Jeudi 11 février 2010 à 22:58

C'est la révélation de ce début 2010 : je suis désormais, comme à peu près 95 % de la gente féminine mondiale, accro à Jude Law.
Jude Law est canon dans The Holiday, même si avouons le, le film ne vole pas très haut. Jude Law est canon ET bon acteur dans My Blueberry Nights. By the way, film qui entre dans mon top 3, applaudissement s'il vous plait.
Et le pire, c'est que Jude Law est en couverture de Studio ce mois ci, et Jude Law me sourit à travers la vitrine du bureau de tabac, et pire encore, Jude Law me sourit en très très grand et en double sur les panneaux publicitaires de la gare d'Austerlitz (merci JC Decaux).

Jude Law est mon ami.
Heureusement que Sherlock Holmes est réalisé par Guy Ritchie, comme ça je culpabilise moins. Même si Watson avait été joué par Greg le Millionaire, je serais quand même allé voir le film, parce que Guy, il a la classe. Ma conscience est donc immaculée, je n'obéis pas seulement à des pulsions de teenager.

Je ne comprend pas comment j'ai pu ne pas aimer Jude Law avant.
(comme je ne comprend toujours pas comment j'ai pu détester la raclette pendant les 10 premières années de ma vie. Jude Law / raclette, même combat.)


Sinon, tant qu'on parle de cinéma, j'ai revue pour la 3e fois Le premier jour du reste de ta vie, et j'ai pleuré ENCORE PLUS que les deux fois précédentes. Pourtant j'avais mis la barre super haute. Cette fois j'arrivais presque plus à respirer.
C'EST QUOI LE PROBLEME ?

Samedi 5 avril 2008 à 22:25

Hier soir, concert de The Hoosiers à l'Elysée Montmartre.
J'ai envie de dire que ça se passe de mots tellement c'était bien, mais en même temps, j'ai très envie de décrire ce que j'ai ressentie, juste pour m'en souvenir.

D'une, on a failli se faire pipi dessus un bon  nombre de fois avec ma cousine, la faute aux costumes, réalisez par mes soins et avec beaucoup d'amour il faut le dire. Entre ma cousine et sa robe avec des bandes magnétiques de cassettes audio, et moi et ma jupe en pailles fluo, le périple en métro a été folklorique. C'était tellement drôle de voir les regards des gens, leur petits sourires en coin, ou même parfois leurs grands sourires, ou leur tête l'air de dire "nan mais qu'est-ce qu'il lui a pris à elle, elle a craqué son slip, c'est quoi ces trucs qui pendouillent de sous son manteau ?!". Le regard des gens qui glissent de notre tête jusqu'à nos jambes, ont pouvait lire leur questionnement interne sur leurs visages. Et puis les gens qui rigolent avec nous quand on voient qu'ils sourient et qu'on sourit aussi. C'est plutôt rare à Paris ce genre de choses, et ça fait plaisir d'avoir un peu de contact avec des inconnus, histoire de dire qu'on est pas juste des êtres transparents prenant le même transport en commun.
Sinon, on était vraiment pas beaucoup à être déguisé, les gens ne sont même pas drôles.

La première partie c'était un groupe de rock français, pas trop mal, mais pas exceptionnel non plus. C'est un peu le genre de groupe qu'on a l'impression de connaître alors qu'on entend les chansons pour la première fois. Un peu du sous-Luke aussi, parce que la voix de chanteur ressemblait un peu à certain moments. Enfin, ils ont eu le mérite de nous faire bouger un peu, et déjà, rien que le fait de monter sur scène et de proposer leur compos à des gens qui ne sont même pas venu pour les écouter, je les admire. (J'admire les artistes et les gens créatifs en général en fait...) Pour info c'est Quidam et c'est par ici. [ Et je viens de voir que le bassiste que j'avais repéré parce que je trouvais qu'il ressemblait de loin et à contre jour au mec-du-sport-le-vendredi-matin, enfin bref, le bassiste s'appelle Pierre, je crois que je suis poursuivi. Ceci était une note à moi même totalement incompréhensible, je le conçois.]

Après, des filles trop bien foutues qui faisaient des bolas avec des boules lumineuses qui changeaient de couleur (les boules, pas les filles). Dit comme ça, ça à l'air nul, mais en fait c'était beauuuuu, et en plus, les filles étaient un peu super fortes. Je dis ça parce que je galère à faire de ces machins là, et que ça me parait super dur, mais une fois que tu sais en faire, ça doit pas être l'Everest comme performance. C'est décidé, cette été avec ma cousine, on se met aux bolas, mais sérieusement, pas comme l'été dernier. Après on pourra aller faire nos Roots dans la Drôme avec mon oncle et ma tante. ( La Drôme c'est bien, il faut aller dans la Drôme, je le dis au passage.)

Et enfin, après s'être fait désirer assez longtemps je dois dire, The Hoosiers on stage !
Le concert a dû durer un peu plus que la durée de leur album, ils ont même pas fait de bis, tendance minimaliste. Mais franchement, FRANCHEMENT, c'était super bien. Et c'est de ça que j'avais besoin en ce moment. Le chanteur a une voix aussi belle que sur le CD, pourtant ils ont pas fait copie conforme du CD dans leur live, des petits arrangements très sympathiques, des bons enchainements, simples mais efficaces, des tentatives de français (pas trop laborieuses pour le bassiste, plus pour le chanteur). On voit que c'est encore un petit groupe, qu'ils n'ont pas trop trop l'expérience de la scène, mais j'ai pas été déçue du tout. Ces mecs, je les aimes bien, leur musique est efficace, légère, envolée, elle donne envie de bouger, quasiment toutes leurs chansons pourraient être des tubes, et ils ont la pêche, ils ont de la prestance sur scène, ils sont drôles et un peu barrés. Un univers auquel j'adhère parfaitement, en somme.

Et puis, c'est quand même magique la musique, et l'art en général. Le mec il te sort un sol son de sa bouche, il arrive à te faire frissonner dans une salle qui ressemble à un sauna. Le mec, avec trois accords il arrive à te faire vibrer, tu le bouffes des yeux tout le concert tellement tu admires ce qu'il fait, et t'as qu'une envie c'est de monter sur scène pour chanter avec lui, pour danser... (pour lui sauter dessus ? ahem, pardon.) Message subliminal : c'est quand tu veux Irwin ! Bref, une bonne dose de bonne humeur, les chansons dans la tête du coucher au réveil, les fou rires dans le métro et pas que, les yeux qui brillent, voilà qui remonte le moral. Si je pouvais me parachuter à hier soir, me retrouver au milieu de la foule, juste pour vibrer encore un peu plus.

J'en suis arrivée à la confirmation de ce que je pensais précédemment : mon mec sera un artiste. Ce serait peut-être trop mièvre avec des mots, mais je me comprend.


A part ça, pendant le concert (en kiffant la vibe avec ceux que j'aime, dirais-je), j'ai pensé à Malaquais. D'une parce que j'ai écouté The Hoosiers pendant tout le temps que je faisais mon concours chez moi il y a deux semaines, et de deux, parce que je me rends compte que j'ai vraiment vraiment vraiment envie d'y aller. Ca devient presque une obsession, le genre de truc auquel je rêve la nuit. Et quand on me prend par les sentiments, quand quelque chose comme la musique m'émotionne, voyez vous, les papillons dans le ventres et le cœur  rempli d'un élan aussi inconsidérable qu' indescriptible, et bah je pense à tous les trucs qui me tiennent à coeur, les choses qui me sont chères. En fait, elles me viennent à l'esprit sans que je fasse un quelconque effort. Et là, c'est Paris Malaquais qui est venu. Et je prie pour être admise. Et je crois que j'ai passé le stade "je ne veux pas trop y croire parce que j'ai peur d'être déçue", je veux y croire corps et âme, JE VEUUUUX ETRE ADMISE, s'il vous plaiiiiiiiiiiiit ! Je ne donne pas cher de mon moral si je ne suis pas prise, mais c'est une autre histoire.
Alors hier, un peu superstitieuse que je suis, j'ai pensé très fort à Malaquais pendant les moments où mon cœur était prêt à exploser, et j'espère que quelqu'un, où que ce soit, prendra en compte tout ça.




[S'il vous reste un peu de temps dans votre journée, je vous incite à y croire avec moi, et à croisez les doigts TRES FORT.]


Samedi 15 mars 2008 à 20:48

Aujourd'hui j'étais aux portes ouvertes de Malaquais et de Versailles. Je suis un peu déçue par Versailles, j'ai trouvé qu'il se prenaient un peu trop au sérieux, à l'extérieur c'est ancien et à l'intérieur c'est du vieux moderne sans caractère, ça me fait penser aux Invalides et c'est pas très très beau donc. Et puis c'est presque trop je sais pas quoi, trop Versâââââilles peut-être. Faut dire que j'étais fatigué, j'avais faim et j'avais des problèmes d'endomètre aussi. Mais bon quand même, déçue.
Mais par contre, Malaquais, ah, Malaquais ! C'est un peu ma petite école, on ne parle pas trop de Malaquais, mais moi je la sens bien. Tu vois, c'est le feeling. Avant même d'y mettre les pieds. Mais maintenant, c'est doublement le feeling. Les lieux sont justes magnifiques, à côté de l'école des beaux arts, c'est ni trop grand ni trop petit, c'est ni trop propre ni trop dégeulasse, il y a de l'ancien magnifique qui se mêle à du beau moderne, et puis la directrice est trop bien. La mini conférence qu'elle nous a faite m'a beaucoup plus, j'ai trouvé sa conception de l'architecture très intéressante, et elle a dit des choses qui m'ont donné des frissons tellement j'étais d'accord. Et puis je ne peux pas m'empêcher de l'admirer un peu (beaucoup), elle est née à Téhéran, elle a étudiée l'archi à Londres et elle a dit que le seul moyen qu'elle avait trouvé pour ne pas vivre comme une exilée frustrée, c'était de construire le monde dans lequel elle allait vivre. D'où l'archi. Elle a aussi dit que c'était un métier qu'il fallait exercer avec passion toute sa vie. Donc là j'ai dit OKKKKKK je l'aime. Et heureusement que l'amphi était bondé parce que c'est le genre de phrases qui résonne tellement en moi qu'elles m'en donnent les larmes aux yeux. Sinon j'ai aussi parlé à un étudiant, qui m'a absolument charmé, pas seulement dans le sens où il était charmant physiquement, mais dans le sens où il m'a communiqué son enthousiasme et son amour pour l'école, et aussi parce qu'il a répondu pile comme je voulais qu'il réponde à mes interrogations.
Bref, Malaquais, j'ai définitivement très envie d'y rentrer. Et puis le quartier est difficilement plus agréable. Et bordel, j'aime leur façon d'enseigner, quoi qu'on puisse dire !
Avec 8 heures de recul, j'ai d'autant plus envie d'y rentrer en fait. Mais le test d'entrée est duuuuuur... Mais je veux réussiiiiiiiiiiiiir, s'il faut je les supplierais à genoux...

Samedi 23 février 2008 à 21:05

J'ai vu Sweeney Todd au cinoche, et c'est un fait Tim Burton est toujours aussi barré. Mais là encore plus ! Bref, Tim Burton est définitivement une valeur sûre en ce qui me concerne, il sait nous transporter dans son univers aussi particulier, et j'adhère !
En ce qui concerne les acteurs, Johnny Depp est toujours aussi magnifique, même en barbier sanguinaire. En plus il chante bien ce bougre. Helena Boham Carter, AH HELENA. Si je faisais une liste des femmes de ma vie, elle serait dedans. Elle est tout simplement géniale, un brin folle, avec ses scénarios d'amoureuse transie.
A part ça, ce film est débordant de méchanceté, et on se laisse prendre au jeu, ça en devient drôle, voir même jouissif. Limite à la fin j'étais sur mon siège, plissant les yeux d'un regard mesquin "Hmmm oui, tranche lui la gorge ! Fou la dans le four OUI vas YYYY !".  Bref.  Sweeney Todd, c'est gore mais c'est bien ! A part que je ne mangerais plus de tourtes avant un petit bout de temps...


Sinon j'ai aussi vu Persepolis. Et je sais pas si c'est la fatigue ou quoi, mais j'ai l'impression d'avoir pleuré pendant les 3/4 du film. Mais j'ai aussi beaucoup rigolé. Ce film est juste une petite merveille. Marjane Satrapi sera aussi sur la liste des femmes de ma vie. En fait, j'ai pas envie de vous en parler, j'ai juste envie de vous dire qu'il FAUT le voir. Bon, maintenant j'ai juste un peu la haine contre le genre humain, mais je le vis bien. C'est dingue, car un film d'animation m'interpelle plus que ce que je lis dans les journaux ou que je vois à la télé. Je pense que c'est le fait qu'on s'attache aux personnages, ça rend le tout plus humain. C'est quand même bizarre de se dire qu'on se sent vachement moins concerné lorsqu'on entend tous les jours ce qu'il se passe partout dans le monde, que lorsque qu'on voit des films. C'est triste de se dire que ça en est devenu limite banal pour qu'on ai besoin de l'art, voir même de la fiction pour se rendre compte de l'aspect horrible de la situation.
Bref, Persepolis c'est bien.

J'ai vu Paris, de Cédric Klapisch il y a quelque jours. Je crois que lui aussi devient une valeur sûre à mes yeux. Et puis bon, avec un casting pareil, même avec un scénario à mon avis un peu moins bon que ses précédents films, comment faire un mauvais film ? Ah, Fabrice Luchini, Romain Duris, Juliette Binoche, Mélanie Laurent, Albert Dupontel, Karin Viard, François Cluzet, je vous aime !
Pour dire vite, c'est un film qui parle un peu de mort, mais aussi et surtout de la vie. Et les fims de Klapisch me donnent envie de vivre. J'en ressort toujours avec un élan au coeur, qui me donne envie de crier que je suis en vie, qui me donne envie de courir, de vivre à 100 à l'heure et de profiter. Rien que pour les tranches de vies émouvantes qu'il présente, ce film vaut le coup. Je ne vais pas vous surprendre en vous disant que ce film m'a arraché ma petite larme (en même temps, suis-je vraiment une référence ?). La musique est bien, Klapisch maîtrise l'art des silences et des plans significatifs.
En deux mots : j'aime.


Mercredi 9 janvier 2008 à 21:05

Chose dite, chose faite (certes pas le jour annoncé, mais on va pas commencer hein ) je vous ai mis un peu de Shivaree dans le menu. Malheureusement il y a très peu de chansons sur radioblog, donc celles ci ne sont pas forcément les plus représentatives, ni même les mieux. Ce qui ne les empechent pas d'être BUENO, et même SUPER BUENO. C'est dingue comme certaines chansons de Shivaree me font penser à l'univers de Quentin Tarantino, notamment Flycatcher par exemple. Et je ne pense pas que ça soit seulement à cause du fait que Tarantino ait placé Goodnight Moon au générique de Kill Bill. (Et ouiiiiiiiiiiiiiii la chansons trop bien à la fin de Kill Bill, c'est de Shuvaree ! ) Bref, sinon je me suis un peu enflammé, j'ai rajouté d'autre chansons que j'ai trouvé en passant. J'ai pas résisté à celle de Louis Garrel dans les Chansons d'amours, je suis désolé, mais il est juste.... ahlala, ça se passe de mots !
Sinon, en ce moment j'ai une furieuse envie d'écouter du classique, et surtout de parfaire ma culture de musique classique, qui se limite à ... plus grand chose en fait, puisqu'à part de lointain souvenirs de mes cours de solfège, je ne me suis jamais vraiment intéressé de près à la musique classique. Je suis juste capable de vous balancer quelques noms en vrac. [ London' je suis sûre que tu as quelques tuyaux (oh j'adore cette expression) à me donner en ce qui concerne musique classique ;) ]
Tous les mercredis, en attendant dans le hall de la mjc avant d'aller au dessin, j'entend le cours de piano. Et c'est juste magnifique, ça me donne envie de rejouer d'un instrument. Un jour peut-être. De toutes façons "apprendre à jouer du piano" c'est marqué dans ma liste de choses à faire avant de mourir.

A propos, je fais l'art en philo, et c'est comme Louis Garrel dans les chansons d'amour, ça se passe de mots... Ah, philophilophilo, j'ai beau avoir raccourci mes nuits de beaucoup d'heures à cause des disserts, j'arrive pas à détester, et encore moins à m'en passer.

J'aime l'art et je vous le fait savoir, Bonsoir.

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