Dimanche 29 juin 2008 à 18:21

Ça devient l'Absence ici. Je rentre d'une semaine parisienne, c'était merveilleusement bien et rempli de cousins. Et de recherche d'appartement, vas y que j'appelle des gens riches et pas aimables, et même cé-oh-haine, il faut le dire. Je dis riche parce que s'ils ont un appartement à Paris, c'est forcément qu'ils le sont.
 Je serais parisienne l'année prochaine, comme ça sonne bizarre. Paris pour moi c'est les vacances, les week ends,  Noël, Roland Garros ou les 90 ans de ma grand mère. Paris c'est pas le quotidien. Et pourtant bientôt ça sera.
Les appartement parisiens sont petits, trop cher et le monde est fou. Paris l'été ça sent le gris et il faut lourd. Les gens se mettent en mode "yeux de merlant fris" dès qu'ils rentrent dans un transport en commun, autour ça devient du cellophane. On ne voit pas le cellophane et on ne dit pas pardon au cellophane quand on lui marche sur l'orteil. Puisque que de toute façon rien n'existe autour et que le cellophane n'a pas d'orteil.
J'ai diné avec des parisiennes qui te font des grands sourires, te mettent la main sur l'épaule en te parlant avec engouement, alors qu'elles ont fait irruption dans ta vie seulement 20 minutes auparavant. En surface tout ça c'est plaisant, mais je peux pas m'empêcher de me questionner sur leur sincerité, au fond.
Il faut que je note certaines choses dans un coin de ma tête, certaines habitudes que je ne veux pas prendre, certaines façon de penser que je ne veux pas adopter. Parce que quand je serais dans ce grand tourbillon, j'ai peur de ne plus pouvoir être si objective.
J'ai peur de plus aimer les gens à Paris. Je veux dire, les gens en général.

Je suis très négative et tout là, mais sinon, Paris a beaucoup d'avantage. Je suis quasiment sûre que je vais m'y plaire, ça aurait au moins le mérite de me changer de train de vie. C'est juste que maintenant que je sais que je vais y vivre toute l'année, je fais plus attention à des détails auparavant anodins.
Et puis sinon, j'ai trouvé un appartement, il est ( relativement proportionnellement parallèlement aux autres) grand, pas cher et bien placé. Que demande le peuple ?

PS : J'ai lu Nous sommes cruels de Camille de Peretti, et je ne saurais que trop vous le recommander.
Ah oui, j'ai aussi été voir Bon baisers de Bruges au cinéma, c'est pas mal du tout. Le genre de film qu'on apprécie encore plus quand on en discute en sortant, et peut être même qui s'apprécie encore plus au second visionnage.

Dimanche 15 juin 2008 à 11:40

Entre deux rhum elle m'a dit que la première fois qu'elle est venue chez nous, je partais en classe de neige et elle passait son bac. Et maintenant c'est moi qui passe le bac. Je me sens vieille elle m'a dit. Ça me parait tellement loin je lui ai répondu.

Samedi 7 juin 2008 à 21:49

Retour à une vie normale le 19 juin au soir.


Hé, sinon, j'vais à Malaquais l'année prochaine. Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

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