Des nouvelles. Un petit résumé de ces derniers jours, pour vous si vous voulez, mais surtout pour moi en fait.
La compétition, c'était, comment dire, bien et pas bien. Bien parce que j'ai refait un très bon temps au 100 crawl alors que c'était inespéré. Bien parce que j'ai fait un temps plus que convenable au 100 brasse, un temps presque aussi bon que ceux d'il y a deux ans, un temps qui pourrait annoncer de belles promesses. Bien parce que malgrès les bons ou mauvais temps, cette compétition restera toujours magique, grace à cet esprit d'équipe qui règne au club. C'est juste, trop bon. Et j'aime les gens qui nagent avec moi.
Sinon c'était pas bien, parce que j'aime pas enchainer sur une compét' juste le lendemain des vacances pour ensuite enchainer sur Noël et un séjour parisien. J'aime avoir une coupure de deux jours où je ne fais rien, mais strictement rien, et ou je dors. Or là c'était pas possible, couché 23h vendredi, levé 7h samedi couché 22h, levé 5h55 un dimanche 23 décembre. Où va le monde. C'était pas bien parce que j'ai pas fait un super super temps au 400 4nages, je me sentais pas bien du tout, je crois que je me suis jamais sentie aussi mal sur un 400 4nages. Et puis je m'enerve parce que j'ai stressé toute l'après midi avant cette foutue épreuve, et j'ai peut-être trop stressé. Ca me démoralise d'autant plus que j'ai constaté un truc cruellement véridique : on nage vite quand on est amoureux. Exemple type : moi l'année dernière, amoureuse, pleine de confiance, en plus mon amoureux de l'époque était là. Deuxième exemple type un pote qui sort avec une fille depuis 3 semaines a littéralement explosé tous ces temps. Pire, troisième exemple type : celui qui est amoureux de moi a lui aussi explosé son temps. Et là j'ai une question qui me trotte dans la tête : est ce que s'il avait été là, au lieu de choisir CE week end pour se faire la malle à paris, j'aurais fait un bon temps au 400 4nages. J'aurais tendance à dire oui, malheureusement. Je me connais, j'aurais voulu bien faire, j'aurais été dans un état de douce euphorie plutôt que dans une appréhension totale. Je disais donc bien : je m'énèrve moi même.
A part ça, la troisième mi-temps était bien, un resto avec tout le monde, comme d'habitude. Particulièrement marrant puique j'avais en face de moi un nageur que je ne connaissais pas trop, vu qu'il a 25 ans et qu'il est parti du club au moment où j'y suis arrivé. J'ai appris à le connaitre, et c'est donc un petit rigolo. Le pire c'est qu'il a fait la même école que ce lui qui n'est pas venu. Cruelle ironie du sort. Pour finir, petit poker entre nageurs. Seule fille au milieu de 6 mecs, c'est plutôt sympa je dois dire. Même si j'ai passé plus de temps à rire avec mon voisin qu'à réellement m'occuper de la partie. Dimance 23 décembre, levé 6h couché 2h. Record presque battu.
Noël, j'ai comme l'impression que c'était accidentel. Un truc que j'avais pas préparé, et qui m'est tombé dessus, comme ça, pouf (oui je sais je fais bien le bruit du Noël qui me tombe dessus). Cette année, c'est comme si j'étais une blasée de Noël, alors qu'en fait pas du tout, j'aime m'emerveiller de toutes ces illuminations, faire le sapin et retomber en enfance, attendre mes cadeaux avec hate, attendre les réunions de famille avec impatience etc. Mais là, rien de tout ça. Et je m'en veux d'être passé à côté d'un truc pareil. Est-ce que c'est parce que je n'arrive plus à m'emerveiller de ce genre de chose, où est ce c'est juste parce que j'ai été prise au dépourvu, temporellement parlant ? J'ai passé la journée du 25 à être fatigué, à ne rien avoir à dire, à ne pas avoir envie de manger. Comment j'ai pu être à ce point à côté de mes pompes dans un jour que j'aime autant ? Plus généralement, comment je fais pour être à ce points à côté de mes pompes en ce moment ? Aux antipodes de ce que j'aimerais être ?
J'aime pas, j'ai 'impression d'avoir un Noel qui se résume aux mots : achat cadeaux / emballage / ouverture cadeaux / remerciements. Plié. Un Noël mécanisé. Est ce que désormais je fais partie de ces gens que les fêtes de fin d'année déprime ? Pitié dites moi que non.
Pourtant ça y ressemble cruellement. On ne peut pas dire que mon nouvel an était géniallissime, c'était bien mais sans plus, je l'ai vécu comme un truc à faire pour faire plaisir. C'est chose faite , voila une épreuve de passé. C'est pas vraiment la conception du nouvel an que je voudrais avoir, mais bon.
La seule chose qui m'a remis de bonne humeur ça été de passer du temps avec ma cousine à Paris, de voir mes cousins, même si j'ai pas le sentiments d'avoir profité d'eux le jour de Noël. Au fil de mon séjour parisien (5 petits jours seulement), j'étais de plus en plus de bonne humeur et j'ai réussi à ne pas penser aux trucs qui me hantaient (ce mot est à peine trop fort), ça aurait pu durer, mais non. De retour chez moi et j'ai l'impression que tout recommence, je me sens submergée à nouveau. Enfin bon, j'aurais au moins eu le mérite d'avoir une bonne vraie coupure. Même si ce fut une coupure sans rendez vous oléronnais, comme on se l'était dit. Paroles en l'air... Alors c'est vraiment ça, on a chacun sa vie et on s'oublie le reste de l'année ?
Bref. En fait ça va pas super en ce moment.
Mercredi 2 janvier 2008 à 20:32
Commentaires
Par Jeudi 3 janvier 2008 à 11:28
le Avant même de lire l'article, je dis MA DOUEEEEEEEE VIVE LE PAVE !! :D
Merciii!
Bon maintenant je vais aller le lire ^^
Merciii!
Bon maintenant je vais aller le lire ^^
Par Jeudi 3 janvier 2008 à 11:43
le Ouuuuh là là là là! Déjà, bravo pour les bons temps que tu as fait, c'est positif, ça montre même que ta théorie n'est valable que sur le 400 4nages... En tout cas, ça montre qu'elle n'est pas valide dans tous les cas. C'est déjà ça!
En réalité, je suis plutôt d'accord avec toi. Le fait d'être amoureuse et qu'on t'aime en retour, c'est ça qui te pousse à avancer. Tu ne doutes pas, tu as l'impression qu'on te porte, tu n'as qu'une envie: te dépasser. Au contraire, quand tu as un chagrin d'amour, tu vois tout en noir, tout te rappelle désespérement que tu es seule, seule, seule, et comme tu déprimes, tout va à vaut-l'eau [ma doué cette expression...]. Surtout que c'est un cercle vicieux, cette histoire, parce que comme tu déprimes, tu n'es pas vraiment à ce que tu fais, donc tu rates un truc, puis un autre, et de fil en anguille [c'est la fête de l'expression folklo aujourd'hui, je vais faire de la concurrence à Pourquoi.Pas :D], tu as l'impression que tout foire.
D'ailleurs, il n'y a qu'à avoir: tu avais bien commencé et puis le doute s'est installé, tu as pensé à lui et tu t'es dit que sans lui, tu n'y arriverais jamais, résultat tu as été déçue de tes résultats. Comme tu étais contrariée et qu'en plus tu n'as pas eu ta pause, tu as enchaîné avec Noël dans cet état d'esprit ... blasé. Tu t'en es voulue de ne pas y mettre plus de coeur, mais le fait est que tout te semblait morne, sans saveur. [J'aime bien réécrire les articles à la place de leur auteur initial, oui oui].
Bon. Je crois qu'en fait, on passe tous par ce moment de déprime, sans non plus faire comme dans cette pub paniquante à la télé où tu en viens à stresser dès que tu as un coup de blues, de peur de devoir de shooter aux anti-dépresseurs. Diable je n'ai plus de place, la suite donc au prochain commentaire :D!
En réalité, je suis plutôt d'accord avec toi. Le fait d'être amoureuse et qu'on t'aime en retour, c'est ça qui te pousse à avancer. Tu ne doutes pas, tu as l'impression qu'on te porte, tu n'as qu'une envie: te dépasser. Au contraire, quand tu as un chagrin d'amour, tu vois tout en noir, tout te rappelle désespérement que tu es seule, seule, seule, et comme tu déprimes, tout va à vaut-l'eau [ma doué cette expression...]. Surtout que c'est un cercle vicieux, cette histoire, parce que comme tu déprimes, tu n'es pas vraiment à ce que tu fais, donc tu rates un truc, puis un autre, et de fil en anguille [c'est la fête de l'expression folklo aujourd'hui, je vais faire de la concurrence à Pourquoi.Pas :D], tu as l'impression que tout foire.
D'ailleurs, il n'y a qu'à avoir: tu avais bien commencé et puis le doute s'est installé, tu as pensé à lui et tu t'es dit que sans lui, tu n'y arriverais jamais, résultat tu as été déçue de tes résultats. Comme tu étais contrariée et qu'en plus tu n'as pas eu ta pause, tu as enchaîné avec Noël dans cet état d'esprit ... blasé. Tu t'en es voulue de ne pas y mettre plus de coeur, mais le fait est que tout te semblait morne, sans saveur. [J'aime bien réécrire les articles à la place de leur auteur initial, oui oui].
Bon. Je crois qu'en fait, on passe tous par ce moment de déprime, sans non plus faire comme dans cette pub paniquante à la télé où tu en viens à stresser dès que tu as un coup de blues, de peur de devoir de shooter aux anti-dépresseurs. Diable je n'ai plus de place, la suite donc au prochain commentaire :D!
Par Jeudi 3 janvier 2008 à 11:58
le Ca arrive parfois, de se sentir comme complétement enfermé. De détester sa vie, de détester ce qu'on devient. De maudir le monde entier d'être heureux, et pour ça il n'y a pas pire que Noël, puisque c'est quand même le moment où tout le monde est supposé sourir niaisement. D'ailleurs, tu as aussi envie de balancer toutes tes comédies romantiques débiles par la fenêtre, à commencer par Love Actually, à tout hasard. ^^
Et tu sais quoi? Désolée de te dire ça, mais je crois qu'il n'y a pas grandchose à faire, malheureusement. C'est juste ça aussi, la vie, parfois, sans qu'il y ait véritablement de drame [parce que bon, ok un chagrin d'amour ça fait très très très très mal, mais comparé au Darfour... Oui je sais c'est moche de te dire ça, mais souvent quand on a un chagrin d'amour, au passage, on culpabilise de pleurer sur son sort quand il y a 850 millions d'êtres humains qui meurent de faim, dixit la pub action contre la faim].
Petite parenthèse autobiographique: c'est exactement le sentiment dans lequel j'étais l'an dernier en mars. L'impression d'êre handicapée parce que chez toi, l'amour est univoque. Te prends pas la tête en te disant que tu deviens quelqu'un de terriblement sinistre, 'à côté de ses pompes', comme tu dis. On a tous des coups de mou! :)
CHEER UP!
[Oui deux commentaires entiers pour finalement juste dire 'courage ma fille'... Owiii les commentaires pavés qui servent à rien! :D]
Et tu sais quoi? Désolée de te dire ça, mais je crois qu'il n'y a pas grandchose à faire, malheureusement. C'est juste ça aussi, la vie, parfois, sans qu'il y ait véritablement de drame [parce que bon, ok un chagrin d'amour ça fait très très très très mal, mais comparé au Darfour... Oui je sais c'est moche de te dire ça, mais souvent quand on a un chagrin d'amour, au passage, on culpabilise de pleurer sur son sort quand il y a 850 millions d'êtres humains qui meurent de faim, dixit la pub action contre la faim].
Petite parenthèse autobiographique: c'est exactement le sentiment dans lequel j'étais l'an dernier en mars. L'impression d'êre handicapée parce que chez toi, l'amour est univoque. Te prends pas la tête en te disant que tu deviens quelqu'un de terriblement sinistre, 'à côté de ses pompes', comme tu dis. On a tous des coups de mou! :)
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derien pour le commentaire. c'est un plaisir :)
t'as dû trouver ça bizarre que je ne te laisse qu'un seul commentaire, après une si longue absence. c'est tout simplement car j'ai été interrompue en pleine lecture de l'article qui suivait, et j'ai été contrainte de filer en vitesse. bref. je compte bien rattraper le temps perdu ce soir ;p
oui je sais, habituellement je n'aime pas mettre un commentaire qui n'a aucun rapport avec le contenu de l'article, mais là j'avais une grosse envie d'exception =)
au fait: je te souhaite une merveilleuse année 2008 =)