C'est cruel, atroce, horrible. Non je ne parle pas du cours de philo sur le corps et l'esprit qu'il faut que je lise et que je comprenne pour demain (quoi que), mais bien des jours / mois à venir.
Par où commencer ? Aujourd'hui j'ai juste eu l'énorme impression que le temps passe à mille à l'heure, tu sais comme dans les Sims quand tu mets en vitesse 3, sauf que là y'a un bouton vitesse 15 ! Même les 3 heures d'affilés de cours de physique sont passées en un éclair, c'est pour dire ! A midi en discutant avec une copine, je me suis aperçu que le 5 avril, contrairement à ce que je pensais, c'est à classer dans la catégorie "arrivée imminente". Nan mais pour moi qui suit rester scotchée en juin 2007, comment voulez-vous que je réalise qu' avril c'est dans BIENTÔT ?! Soit, le concours de Versailles, c'est bientôt. Bientôt, bientôt, bientôt, bien trop tôt à mon goût. Je vous parle même pas de la suite logique des événements, qui dit concours de Versailles, dit vacances de Pâques, dit révisions, dit oral blanc d'anglais euro, dit concours de Montpellier, de Nantes, de Lyon, dit oral d'anglais euro, dit oral d'arts plastiques, dit épreuve de TP, dit BAC.
Chut, tais toi cerveau.
Je déteste être comme ça, stressée et trop prévoyante, mais là c'est juste grosse prise de conscience, et grosse alarme rouge dans ma tête, genre " Claire, met toi à bosser, Claire fait ton art plastique, Claire cultive toi !"
BREF.
Autre chose cruel-atroce-horrible. Le lycée, les gens de ma classe, certains profs, tout ça va sacrément me manquer. Bordel, depuis la seconde je demande que ça de partir de ce lycée, et là, LA, je veux paaaaaaaaas, je veux ralentir mon départ, je veux profiter encore un peu des ces moments ! Je veux même pas faire une liste tellement ça serait me faire du mal, pourtant, Dieu sait qu'elle serait longue cette liste. J'ai peur de pas revoir certaines personnes après le lycée, j'ai beau me dire que je ferais de nouvelle connaissances, que je passerais vite à autre chose, j'ai le sentiment que ça sera pas pareil sans eux. Pourtant je suis pas une grande nostalgique de l'amitié, quand je vois mes copines de primaires, mes copine de collèges, il y en a aucune avec qui je suis resté super copine. Mais là, je souhaite qu'une chose, c'est de pas perdre le contact avec mes amies proches-proches bien sûre, mais aussi avec les personnes de ma classe qui ne sont pas officiellement "proches-proches", mais qui comptent quand même beaucoup pour moi, mine de rien.
Ca me fait peur de tourner cette grande page quand même...
[ Et voila, il est 21h31, depuis que je suis rentré du lycée, j'ai tout juste eu le temps de me laver les cheveux, manger une part de gâteau au noix, faire une seule petite lettre de motivation, m'occuper de mes dossiers d'archi, diner, et écrire cet article. Et il me reste pleiiiiin de choses à faire avant demain ! Qui est le salop qui a inventé cette quatrième dimension ?]
Lundi 10 mars 2008 à 21:35
Samedi 1er mars 2008 à 19:49
Hier l'entrainement ça m'a fait un bien fou. Je me suis fait mal mal mal, et j'ai bien nagé. Réflexion faite, je préfère largement l'entrainement au compétition.
Sinon je suis une grosse quiche au volley, j'ai des bleus sur l'avant bras droit à cause de faire des service qui ne rentrent même pas dans le terrain. Mais je ne suis pas la seule, c'est déjà ça. Et puis bon, avec mon 20 en natation et mon 15 en athlé, je ne me fais pas trop de souci pour ma moyenne de sport au bac...
La douche froide des vestiaires du gymnase ne m'a jamais fait autant de bien.
J'ai envie d'été et de ciel bleu. Et de jupe, et de manche courtes, et de vent frais de printemps.
J'ai fait beaucoup de rêves cette semaine. Et j'ai comme l'impression qu'il y avait un sujet récurrent dedans, ou comment quelque chose dont on avait pas envie de se préoccuper en ce moment réapparait à travers les rêves. La vie est bien (ou mal dans ce cas ?) faite.
Des millions de choses à faire, l'art plastique, les dossiers d'archi, le dossier de logements bourse blablabla, les lettres de motivation, les projets de vacances (parce que oui, il faut bien y penser aussi, y'a pas que le bac au mois de juin), et puis accessoirement les cours... Toujours le même constat : donnez moi des journées de 36 heures, ou de semaines de 10 jours, je sais pas mais donnez moi du TEMPS !!
J'ai eu une supergéniallissime note en philo, et WAOU comme je suis contente. En plus j'ai encore augmenté ma moyenne, par je ne sais quel miracle. J'attends surtout les appréciations en fait, pour m'empresser d'envoyer mes dossiers aux écoles d'archi. Genre j'exhibe mes bulletins, trop fière la fille.
Hier soir on voyait les étoiles et j'avais envie d'être dans le Jura, allongée dans l'herbe à regarder les étoiles, comme tous les étés.
Ça devient une habitude je crois, la semaine je me dis que je vais travailler le week end, que je vais tout bien réviser, que je vais m'avancer, que je vais faire l'art plastique. Et tous les week end c'est pareil, je glande, je dors, je me lève à midi, et je ne suis pas motivé pour travailler. Le pire c'est que j'ai trop de scrupules à ne rien foutre, mais c'est juste plus fort que moi, ça ne veux pas.
Il faut absolument que je trouve des gens pour aller voir Dionysos en concert au mois d'avril. Et que je rajoute Matthias Malzieu à la liste des hommes de ma vie.
Sinon je suis une grosse quiche au volley, j'ai des bleus sur l'avant bras droit à cause de faire des service qui ne rentrent même pas dans le terrain. Mais je ne suis pas la seule, c'est déjà ça. Et puis bon, avec mon 20 en natation et mon 15 en athlé, je ne me fais pas trop de souci pour ma moyenne de sport au bac...
La douche froide des vestiaires du gymnase ne m'a jamais fait autant de bien.
J'ai envie d'été et de ciel bleu. Et de jupe, et de manche courtes, et de vent frais de printemps.
J'ai fait beaucoup de rêves cette semaine. Et j'ai comme l'impression qu'il y avait un sujet récurrent dedans, ou comment quelque chose dont on avait pas envie de se préoccuper en ce moment réapparait à travers les rêves. La vie est bien (ou mal dans ce cas ?) faite.
Des millions de choses à faire, l'art plastique, les dossiers d'archi, le dossier de logements bourse blablabla, les lettres de motivation, les projets de vacances (parce que oui, il faut bien y penser aussi, y'a pas que le bac au mois de juin), et puis accessoirement les cours... Toujours le même constat : donnez moi des journées de 36 heures, ou de semaines de 10 jours, je sais pas mais donnez moi du TEMPS !!
J'ai eu une supergéniallissime note en philo, et WAOU comme je suis contente. En plus j'ai encore augmenté ma moyenne, par je ne sais quel miracle. J'attends surtout les appréciations en fait, pour m'empresser d'envoyer mes dossiers aux écoles d'archi. Genre j'exhibe mes bulletins, trop fière la fille.
Hier soir on voyait les étoiles et j'avais envie d'être dans le Jura, allongée dans l'herbe à regarder les étoiles, comme tous les étés.
Ça devient une habitude je crois, la semaine je me dis que je vais travailler le week end, que je vais tout bien réviser, que je vais m'avancer, que je vais faire l'art plastique. Et tous les week end c'est pareil, je glande, je dors, je me lève à midi, et je ne suis pas motivé pour travailler. Le pire c'est que j'ai trop de scrupules à ne rien foutre, mais c'est juste plus fort que moi, ça ne veux pas.
Il faut absolument que je trouve des gens pour aller voir Dionysos en concert au mois d'avril. Et que je rajoute Matthias Malzieu à la liste des hommes de ma vie.
Mardi 12 février 2008 à 21:56
J'ai dit j'arrête le Nutella au moins jusqu'au vacances de Pâques.
Et une petite voix perfide dans ma tête me dit : évidemment tu choisis l'année où t'es en première zone pour prendre des résolutions pareilles HEIN !
Je peux le faire, je vais le faire.
Et une petite voix perfide dans ma tête me dit : évidemment tu choisis l'année où t'es en première zone pour prendre des résolutions pareilles HEIN !
Je peux le faire, je vais le faire.
Jeudi 3 janvier 2008 à 23:04
J'ai une humeur de montagne russe. Des hauts des bas. Et même des loopings parfois. Des loopings qui serrent le coeur, en bien ou en mal.
Mail de bonne année envoyés, une amie d'enfance retrouvée (merci Facebook), des photos d'un été regardées pour la millième fois mais sans ce goût amer.
Un oreiller mordu en trépigant pour éviter de crier toute ma frustration. C'était hier dans mon lit à minuit passé. Parfois je me pose des questions sur mon équilibre psychique. M'enfin bon... Qui peut prétendre connaître le parfait équilibre ?
3h de maths aujourd'hui, à mon grand étonnement c'était bien. Quasi sensation de plénitude, comme quand j'écris, comme quand je dessine, comme quand je mange du chocolat en écoutant de la musique, comme quand je nage. 3h de maths le temps d'oublier tous ses soucis. Je parlais de mon équilibre psychique ?
Deux jours que j'écoute les albums de Shivaree en boucle. C'est tout à fait excellent. Demain je change les musiques du menu et je vous met du Shivaree, tiens.
Happy Ending de Mika sur MTV pulse. Ca me rend triste. Je le ressens comme la banalisation de quelquechose d'immensément sacré. Comme si d'un coup, le foie gras avait le goût d'un vulgaire paté marque repère.
Sinon, là tout de suite maintenant, je me sens bien, je me sens presque belle.
Frêle équilibre.
PS : C'est drôle (enfin non on se bidonne pas mais c'est une expression, faites pas les relous), je met toujours les titres une fois que j'ai fini d'écrire l'article.
PPS : Et là je me rend compte que ce titre est plein de métaphore que je suis surement la seule à comprendre, mais qu'il serait toutefois intéressant de développer. Un autre jour.
Mail de bonne année envoyés, une amie d'enfance retrouvée (merci Facebook), des photos d'un été regardées pour la millième fois mais sans ce goût amer.
Un oreiller mordu en trépigant pour éviter de crier toute ma frustration. C'était hier dans mon lit à minuit passé. Parfois je me pose des questions sur mon équilibre psychique. M'enfin bon... Qui peut prétendre connaître le parfait équilibre ?
3h de maths aujourd'hui, à mon grand étonnement c'était bien. Quasi sensation de plénitude, comme quand j'écris, comme quand je dessine, comme quand je mange du chocolat en écoutant de la musique, comme quand je nage. 3h de maths le temps d'oublier tous ses soucis. Je parlais de mon équilibre psychique ?
Deux jours que j'écoute les albums de Shivaree en boucle. C'est tout à fait excellent. Demain je change les musiques du menu et je vous met du Shivaree, tiens.
Happy Ending de Mika sur MTV pulse. Ca me rend triste. Je le ressens comme la banalisation de quelquechose d'immensément sacré. Comme si d'un coup, le foie gras avait le goût d'un vulgaire paté marque repère.
Sinon, là tout de suite maintenant, je me sens bien, je me sens presque belle.
Frêle équilibre.
PS : C'est drôle (enfin non on se bidonne pas mais c'est une expression, faites pas les relous), je met toujours les titres une fois que j'ai fini d'écrire l'article.
PPS : Et là je me rend compte que ce titre est plein de métaphore que je suis surement la seule à comprendre, mais qu'il serait toutefois intéressant de développer. Un autre jour.
Mercredi 2 janvier 2008 à 20:32
Des nouvelles. Un petit résumé de ces derniers jours, pour vous si vous voulez, mais surtout pour moi en fait.
La compétition, c'était, comment dire, bien et pas bien. Bien parce que j'ai refait un très bon temps au 100 crawl alors que c'était inespéré. Bien parce que j'ai fait un temps plus que convenable au 100 brasse, un temps presque aussi bon que ceux d'il y a deux ans, un temps qui pourrait annoncer de belles promesses. Bien parce que malgrès les bons ou mauvais temps, cette compétition restera toujours magique, grace à cet esprit d'équipe qui règne au club. C'est juste, trop bon. Et j'aime les gens qui nagent avec moi.
Sinon c'était pas bien, parce que j'aime pas enchainer sur une compét' juste le lendemain des vacances pour ensuite enchainer sur Noël et un séjour parisien. J'aime avoir une coupure de deux jours où je ne fais rien, mais strictement rien, et ou je dors. Or là c'était pas possible, couché 23h vendredi, levé 7h samedi couché 22h, levé 5h55 un dimanche 23 décembre. Où va le monde. C'était pas bien parce que j'ai pas fait un super super temps au 400 4nages, je me sentais pas bien du tout, je crois que je me suis jamais sentie aussi mal sur un 400 4nages. Et puis je m'enerve parce que j'ai stressé toute l'après midi avant cette foutue épreuve, et j'ai peut-être trop stressé. Ca me démoralise d'autant plus que j'ai constaté un truc cruellement véridique : on nage vite quand on est amoureux. Exemple type : moi l'année dernière, amoureuse, pleine de confiance, en plus mon amoureux de l'époque était là. Deuxième exemple type un pote qui sort avec une fille depuis 3 semaines a littéralement explosé tous ces temps. Pire, troisième exemple type : celui qui est amoureux de moi a lui aussi explosé son temps. Et là j'ai une question qui me trotte dans la tête : est ce que s'il avait été là, au lieu de choisir CE week end pour se faire la malle à paris, j'aurais fait un bon temps au 400 4nages. J'aurais tendance à dire oui, malheureusement. Je me connais, j'aurais voulu bien faire, j'aurais été dans un état de douce euphorie plutôt que dans une appréhension totale. Je disais donc bien : je m'énèrve moi même.
A part ça, la troisième mi-temps était bien, un resto avec tout le monde, comme d'habitude. Particulièrement marrant puique j'avais en face de moi un nageur que je ne connaissais pas trop, vu qu'il a 25 ans et qu'il est parti du club au moment où j'y suis arrivé. J'ai appris à le connaitre, et c'est donc un petit rigolo. Le pire c'est qu'il a fait la même école que ce lui qui n'est pas venu. Cruelle ironie du sort. Pour finir, petit poker entre nageurs. Seule fille au milieu de 6 mecs, c'est plutôt sympa je dois dire. Même si j'ai passé plus de temps à rire avec mon voisin qu'à réellement m'occuper de la partie. Dimance 23 décembre, levé 6h couché 2h. Record presque battu.
Noël, j'ai comme l'impression que c'était accidentel. Un truc que j'avais pas préparé, et qui m'est tombé dessus, comme ça, pouf (oui je sais je fais bien le bruit du Noël qui me tombe dessus). Cette année, c'est comme si j'étais une blasée de Noël, alors qu'en fait pas du tout, j'aime m'emerveiller de toutes ces illuminations, faire le sapin et retomber en enfance, attendre mes cadeaux avec hate, attendre les réunions de famille avec impatience etc. Mais là, rien de tout ça. Et je m'en veux d'être passé à côté d'un truc pareil. Est-ce que c'est parce que je n'arrive plus à m'emerveiller de ce genre de chose, où est ce c'est juste parce que j'ai été prise au dépourvu, temporellement parlant ? J'ai passé la journée du 25 à être fatigué, à ne rien avoir à dire, à ne pas avoir envie de manger. Comment j'ai pu être à ce point à côté de mes pompes dans un jour que j'aime autant ? Plus généralement, comment je fais pour être à ce points à côté de mes pompes en ce moment ? Aux antipodes de ce que j'aimerais être ?
J'aime pas, j'ai 'impression d'avoir un Noel qui se résume aux mots : achat cadeaux / emballage / ouverture cadeaux / remerciements. Plié. Un Noël mécanisé. Est ce que désormais je fais partie de ces gens que les fêtes de fin d'année déprime ? Pitié dites moi que non.
Pourtant ça y ressemble cruellement. On ne peut pas dire que mon nouvel an était géniallissime, c'était bien mais sans plus, je l'ai vécu comme un truc à faire pour faire plaisir. C'est chose faite , voila une épreuve de passé. C'est pas vraiment la conception du nouvel an que je voudrais avoir, mais bon.
La seule chose qui m'a remis de bonne humeur ça été de passer du temps avec ma cousine à Paris, de voir mes cousins, même si j'ai pas le sentiments d'avoir profité d'eux le jour de Noël. Au fil de mon séjour parisien (5 petits jours seulement), j'étais de plus en plus de bonne humeur et j'ai réussi à ne pas penser aux trucs qui me hantaient (ce mot est à peine trop fort), ça aurait pu durer, mais non. De retour chez moi et j'ai l'impression que tout recommence, je me sens submergée à nouveau. Enfin bon, j'aurais au moins eu le mérite d'avoir une bonne vraie coupure. Même si ce fut une coupure sans rendez vous oléronnais, comme on se l'était dit. Paroles en l'air... Alors c'est vraiment ça, on a chacun sa vie et on s'oublie le reste de l'année ?
Bref. En fait ça va pas super en ce moment.
La compétition, c'était, comment dire, bien et pas bien. Bien parce que j'ai refait un très bon temps au 100 crawl alors que c'était inespéré. Bien parce que j'ai fait un temps plus que convenable au 100 brasse, un temps presque aussi bon que ceux d'il y a deux ans, un temps qui pourrait annoncer de belles promesses. Bien parce que malgrès les bons ou mauvais temps, cette compétition restera toujours magique, grace à cet esprit d'équipe qui règne au club. C'est juste, trop bon. Et j'aime les gens qui nagent avec moi.
Sinon c'était pas bien, parce que j'aime pas enchainer sur une compét' juste le lendemain des vacances pour ensuite enchainer sur Noël et un séjour parisien. J'aime avoir une coupure de deux jours où je ne fais rien, mais strictement rien, et ou je dors. Or là c'était pas possible, couché 23h vendredi, levé 7h samedi couché 22h, levé 5h55 un dimanche 23 décembre. Où va le monde. C'était pas bien parce que j'ai pas fait un super super temps au 400 4nages, je me sentais pas bien du tout, je crois que je me suis jamais sentie aussi mal sur un 400 4nages. Et puis je m'enerve parce que j'ai stressé toute l'après midi avant cette foutue épreuve, et j'ai peut-être trop stressé. Ca me démoralise d'autant plus que j'ai constaté un truc cruellement véridique : on nage vite quand on est amoureux. Exemple type : moi l'année dernière, amoureuse, pleine de confiance, en plus mon amoureux de l'époque était là. Deuxième exemple type un pote qui sort avec une fille depuis 3 semaines a littéralement explosé tous ces temps. Pire, troisième exemple type : celui qui est amoureux de moi a lui aussi explosé son temps. Et là j'ai une question qui me trotte dans la tête : est ce que s'il avait été là, au lieu de choisir CE week end pour se faire la malle à paris, j'aurais fait un bon temps au 400 4nages. J'aurais tendance à dire oui, malheureusement. Je me connais, j'aurais voulu bien faire, j'aurais été dans un état de douce euphorie plutôt que dans une appréhension totale. Je disais donc bien : je m'énèrve moi même.
A part ça, la troisième mi-temps était bien, un resto avec tout le monde, comme d'habitude. Particulièrement marrant puique j'avais en face de moi un nageur que je ne connaissais pas trop, vu qu'il a 25 ans et qu'il est parti du club au moment où j'y suis arrivé. J'ai appris à le connaitre, et c'est donc un petit rigolo. Le pire c'est qu'il a fait la même école que ce lui qui n'est pas venu. Cruelle ironie du sort. Pour finir, petit poker entre nageurs. Seule fille au milieu de 6 mecs, c'est plutôt sympa je dois dire. Même si j'ai passé plus de temps à rire avec mon voisin qu'à réellement m'occuper de la partie. Dimance 23 décembre, levé 6h couché 2h. Record presque battu.
Noël, j'ai comme l'impression que c'était accidentel. Un truc que j'avais pas préparé, et qui m'est tombé dessus, comme ça, pouf (oui je sais je fais bien le bruit du Noël qui me tombe dessus). Cette année, c'est comme si j'étais une blasée de Noël, alors qu'en fait pas du tout, j'aime m'emerveiller de toutes ces illuminations, faire le sapin et retomber en enfance, attendre mes cadeaux avec hate, attendre les réunions de famille avec impatience etc. Mais là, rien de tout ça. Et je m'en veux d'être passé à côté d'un truc pareil. Est-ce que c'est parce que je n'arrive plus à m'emerveiller de ce genre de chose, où est ce c'est juste parce que j'ai été prise au dépourvu, temporellement parlant ? J'ai passé la journée du 25 à être fatigué, à ne rien avoir à dire, à ne pas avoir envie de manger. Comment j'ai pu être à ce point à côté de mes pompes dans un jour que j'aime autant ? Plus généralement, comment je fais pour être à ce points à côté de mes pompes en ce moment ? Aux antipodes de ce que j'aimerais être ?
J'aime pas, j'ai 'impression d'avoir un Noel qui se résume aux mots : achat cadeaux / emballage / ouverture cadeaux / remerciements. Plié. Un Noël mécanisé. Est ce que désormais je fais partie de ces gens que les fêtes de fin d'année déprime ? Pitié dites moi que non.
Pourtant ça y ressemble cruellement. On ne peut pas dire que mon nouvel an était géniallissime, c'était bien mais sans plus, je l'ai vécu comme un truc à faire pour faire plaisir. C'est chose faite , voila une épreuve de passé. C'est pas vraiment la conception du nouvel an que je voudrais avoir, mais bon.
La seule chose qui m'a remis de bonne humeur ça été de passer du temps avec ma cousine à Paris, de voir mes cousins, même si j'ai pas le sentiments d'avoir profité d'eux le jour de Noël. Au fil de mon séjour parisien (5 petits jours seulement), j'étais de plus en plus de bonne humeur et j'ai réussi à ne pas penser aux trucs qui me hantaient (ce mot est à peine trop fort), ça aurait pu durer, mais non. De retour chez moi et j'ai l'impression que tout recommence, je me sens submergée à nouveau. Enfin bon, j'aurais au moins eu le mérite d'avoir une bonne vraie coupure. Même si ce fut une coupure sans rendez vous oléronnais, comme on se l'était dit. Paroles en l'air... Alors c'est vraiment ça, on a chacun sa vie et on s'oublie le reste de l'année ?
Bref. En fait ça va pas super en ce moment.