuros. Merci. Comment ça michelin-itinéraire.com on va te casser la gueule ?! La dame a dit, quand on est face à la mer, on tourne à droite. Mais la mer y'en a partouuuut autour de nouuuuuus !

Après avoir tourné au feeling, s'être fait coincer par le pont qui avait décidé de se lever pour laisser passer un cargot de 1000 mètres de long  juste au bon moment, avoir cherché vainement des panneaux d'indication, s'être arrété à un abri bus pour voir un plan et s'être fait indiquer le chemin par un gentil malouin, nous avons ENFIN trouver cette $@!%#? d'auberge de jeunesse. Sauf que, héhé, l'acceuil était fermé. Pause diner oblige. C'est là qu'on s'est rendu compte qu'il était déjà 20h, et que c'était mort pour pouvoir s'entraîner à la piscine. Great. Un quart d'heure de poireautage et un couple tête en l'air plus tard, nous voila à demander les clefs de nos chambres. Unique chance du week end, je suis tombé (aléatoirement) sur la plus grande chambre, disons la moins petite, des deux. Parce que mon entraineur avait littéralement hérité d'un placard à balais. Limite en tendant les bras il pouvait toucher tous les coins. Je vous passe ensuite l'épisode de la cafétaria à 20h45, plus rien à manger, les seules trucs mangeables étant passablement froid.

La suite du week end a été... à l'image du début dirais-je. Des temps de merde le matins au séries du 100 brasse, une piscine pleine de courant d'air, mon entraineur qui explose son portable, la pluie, des temps encore pire l'après midi en finale, mon entraineur qui se fait un mini-claquage, qui boite et donc ne nagera plus du week end, un temps minable au 50 brasse, la finale qui me passe sous le nez, un temps acceptable au 200 brasse, la finale à 18h30 et un mauvais temps, le resto tout pourri, des tarés qui courent et qui crient dans le couloir à 2 heures du matin, les chinois qui stagnent devant ta porte en s'engeulant en chinois pendant 10 minutes, les révisions du français entre tout ça..... Bref, la joie quoi.

Pire que les chinois énervés, je crois qu'il y a eu les mouettes aussi. Je vais faire un mouetticide. Sérieux, c'est relou ces bêtes là, même pas moyen de faire une petite sieste tranquille sans se faire réveiller par les cris stridents "ouiiiiinkouiiiinkouiiiiiinkouiiiik". C'est stressant à mort, surtout quand on est pas une habituée. Je me suis même surprise à envisager de leur lancer des pierres. N'empêche que c'était très bizarre, en rentrant ça me manquait presque. Il suffisait que je me lève le matin pour entendre le bruit des mouettes dans ma tête. On est vite conditionné quand même...

A part ça je finirai sur une note joyeuse, en disant que Saint Malo intramuros c'est chouette, et puis revoir la mer c'est cool et ça fait quand même du bien (on voulait se baigner, mais avec un temps de mois de mars, c'était légérement compromis, merci la mer on dit). On a fait un tour sur les remparts et ça c'était fort sympathique, même si on s'est fait traiter de "touristes de merde" par deux mecs bourrés. N'empèche que j'ai vu Surcouf, j'étais trop happy. (oui parce qu'au début en arrivant je comprenais pas pourquoi les malouins s'acharnaient à placer Surcouf à toutes les sauces, genre pizza Surcouf, galette Surcouf, Hotel Surcouf, salle Surcouf, rue Surcouf, boutique de souvenir Surcouf, plomberie Surcouf, ah non je m'égare là, enfin bref, ils le kiffent grave leur Surcouf. C'est un peu la fierté locale quoi. Même si il y a plein de fiantes de pigeons sur sa statue, mais bon faut jamais se fier aux apparences de toute façon.)

Voila voila, moi qui avait de bons souvenirs à la piscine de Saint Malo, et à Saint Malo tout court d'ailleurs, et bien ça à radicalement changé en l'espace d'à peine 3 jours...

La Bretagne ça vous gagne ! Dans tes rêves ouais.



Mardi 19 juin 2007 à 0:01

Le secret de Brokeback Mountain est définitivement un film à rajouter à la liste des films trop biens, trop tristes, et dont on met un bout de temps à s'en remettre.

Je vous donne même pas de détails, même pas d'arguments, j'essaierais pas de vanter les mérites de ce film, voyez le, c'est tout.


C'est assez désolant là, je pleure comme une merde, j'arrive presque plus à m'arrêter et j'ai comme une furieuse envie de remettre le dvd au début et de me passer le film en boucle.

Lundi 18 juin 2007 à 10:56

Sartre, extrait des Mots, La promenade au Luxembourg.
Faites un portrait organisé et précis de la mère, telle qu'elle apparait dans le texte.

Mais, JEAN-PAUL ! Pourquoi tant de haine ??!

D'une, ce texte, c'est moyen la joie vu qu'à l'oral blanc je m'étais enfoncé à l'entretien en essayant de le commenter. Mais bon ça à la limite, c'est pas trop grave, au moins je savais les erreurs qu'il ne fallait pas faire et puis j'avais appris mon plan (cette fois). N'empêche que quand j'ai entendu ça, le confiansomètre est redescendu d'un cran.
De deux, je lis la question, et là c'est le drame j'ai envie de dire. parce que c'est absolument pas l'approche qu'on avait faite du texte. La mère on a du mettre trois pauvres phrases sur elle à tout casser. Bien, bieeeeeen, j'ai toujours eu une chance légendaire ça fait plaisir !

En plus j'ai oublié ma montre.

Zen.

On va lire le texte déja hein, et on avisera après.

Pfffff. Allez, I) Une mère protectrice
                     II) Une mère indignée

Euh, les sous parties, réfléchissoooooons. Les sous parties, oui Claire, les sous parties. On y croit fort, les sous parties.

Bon tant pis, pas de sous parties.

Ok, merci Jean-Paul, moins de figures de style dans ton extrait, c'était pas possible là.

Excusez moi il me reste combien de temps ? 2 minutes, voir 3. Oh, c'est booon, je suis laaaaaaaaarge. Bon, la conclusion on disait que c'était de l'improvisation hein, parce que là, t'façon, j'ai plus rien à dire de plus.

Quand vous êtes prête, vous respirez, et vous y allez. Ok.
" Sartre, brillant écrivain et philosophe du XXème siècle, [et emmerdeur de première avec ses textes compliqués à commenter], fondateur de l'existentialisme [au lieu de s'interroger sur son existence avec des bouquins, il aurait pu le faire en silence ça aurait arrangé tout le monde], il fait paraître son autobiographie en 1964 [et encore 43 ans après, je suis obligé de me casser la tête à vous blablater sur sa vie d'enfant asocial, où va le monde ?]"

Bien sûre, je plaisante. Sartre est un écrivain très doué certes, mais il se trouve que cette année, il m'a mis dans des situations particulièrement délicates, au point de faire une réaction urticante rien que d'entendre son nom. Soit. Je psychote sur Sartre, c'est un fait.

Mais bordel, y'avait rien à dire sur cet extrait. Pourquoi je suis pas tombé sur la poésie ?! Là il y aurait eu cent milliards de trucs à dire ! Mais là j'ai même pas une jolie figure de style à caser, comment voulez vous que j'étale ma science moi ? Jean-Paul, si je te croise je te fait bouffer ton stylo.

En plus, l'examinatrice avait un strabisme plus que conséquent. Là c'est de l'acharnement. Déja à l'oral blanc elle avait un léger strabisme. Si même ses yeux ne sont pas de mon côté, comment suis je sensée m'en sortir, je vous le demande.

Bref, elle avait pas l'air si mécontente de ce que je lui ai sorti. Elle a écrit plein de truc sur sa petite feuille, je suis pas sûre que ce soit bon signe, mais bon. L'entretien est passé trop vite, j'étais un peu frustrée parce que j'ai pas pu caser tout ce que j'espérais caser, m'enfin... Advienne que pourra.

Mais quand même, GRRRR, parce que la fille derrière moi (qui n'est pas ma meilleure amie, n'est ce pas) elle est tombée sur Demain dès l'aube de Hugo, le texte magnifique et facile par excellence, avec plein de jolie figures de styles, des chiasmes, des négations restrictives en veux tu en voilà, et que ça va paraitre super par rapport à ce que j'ai fait ! Life's unfair.

Mais bon, je suis en VACANCES. De vrai de vrai.


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