Dimanche 10 décembre 2006 à 20:40

Tim Burton je t'aime.

Ewan Mc Gregor je t'aime.

Helena Boham Carter je t'aime.

Marion Cotillard je t'aime.

Steve Buscemi je t'aime.

Tim Burton est tout simplement trop fort. Une fois de plus il réussit à nous emmener dans son univers si magique et si particulier. Il nous fait rire, nous fait sourire, nous fait pleurer. Sous des aspects légers et farfelus, Tim Burton nous livre une chronique sur la vie pas si anodine que ça, au fond.

Enchantée que je suis.

Samedi 2 décembre 2006 à 14:38

C'était Vendredi dernier, je crois.


Il pleuvait des cordes.


J'ai poussé un cri d'horreur en sortant de la cuisine et en entendant le rafut de la pluie sur le toit de la véranda.


Alors j'ai pris mon iPod, j'ai ouvert le parapluie de ma maman, celui avec le plan de métro de Londres, le truc acheté dans les boutiques pour touristes en Angleterre. Celui qui fait se retourner les gens sur notre passage tellement il est beau.


Et je suis partie à pied, sous la pluie. Il peuvait tellement fort que j'ai été obligé de monter ma musique. J'entendais le ploc ploc régulier des gouttes au dessus de ma tête, rebondissant joyeusement sur mon parapluie. Moi j'étais en dessous, avec The Kooks dans les oreilles, intouchable.


Il pleuvait tellement fort que les gouttes rebondissait aussi sur le trottoir déjà innondé, faisant des gerbes de 3 cm de hauteur.  Il faisait encore nuit et les phares des voitures éclairaient le ballet des gouttes d'eau.


Et moi, je marchais vite, c'était grisant. J'avais l'impression de léviter à deux centimètres au dessus du trottoir, évitant les cars qui roulent à mille à l'heure et les voitures qui vous aspergent en roulant dans les flaques. Oubliant mes chaussures mouillées. Oubliant que le bas de mon jean trempé ne sécherait pas de la journée.


"All of us
We're going out tonight
We're gonna walk all over your cars
The kooks are out
In the streets
Oh we're gonna steal your skies..."

Puis


"I'd like to say, that I was on your mind
So I phone you at ten past three, in the afternoon
It's evening for you, and another bare hotel room
So hard to believe, that you're dreaming of me too
But it's true..."


J'étais tellement heureuse à ce moment là. Heureuse juste parce qu'il pleuvait et que j'avais de la bonne musique dans les oreilles. Heureuse, juste parce que j'aime la pluie, et j'aime The Kooks.


Et puis je l'ai vu , Lui. Avec sa carrure de nageur, son manteau noir qui fait so British, ses converses et ses cheveux frisés. Son air timide aussi.


Voila, j'étais de bonne humeur pour toute la journée. Sans raison particulière en plus.


 Mon Dieu que j'aime ça.



Samedi 11 novembre 2006 à 23:42

Et sinon, scribe c'est une bonne situation ça ?

Vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises situations. Moi si je devais résumer ma vie, aujourd'hui, avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi, et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée, parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais le miroir qui vous aide à avancer ; alors ce n'est pas mon cas comme je le disais là, puisque moi au contraire j'ai pu et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour, et finalement quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent : Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? Et bah je leur réponds très simplement, je leur dis : c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé, aujourd'hui, à entreprendre une construction mécanique mais demain, qui sait, peut-être, simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi...

pris ici

Samedi 11 novembre 2006 à 12:54


Il était 23h50 quand j'ai fini le film. J'étais en larmes.

Il était 23h48, je crois, quand Danny s'est fait tirer dessus.

Putain Danny est mort.

En plus je le savais qu'il allait mourir. Je connaissais la fin du film, sachant que je l'avais déja vu. Je savais pertinnement que j'allais pleurer. Et c'est ça que je voulais. J'en pouvais plus. Comme si c'était mon frère qui était mort. D'ailleur je me sens conne quand j'y pense.

Ce film est tellement bien. Les gros plans, la musique, les passages en noir et blancs, les acteurs, toute cette haine et cette violence à en vomir. Edward Norton joue bien, trop bien même. Edward Furlong pareil. On y croit dur comme fer à leur tandem. On s'attache à eux, et la chute en est d'autant plus déchirante, bouleversante, choquante, triste. Enfin tout ce que vous voulez. Moi j'aime. J'arrive toujours pas à analyser ce qui me fait le plus pleurer dans ce film. En tout cas, j'ai liquidé mon stock lacrymal pour au moins 2 mois.

Je vais encore mettre deux semaines à m'en remettre. Mais ça aussi je le savais. Parce que ça m'a fait pareil en lisant Harry Potter 5 pour la deuxieme fois, quand Sirius il est mort.

Mercredi 8 novembre 2006 à 14:53

J'ai fini mon Anglais.

" Would you be ready, if necessary, to go and work in another country ? Give your reasons. "

Sujet bateau, certes. Mais tellement cool.

Il fallait choisir un pays, j'ai pris l' Angleterre.

Conclusion, je me rend compte que j'aime l' Angleterre, so much.

Sa pluie, son humour, ses groupes de rock et son musée d'art moderne.

Et les cute students de Cambridge, not least.

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