Jeudi 10 juin 2010 à 12:17

Il n'y a tellement personne qui lit ce blog* que je pense, en fait, que je m'écris à moi même. Mais bon, c'est cool, j'aime bien, alors je continue.

Dear future Claire,

Quand tu seras en charette dans deux jours (encore !), pense à ce jour où tu t'es levé à 11h, comme une fleur (rime interne, je suis en forme là), où tu as pu dormir 12h sans rêver d'architecture ou de trucs encore plus malsains. Un peu un avant goût de vacances en somme, car tu traînes encore dans ton lit en pyjama à midi, et ça c'est cool. Pense à toutes les maquettes, les élévations, les diagrammes que tu n'étais pas en train de faire, et dis toi que tout ça c'est bientôt fini, que ta deuxième année d'archi prend fin et que tu vas enfin pouvoir dormir / glander / faire la fête / avoir une vie sociale / arrêter de culpabiliser / avoir une hygiène de vie presque saine / and so much more.
Et là je m'adresse spécialement à mon moi qui sera en train de faire une énième nervous breakdown à 3h du mat : Keep on ! Cheer up ! Bientôt 2/3 de licence en poche ! Ne t'endors pas, c'est de la triche !


Sinon, hier je suis allé au cinéma, et j'ai pleuré, c'était cool. Je crois que j'avais plein de truc à exorciser, mais quand même, le film était vachement bien. (Remarque super constructive, j'en conviens) Pour info, c'était Les mains en l'air.

Bon, je m'en vais écouter Girls in Hawaii, surtout la chanson avec les petits oiseaux au début, comme ça j'ai l'impression qu'on est vraiment au mois de juin et qu'il fait beau dehors, alors qu'en fait pas du tout.



Note pour le future : essayer de repousser les limites de mon champ lexical descriptif, qui semble se limiter à cool et bien. Bon, c'est pas de ma faute, je suis à la fin du bord du bout du rouleau.


* sauf UNE, irréductible parisienne,BIG UP London'.



Vendredi 4 juin 2010 à 1:30

Je me souviens il fut un temps où j'écrivais tout le temps. J'aime toujours autant écrire, même peut être plus. Mais je n'ai plus le temps, c'est tragique. Là, c'est pas que j'ai le temps, c'est juste que je suis momentanément insomniaque. Je m'entraine pour mes nuits blanches de ce week end où il va falloir que je fasse des maquettes. A mes heures perdues de la nuit donc, je sniffe aussi de la colle et je me scalpe au cutter. C'est pas que je suis déséquilibrée, je suis juste étudiante en architecture. C'est bien mais au niveau hygiène de vie c'est moyen quand même. Demandez donc à ma vaisselle qui traine depuis deux semaines, tiens.

Un jour je reviendrais faire le ménage sur ce blog, promis. Mais bon, je vais commencer par le faire dans la vraie vie.

Mercredi 27 janvier 2010 à 19:06

En ce moment j'en suis là :

En vacances depuis hier soir. Actuellement sous ma couette, en semi pyjama.
Je ronronne en écoutant Cocosuma, je trainasse sur le net, et je micro-sieste environ toutes les demi heures.
Ce matin je suis allé visité l'Opéra Bastille, et c'était FOU.  Ce truc est un véritable vaisseau spatiale, une micro société, un petit village à lui tout seul. Et je VEUX absolument faire mon stage dans les ateliers de décor, même s'il n'y a presque que des monsieurs avec des grosses chaussures et des marteaux dans  la poche arrière de leur jeans. Plus qu'à terminer ma lettre de motivation et à faire un grand sourire à la DRH.
Je me surprend à réver des Arts Déco, de scénographie et d'architecture d'intérieure pour mon avenir, il va falloir songer à ce que je veux faire une fois ma licence en poche. Même si nos promos sont constituées à 65% de filles, paradoxalement l'archi pure reste quand même un milieu de mec, j'ai l'impression que j'aurais pas les corones, je suis qu'une fille gentille, naive et romantique moi...
Cela étant dit, ces études m'offrent plein de possibilités, j'ai un monde de trucs funky et futiles qui peut s'ouvrir à moi si je me bouge les fesses. Ce que je commence à faire, doucement, timidement.

Bon, c'est pas tout mais il va falloir que je m'habille, il faut vraiment que j'achète un bonnet digne de ce nom pour le ski, soit pour dans deux jours.
Oh, le froid du dehors me fait déjà frissonner sous ma couette...

Lundi 4 janvier 2010 à 0:10

Non petit blog, ne meurt pas.
Pas en ce moment s'il te plait, car je n'ai plus de démaquillant et en plus je viens de m'apercevoir que la robe commandée chez La Redoute est dans le Relais Colis depuis une semaine et plus, donc il m'ont mis le couteau sous la gorge (par mail) pour me dire que si je venais pas la chercher dans 48h elle retournerai chez La Redoute.
Sauf que ce mail c'était il y a 4 jours. T'y crois ça, elle moisi depuis une semaine ! Je savais pas moi qu'il pouvait me kidnapper mes articles si j'allais pas les chercher. En fait je m'étais pas posé la question, c'est vrai, si j'avais réfléchi à ça un peu je me serais aperçu qu'un orphelinat d'articles la Redoute non réclamés ça n'existe pas, c'est donc forcément qu'ils les renvoient quelque part.

Bon, discussion de fille mise à part, les vacances c'est bien mais c'est nul.
Parce que qui dit vacances dit glande et qui dit glande dit désormais CULPABILITE en cette période d'exam et de rendus, ou plutôt en cette période qui dure depuis que j'ai mis le premier doigt de pied en école d'archi. GLANDE = CULPABILITE, CQFD.

Donc là, il s'avère que j'ai un manque crucial de, comment on dit déjà ? Ah oui, MOTIVATION.
Alors que j'ai 3 millions de maquettes à faire (au moins), des panneaux A0 et des carnets A3 en veux tu en voilà, des analyses de cartes, une giant maquette en papier et spaghetti (GNNN, comment rendre dingue une promo entière), des croquis, des livres à fiche-de-lecturer, des blablas, une dissert', des croquis, et autres trucs affriolant.
Et qu'est ce que j'ai fait ce soir ?
J'ai regardé The Holiday.
Bravo, non mais bravo, vraiment, je te félicite Claire.

Mais de toute façon, il faut arrêter de se mentir, on fait tout au dernier moment en archi, c'est maladif, c'est comme ça. Alors bon, ça sera fait à l'arrach', ça sera pas parfait, ça sera pas comme je l'aurais voulu, mais là aussi faut arrêter de se mentir, parce que c'est JAMAIS comme on veut, on a JAMAIS le temps.On a jamais assez de temps pour bosser, on a jamais assez de temps pour vivre. Comme le disait ma prof du premier semestre, la frustration fait partie du métier.
Donc un déclic commence à se faire dans ma tête. Il faudrait un peu que j'arrête d'avoir peur de l'échec, et que je mette la barre moins haut. Quitte à se planter. Quitte à surmonter la crise lacrymale qui s'ensuivra. Parce que c'est plus possible. Sinon je vais mourir de stress, d'angoisse et de fatigue, je vais crouler sous le travail et arrêter de vivre. (Ah tiens, je crois que je viens de décrire mes 3 derniers mois)

Bon bref, tout ça pour dire que finalement, regarder The Holiday, c'est pas si grave, car je suis encore en vacances jusqu'à demain 13h.
Bon après par contre va falloir travailler.
3615 J'apprend-à-gérer-ma-culpabilité BONJOUR.


Voila, c'était vis ma vie d'étudiante en architecture, à bientôt pour de nouvelles aventures, ou pas, puisque j'imagine qu'à ce stade de l'article j'ai déjà perdu mon demi embryon de lecteur ici présent.


Et sinon, j'insiste, Jude Law est quand même méga canon. Mais alors MEGA MEGA.

Vendredi 14 août 2009 à 19:58

Cher Vacanciers.

J'aimerais déblatérer pleins de choses inutiles, me lamenter sur Secret Story et Mon incroyable fiancé, vous parler de compotes carrefour, de mes envies de voyages, de cinéma, d'abricots, de l'accent Belfortain, de la loose à Paris au mois d'aout, de la BO de Juno, et puis tant qu'on y est celles de Darjeeling Limited, Public Ennemies et celle du Premier jour du reste de ta vie, je pourrais aussi vous parler de mon chien psychologiquement perturbé, du sarouel chinois qui déteint (PETIT CON)(le sarouel, pas le chinois),enfin bref de plein de choses aussi cool qu'inutiles.

Mais ici c'est vieux et moche, et c'est plein de cartons moisis que j'ai pas envie de rouvrir tout de suite.
Donc as soon as j'aurais trouvé un nom de blog trop hype, trop fashion, trop funky et surtout, potable ; je poserai mes nouveaux cartons ailleurs.
En plus, j'aurais tout le temps l'année prochaine, je serai sans coloc' pour écouter mes épanchements. Non, elle, elle sera à l'autre bout de la planète peut être en train de tondre des moutons pendant que je passerais des nuits blanches sur des plans masse, coupes, élévation, ou autre rendu en construction qui promet arrachage de cheveux et crise de confiance. Comprenez, il va me falloir un peu de distraction.

Pour l'instant, je vous laisse à vos orangeades les doigts de pieds en éventails, je m'en vais faire ma valise pour une semaine avec mes cousins, à base de trucs futils, débils, mais tellement jouissifs.

Demain j'aurais 10 ans et j'aurais des tâches d'herbe sur mon jean. Et mon frère de 25 ans aussi.

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