C'est la révélation de ce début 2010 : je suis désormais, comme à peu près 95 % de la gente féminine mondiale, accro à Jude Law.
Jude Law est canon dans The Holiday, même si avouons le, le film ne vole pas très haut. Jude Law est canon ET bon acteur dans My Blueberry Nights. By the way, film qui entre dans mon top 3, applaudissement s'il vous plait.
Et le pire, c'est que Jude Law est en couverture de Studio ce mois ci, et Jude Law me sourit à travers la vitrine du bureau de tabac, et pire encore, Jude Law me sourit en très très grand et en double sur les panneaux publicitaires de la gare d'Austerlitz (merci JC Decaux).
Jude Law est mon ami.
Heureusement que Sherlock Holmes est réalisé par Guy Ritchie, comme ça je culpabilise moins. Même si Watson avait été joué par Greg le Millionaire, je serais quand même allé voir le film, parce que Guy, il a la classe. Ma conscience est donc immaculée, je n'obéis pas seulement à des pulsions de teenager.
Je ne comprend pas comment j'ai pu ne pas aimer Jude Law avant.
(comme je ne comprend toujours pas comment j'ai pu détester la raclette pendant les 10 premières années de ma vie. Jude Law / raclette, même combat.)
Sinon, tant qu'on parle de cinéma, j'ai revue pour la 3e fois Le premier jour du reste de ta vie, et j'ai pleuré ENCORE PLUS que les deux fois précédentes. Pourtant j'avais mis la barre super haute. Cette fois j'arrivais presque plus à respirer.
C'EST QUOI LE PROBLEME ?
Jeudi 11 février 2010 à 22:58
Mercredi 27 janvier 2010 à 19:06
En ce moment j'en suis là :
En vacances depuis hier soir. Actuellement sous ma couette, en semi pyjama.
Je ronronne en écoutant Cocosuma, je trainasse sur le net, et je micro-sieste environ toutes les demi heures.
Ce matin je suis allé visité l'Opéra Bastille, et c'était FOU. Ce truc est un véritable vaisseau spatiale, une micro société, un petit village à lui tout seul. Et je VEUX absolument faire mon stage dans les ateliers de décor, même s'il n'y a presque que des monsieurs avec des grosses chaussures et des marteaux dans la poche arrière de leur jeans. Plus qu'à terminer ma lettre de motivation et à faire un grand sourire à la DRH.
Je me surprend à réver des Arts Déco, de scénographie et d'architecture d'intérieure pour mon avenir, il va falloir songer à ce que je veux faire une fois ma licence en poche. Même si nos promos sont constituées à 65% de filles, paradoxalement l'archi pure reste quand même un milieu de mec, j'ai l'impression que j'aurais pas les corones, je suis qu'une fille gentille, naive et romantique moi...
Cela étant dit, ces études m'offrent plein de possibilités, j'ai un monde de trucs funky et futiles qui peut s'ouvrir à moi si je me bouge les fesses. Ce que je commence à faire, doucement, timidement.
Bon, c'est pas tout mais il va falloir que je m'habille, il faut vraiment que j'achète un bonnet digne de ce nom pour le ski, soit pour dans deux jours.
Oh, le froid du dehors me fait déjà frissonner sous ma couette...
En vacances depuis hier soir. Actuellement sous ma couette, en semi pyjama.
Je ronronne en écoutant Cocosuma, je trainasse sur le net, et je micro-sieste environ toutes les demi heures.
Ce matin je suis allé visité l'Opéra Bastille, et c'était FOU. Ce truc est un véritable vaisseau spatiale, une micro société, un petit village à lui tout seul. Et je VEUX absolument faire mon stage dans les ateliers de décor, même s'il n'y a presque que des monsieurs avec des grosses chaussures et des marteaux dans la poche arrière de leur jeans. Plus qu'à terminer ma lettre de motivation et à faire un grand sourire à la DRH.
Je me surprend à réver des Arts Déco, de scénographie et d'architecture d'intérieure pour mon avenir, il va falloir songer à ce que je veux faire une fois ma licence en poche. Même si nos promos sont constituées à 65% de filles, paradoxalement l'archi pure reste quand même un milieu de mec, j'ai l'impression que j'aurais pas les corones, je suis qu'une fille gentille, naive et romantique moi...
Cela étant dit, ces études m'offrent plein de possibilités, j'ai un monde de trucs funky et futiles qui peut s'ouvrir à moi si je me bouge les fesses. Ce que je commence à faire, doucement, timidement.
Bon, c'est pas tout mais il va falloir que je m'habille, il faut vraiment que j'achète un bonnet digne de ce nom pour le ski, soit pour dans deux jours.
Oh, le froid du dehors me fait déjà frissonner sous ma couette...
Lundi 11 janvier 2010 à 19:33
Quand le nom d'un groupe facebook parle pour moi, ça donne :
J'ai plantée mes partiels, j'attends que ça pousse.
Tu noteras ici une certaine passivité, oui c'est vrai, je sais pas ce qu'il m'a pris mais j'ai cru que je pouvais arriver au partiel sans avoir réviser. J'ai cru que c'était une blague ce partiel en fait. Mais non, c'était bien réel, et je l'ai raté. Tant pis. Mais quand même, à force je me demande si inconsciemment j'ai pas envie de le rater ce semestre tellement j'accumule les conneries de ce genre.
Dormir ? Non merci j'essaye d'arrêter.
Suite logique, il en va de ma survie pour ce semestre. L'équation est simple, si dodo = pas de validation du projet.
En revanche, Nuit blanche + maquette à gogo + 1000 heures passées sur l'ordi = peut être tu valideras ton projet. PEUT ETRE.
C'est vrai quoi, dormir, pour quoi faire ? AH AH.
I don't need sex, architecture school fucks me all the time.
Vulgaire, mais vrai. Là je crois que tout est dit.
En plus, le distributeur de sandwich dégeu et pas nourrissant m'a avalé 2,50 à midi. C'est la fête, le sandwich mou à 5 euros, YOUPI !
MAIS HEUREUSEMENT IL Y A MIKA
Qui crie "I hate days like this" sur un ton qui te donne envie de danser, de tout envoyer en l'air, et de te dire que finalement, à l'échelle cosmique, tout ça c'est pas bien grave...
J'ai plantée mes partiels, j'attends que ça pousse.
Tu noteras ici une certaine passivité, oui c'est vrai, je sais pas ce qu'il m'a pris mais j'ai cru que je pouvais arriver au partiel sans avoir réviser. J'ai cru que c'était une blague ce partiel en fait. Mais non, c'était bien réel, et je l'ai raté. Tant pis. Mais quand même, à force je me demande si inconsciemment j'ai pas envie de le rater ce semestre tellement j'accumule les conneries de ce genre.
Dormir ? Non merci j'essaye d'arrêter.
Suite logique, il en va de ma survie pour ce semestre. L'équation est simple, si dodo = pas de validation du projet.
En revanche, Nuit blanche + maquette à gogo + 1000 heures passées sur l'ordi = peut être tu valideras ton projet. PEUT ETRE.
C'est vrai quoi, dormir, pour quoi faire ? AH AH.
I don't need sex, architecture school fucks me all the time.
Vulgaire, mais vrai. Là je crois que tout est dit.
En plus, le distributeur de sandwich dégeu et pas nourrissant m'a avalé 2,50 à midi. C'est la fête, le sandwich mou à 5 euros, YOUPI !
MAIS HEUREUSEMENT IL Y A MIKA
Qui crie "I hate days like this" sur un ton qui te donne envie de danser, de tout envoyer en l'air, et de te dire que finalement, à l'échelle cosmique, tout ça c'est pas bien grave...
Lundi 4 janvier 2010 à 0:10
Non petit blog, ne meurt pas.
Pas en ce moment s'il te plait, car je n'ai plus de démaquillant et en plus je viens de m'apercevoir que la robe commandée chez La Redoute est dans le Relais Colis depuis une semaine et plus, donc il m'ont mis le couteau sous la gorge (par mail) pour me dire que si je venais pas la chercher dans 48h elle retournerai chez La Redoute.
Sauf que ce mail c'était il y a 4 jours. T'y crois ça, elle moisi depuis une semaine ! Je savais pas moi qu'il pouvait me kidnapper mes articles si j'allais pas les chercher. En fait je m'étais pas posé la question, c'est vrai, si j'avais réfléchi à ça un peu je me serais aperçu qu'un orphelinat d'articles la Redoute non réclamés ça n'existe pas, c'est donc forcément qu'ils les renvoient quelque part.
Bon, discussion de fille mise à part, les vacances c'est bien mais c'est nul.
Parce que qui dit vacances dit glande et qui dit glande dit désormais CULPABILITE en cette période d'exam et de rendus, ou plutôt en cette période qui dure depuis que j'ai mis le premier doigt de pied en école d'archi. GLANDE = CULPABILITE, CQFD.
Donc là, il s'avère que j'ai un manque crucial de, comment on dit déjà ? Ah oui, MOTIVATION.
Alors que j'ai 3 millions de maquettes à faire (au moins), des panneaux A0 et des carnets A3 en veux tu en voilà, des analyses de cartes, une giant maquette en papier et spaghetti (GNNN, comment rendre dingue une promo entière), des croquis, des livres à fiche-de-lecturer, des blablas, une dissert', des croquis, et autres trucs affriolant.
Et qu'est ce que j'ai fait ce soir ?
J'ai regardé The Holiday.
Bravo, non mais bravo, vraiment, je te félicite Claire.
Mais de toute façon, il faut arrêter de se mentir, on fait tout au dernier moment en archi, c'est maladif, c'est comme ça. Alors bon, ça sera fait à l'arrach', ça sera pas parfait, ça sera pas comme je l'aurais voulu, mais là aussi faut arrêter de se mentir, parce que c'est JAMAIS comme on veut, on a JAMAIS le temps.On a jamais assez de temps pour bosser, on a jamais assez de temps pour vivre. Comme le disait ma prof du premier semestre, la frustration fait partie du métier.
Donc un déclic commence à se faire dans ma tête. Il faudrait un peu que j'arrête d'avoir peur de l'échec, et que je mette la barre moins haut. Quitte à se planter. Quitte à surmonter la crise lacrymale qui s'ensuivra. Parce que c'est plus possible. Sinon je vais mourir de stress, d'angoisse et de fatigue, je vais crouler sous le travail et arrêter de vivre. (Ah tiens, je crois que je viens de décrire mes 3 derniers mois)
Bon bref, tout ça pour dire que finalement, regarder The Holiday, c'est pas si grave, car je suis encore en vacances jusqu'à demain 13h.
Bon après par contre va falloir travailler.
3615 J'apprend-à-gérer-ma-culpabilité BONJOUR.
Voila, c'était vis ma vie d'étudiante en architecture, à bientôt pour de nouvelles aventures, ou pas, puisque j'imagine qu'à ce stade de l'article j'ai déjà perdu mon demi embryon de lecteur ici présent.
Et sinon, j'insiste, Jude Law est quand même méga canon. Mais alors MEGA MEGA.
Pas en ce moment s'il te plait, car je n'ai plus de démaquillant et en plus je viens de m'apercevoir que la robe commandée chez La Redoute est dans le Relais Colis depuis une semaine et plus, donc il m'ont mis le couteau sous la gorge (par mail) pour me dire que si je venais pas la chercher dans 48h elle retournerai chez La Redoute.
Sauf que ce mail c'était il y a 4 jours. T'y crois ça, elle moisi depuis une semaine ! Je savais pas moi qu'il pouvait me kidnapper mes articles si j'allais pas les chercher. En fait je m'étais pas posé la question, c'est vrai, si j'avais réfléchi à ça un peu je me serais aperçu qu'un orphelinat d'articles la Redoute non réclamés ça n'existe pas, c'est donc forcément qu'ils les renvoient quelque part.
Bon, discussion de fille mise à part, les vacances c'est bien mais c'est nul.
Parce que qui dit vacances dit glande et qui dit glande dit désormais CULPABILITE en cette période d'exam et de rendus, ou plutôt en cette période qui dure depuis que j'ai mis le premier doigt de pied en école d'archi. GLANDE = CULPABILITE, CQFD.
Donc là, il s'avère que j'ai un manque crucial de, comment on dit déjà ? Ah oui, MOTIVATION.
Alors que j'ai 3 millions de maquettes à faire (au moins), des panneaux A0 et des carnets A3 en veux tu en voilà, des analyses de cartes, une giant maquette en papier et spaghetti (GNNN, comment rendre dingue une promo entière), des croquis, des livres à fiche-de-lecturer, des blablas, une dissert', des croquis, et autres trucs affriolant.
Et qu'est ce que j'ai fait ce soir ?
J'ai regardé The Holiday.
Bravo, non mais bravo, vraiment, je te félicite Claire.
Mais de toute façon, il faut arrêter de se mentir, on fait tout au dernier moment en archi, c'est maladif, c'est comme ça. Alors bon, ça sera fait à l'arrach', ça sera pas parfait, ça sera pas comme je l'aurais voulu, mais là aussi faut arrêter de se mentir, parce que c'est JAMAIS comme on veut, on a JAMAIS le temps.On a jamais assez de temps pour bosser, on a jamais assez de temps pour vivre. Comme le disait ma prof du premier semestre, la frustration fait partie du métier.
Donc un déclic commence à se faire dans ma tête. Il faudrait un peu que j'arrête d'avoir peur de l'échec, et que je mette la barre moins haut. Quitte à se planter. Quitte à surmonter la crise lacrymale qui s'ensuivra. Parce que c'est plus possible. Sinon je vais mourir de stress, d'angoisse et de fatigue, je vais crouler sous le travail et arrêter de vivre. (Ah tiens, je crois que je viens de décrire mes 3 derniers mois)
Bon bref, tout ça pour dire que finalement, regarder The Holiday, c'est pas si grave, car je suis encore en vacances jusqu'à demain 13h.
Bon après par contre va falloir travailler.
3615 J'apprend-à-gérer-ma-culpabilité BONJOUR.
Voila, c'était vis ma vie d'étudiante en architecture, à bientôt pour de nouvelles aventures, ou pas, puisque j'imagine qu'à ce stade de l'article j'ai déjà perdu mon demi embryon de lecteur ici présent.
Et sinon, j'insiste, Jude Law est quand même méga canon. Mais alors MEGA MEGA.
Dimanche 27 septembre 2009 à 17:54
Je sens le feu de bois et je suis probablement sale. Ah oui tiens c'est vrai, c'est le même t-shirt qu'hier soir.
J'ai passé un week end éclair en Normandie, autrement dit 24h, chez une amie qui part un an en nouvelle zélande avec ma cousine. Je ne crois pas que je réalise encore... Un an. Ne pas les revoir en chair et en os pendant un an. Alors que j'ai passé un an à voir la tête de ma cousine tous les matin au réveil.
Et c'est curieux, parce que je viens de revenir à Paris, et il me semble avoir passé ces dernières 24h dans un autre espace temps... C'est passé tellement vite, le lieu était un peu irréel, à vrai dire la température aussi.
En normandie il fait froid, surtout dehors un 26 septembre, surtout quand il n'y a plus de soleil. A 22h il fait nuit noire, à 22h03 tu te retournes et la brume t'encercle. Et la brume est tellement épaisse que les ombres portent comme sur un mur.
Complétement irréel je disais. Je me sentais tout droit sortie de l'imagination de Tim Burton, avec mes deux pull et mon mal de gorge, combiné avec l'effet abrutissant de l'alcool et du feu de bois. Et puis le tableau était drôle, car nous sommes une famille de frisés et nous aimons choisir des amis frisés visiblement. Des frisés français, des frisés franco-turcs, des frisés germano-iraniens aux noms imprononçables à la première écoute.
Non vraiment, cette soirée était irréel, dans un manoir au fin fond de la normandie, avec des gens de tout bord, un feu de bois, des saucisse et du gateau marbré, du poiré et du calva, des gros pull et des duvets, un froid polaire et des prémices de "grippe A party".
C'était pas franchement génial, c'était pas non plus nul, mais c'est justement pour ça que ça restera mémorable.
Et puis même si je suis pas fan de la jeunesse aristocrate normande, au moins je les aime mes frisés.
Maintenant, je suis à Paris, sortie de cette faille spatio-temporelle, il faudrait que je songe à me laver pour rejoindre mes copinou d'archi, dernière soirée de "l'été". Car demain, c'est la rentrée, la vraie.
J'ai passé un week end éclair en Normandie, autrement dit 24h, chez une amie qui part un an en nouvelle zélande avec ma cousine. Je ne crois pas que je réalise encore... Un an. Ne pas les revoir en chair et en os pendant un an. Alors que j'ai passé un an à voir la tête de ma cousine tous les matin au réveil.
Et c'est curieux, parce que je viens de revenir à Paris, et il me semble avoir passé ces dernières 24h dans un autre espace temps... C'est passé tellement vite, le lieu était un peu irréel, à vrai dire la température aussi.
En normandie il fait froid, surtout dehors un 26 septembre, surtout quand il n'y a plus de soleil. A 22h il fait nuit noire, à 22h03 tu te retournes et la brume t'encercle. Et la brume est tellement épaisse que les ombres portent comme sur un mur.
Complétement irréel je disais. Je me sentais tout droit sortie de l'imagination de Tim Burton, avec mes deux pull et mon mal de gorge, combiné avec l'effet abrutissant de l'alcool et du feu de bois. Et puis le tableau était drôle, car nous sommes une famille de frisés et nous aimons choisir des amis frisés visiblement. Des frisés français, des frisés franco-turcs, des frisés germano-iraniens aux noms imprononçables à la première écoute.
Non vraiment, cette soirée était irréel, dans un manoir au fin fond de la normandie, avec des gens de tout bord, un feu de bois, des saucisse et du gateau marbré, du poiré et du calva, des gros pull et des duvets, un froid polaire et des prémices de "grippe A party".
C'était pas franchement génial, c'était pas non plus nul, mais c'est justement pour ça que ça restera mémorable.
Et puis même si je suis pas fan de la jeunesse aristocrate normande, au moins je les aime mes frisés.
Maintenant, je suis à Paris, sortie de cette faille spatio-temporelle, il faudrait que je songe à me laver pour rejoindre mes copinou d'archi, dernière soirée de "l'été". Car demain, c'est la rentrée, la vraie.