Mercredi 29 août 2007 à 13:28

De retour de vacances. Encore, et pour la dernière fois. J'ai l'impression d'avoir passé la moitié de mes vacances dans le train. Toute seule, avec mon frère, avec un livre, avec mon ipod. Les TER, Corail Intercités et TGV n'ont plus de secrets pour moi. Des vieux, des moches, des qui sifflent en freinant, des tout-nouveau-tout-beau aussi. Saintes-Bordeaux, Bordeaux-Saint Jean de Luz, Saint Jean de Luz- Saint Pierre des Corps, Saint Pierre des Corps-Vierzon, Vierzon-Lyon, Lyon-Lons le Saunier, Lons le Saunier-Lyon, Lyon-Vierzon.

Mes vacances Oléronnaises étaient tout simplement génialissimes. J'y ai rencontré des gens super, j'ai même appris à connaître et à aimer des gens que je connaissais déjà. C'était tellement intense, tellement bien, qu'avec le recul, j'ai pas l'impression d'avoir vécu ces dix jours. Comme si c'était un rêve dont on garde un souvenir agréable et qui refléte un certain idéal qu'on ne peut plus atteindre. Le genre de rêve qui nous fait sourire pensivement en plein cours de maths, le genre de rêve où des images précises restent bien ancrées dans la mémoire. Et bien là, c'est exactement ça. Quand je regarde les quelques 465 photos, des images, des sons me reviennent en cascade, les souvenirs déroulent dans ma tête comme un film et je souris, je rigole. Ca fait boum boum au milieu à gauche, et je suis prête à parier que quand je m'ennuierais en cours, je laisserais mon esprit vagabonder sur la grande plage et dans la maison aux volets bleus.
C'est le genre de vacances qu'on oublie pas, je le sais. Mais c'est aussi celle qu'on a le moins envie de raconter, de partager. C'est tellement incomparable. Le genre de vacances où on rentre chez soi, on se sent désespérément seule, il y a comme un gros vide, on passe les deux premiers jours à pleurer, et puis après ça va mieux, mais on trouve que les gens sont nuls, qu'ils ne pourront jamais comprendre, on trouve tout le monde nul d'ailleurs. Comme si rien ni personne n'était à la hauteur de ce qu'on venait de vivre. Et c'est peut être réellement le cas d'ailleur.

Le reste de mes vacances arrivera peut être au compte goutte, quand je serais d'humeur à vous raconter Saint jean de Luz entre copines et le Jura entre cousins.

Dimanche 19 août 2007 à 17:16

Aujourd'hui, retour de vacances, ai ingurgité :

- une tartine confiture de fraise dans du pain humide et caoutchouteux, 5 parts de cake au citron et une demi tablette de chocolat à 5h45
- 1 Toblerone à 10h
- 2 Toblerones à 13h30
- 1 platrée de pâtes à 16h30

Ai ramené avec moi :

- 300 photos
-10 kg de sable d'oléron dans les poche de mon sac
- 10 kg de sable de Saint-Jean-de-Luz dans mes chaussures
- des piments, du nougat et des Toblerone
- 26 kg de graisse qui suintent par tous les pores de ma peau
- Un milliard de souvenirs-que-c'était-tellement-bien-que-ça-donne-envie-de-pleurer

Même que comme c'est la fête, je repars mardi en vacances pendant une semaine, ensuite stage de natation. Si j'ai le temps, je penserais à dormir, lire mes 142 mails, supprimer tous les spams, prendre un bain, vous raconter mes folles aventures, regarder les photos et pleurer un bon coup. Mais ça sera surement pas tout de suite.
En tous cas, merci pour vos articles, et le mot de passe invité fonctionne toujours si vous voulez.

Lundi 23 juillet 2007 à 16:38

En fait, je crois que j'ai compris pourquoi j'aimais tant mes frères, mes cousins : parce qu'ils me ressemblent tellement dans notre façon de penser, d'agir, dans nos habitudes et dans nos délires. Avec qui d'autre que mon frère pourrais-je passer une demi heure à déconceptualiser l'horloge en partant dans des inventions délirantes ? Personne, ou du moins, très peu de gens actuellement.
Le truc, c'est que souvent notre famille met la barre si haut, qu'on en devient trop exigente dans nos attentes envers les autres. Je rêverai de me trouver un mec qui fonctionne sur le même modèle que mes cousins, mes frères, mais c'est quasiment impossible. En plus, notre famille, on l'a pas choisi donc on est forcément obligé de la supporter, et inconsciemment on se sent obligé de faire des efforts, et tout de suite, ça facilite le problème. Enfin pour ma part.
Bref.


Mon portable ne vibre pas, le facteur ne m'apporte pas de lettres, et il pleut des cordes. Le 14 juillet me semble à des années lumières.


Je pars jeudi à l'île d'oléron pour 10 jours, puis j'embraye sur Saint-de-Luz et ses 15 jours de camping entre copines. Espérons qu'il fasse beau !
Je ne pense pas revenir ici d'ici mon départ, donc je vous laisse dès maintenant le mot de passe invité : welcome.
Lâchez vous, ça fait toujours plaisir de voir quelques articles en revenant...

Bonnes vacances les gens, amusez vous bien :)

Mercredi 27 juin 2007 à 23:32

Demain, je me taille. Je vous ai laissé des articles avec une mise en ligne programmée. Rendez-vous Le 28 juin à 10h10 et à 20h20, le 29 juin à 20h20, et le 30 juin à 7h30. Mais ne soyez pas trop réjouis quand même (oui oui je vous entends frétiller d'impatience d'ici), ce sont justes des articles sans prétention et sans qualité.

Les clés sont sous le paillasson et j'ai laissé des gâteaux dans le placard.

Mercredi 27 juin 2007 à 23:26

En fait, la programmation de la mise en ligne, c'est drôle.

Quand vous lirez ça je serais surement en train de nager, ou entrain de me les geler au bord d'un bassin découvert. J'aurais fait 5heures de route dans un camion vide, supporté mon père et ma mère, prié mon père de s'arrêter faire les soldes a Troyes, écouté mon mp3, revu les images du parc des princes dans ma tête en écoutant Muse, regretté de ne pas avoir le chanteur d'Archive sous la main, pensé à mon 100 brasse, pensé à tous plein de gens qui ne pensent surement pas à moi, rencontré les coloc' de mon frère, mis ma jupe Zara, charger des meubles et des cartons de cours dans le camion, applaudi mon frère et son diplôme, subi les railleries de l'alliance frère-père, pensé à mon 200 brasse et mon 200 4 nages, écouté Archive et Muse encore, la boule au ventre, fais une liste de truc à acheter pendant les soldes, re-fait 5 heures de routes la nuit dans un camion plein, essayé de dormir en vain.

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