Vendredi 14 décembre 2007 à 21:33

Mon Dieu que le temps passe vite. Et à force de répéter cette phrase il passe encore plus vite. Grosse arnaque avec le temps là, j'ai l'impression qu'il m'a volé mes mois de septembre, octobre et novembre. Avec le temps va, tout s'en va. Ca fait tellement peur quand on y pense un peu trop. Alors on ne pense plus, on fait. Au dernier moment. C'est mal oui mais bon.

Ca va être un peu le bordel cette article je crois.

J'apprécie énormément beaucoup mon prof de philo. Surtout quand il me parle à la fin de l'heure en me demandant si je veux toujours faire archi. Et en appellant une amie à lui qui a fait archi pour lui demander si telle ou telle école est bien. Encore plus quand il me prête un livre sur les beaux arts qui est tellement bien que j'ai envie de le manger, juste pour m'imprégner des mots. Et j'aime la philo même si je vais me rammasser 4 au DS de l'autre fois. Oui parce que bon, fallait faire un plan détaillé en 2h, et moi, j'étais enfoui sous un milliard de question sur ledit sujet, tellement de questions que j'ai pas trouvé de réponses ni de plan, d'ailleurs. Même en regardant le sujet dans les yeux et en y croyant fort fort fort, rien n'est venu. Alors j'ai commencé à me déconcentrer et à regarder le prof de philo. Et mon esprit est parti loin, très loin. Il est même revenu en été, je crois que je pouvais sentir la chaleur du soleil et les grains de sable sur ma peau.

Sinon j'aime pas quand un mec est amoureux de moi, alors que moi je le considère comme un ami. Traitre. Je sais pas ce que je lui ai fait, mais il ne démord pas et c'est littéralement chiant. Je peux le sentir derrière chaque regard et chaque geste. Et je me sens mal. La vie c'est quand même super mal foutu, c'est jamais les bonnes personnes qui sont amoureuses de vous, ou alors jamais au bon moment.

C'est bizarre de marcher dans le froid les cheveux mouillés quand il fait tout noir dehors et de parler à un répondeur.

Dans une semaine c'est les interclubs, je nage le 400 4nages et je vais mourir. En plus c'est à Tours. Et à Tours c'est là qu' habite celui qui ressemble au prof de philo et qui a partagé une partie de mes vacances. J'ai terriblement envie de le voir mais j'ose pas lui demander de venir. Bref.

J'ai même pas envie de faire le nouvel an avec les gens avec qui je le fais. Mais je me suis engagé et c'est trop tard. Et je me connais, une fois que j'y serais ça sera bien. Enfin c'est ce dont je veux me persuader.

Je ne sais pas dans quelle école d'archi alleeeeeeeeeeeer, au secouuuuuuuuuuurs ! Plus qu'un petit mois pour décider...

Et demain, enfer et damnation, rendez vous pédagogique à l'auto école, même un rat mort s'ennuira moins que moi pendant ces deux heures. En plus j'ai même pas fait mes 1000 km... Et je veux pas me lever à 7h juste pour aller dans cette foutue auto école !

A part ça, niveau cours, c'est juste un peu la misère ce week end. DM d'allemand, DS de physique chimie (moi rien comprendre ce que dit le monsieur depuis deux semaines, et je m'en préoccupe seulement maintenant, touuut va bien, oui oui oui !), DS de Maths parce qu'on aime les complexes et qu'on ne vit que pour ça, n'est-ce pas, deux cartes de géographie à faire, rien de plus passionnant, sans oublier les exo de SVT, d'anglais, de chimie, and so on.... Bizzarement je sens que va falloir établir des priorités, parce que faut pas déconner non plus, j'ai aussi des heures de sommeil à rattraper.

Bon, j'ai pas relu, grosse flemme là. Tant pis pour les fautes.



Vendredi 9 novembre 2007 à 22:44

J'ai eu une journée monstrueusement remplie.
Avec 2 heures de sport où tu cours à en avoir mal au ventre et à ne plus pouvoir respirer. Il ne me restais même plus assez de souffle à la fin pour dire ô combien j'étais contente de mon temps.
Avec une grosse envie de sieste, inassouvie malheureusement.
Avec un gros contrôle de spé physique chimie.
Avec un bon entrainement de natation pour la touche finale. ( Et une 800 4 nages chrono pour se faire mal un peu, owiiiii)

Une journée remplie de pleins de perspectives, de pleins d'objectifs (trop ?), de plein de questions existencielles aussi, une journée où j'ai envie de casser la gueule de celui qui a inventé Carpe Diem, parce que je suis tout simplement incapable d'appliquer cette formule. Aujourd'hui était donc une journée où j'ai eu une boule au ventre en pensant à plein de petites (ou grandes) échéances plus ou moins proches.

Mais bon, life goes on. Et là je dois dire que je me sens plutôt safe. Oui, j'aime bien les mots anglais en plein milieu d'une phrase en français. Je commence à assumer tout un tas de petites choses que je n'assumais pas forcément avant, et je suis plutôt fière de moi. J'ai confiance pour la suite. Disons que je me force à y croire. Y croire, c'est très important.

D'ailleurs, je tiens à noter que je viens de faire de la philo, et believe me if you can, ça m'a fait un bien fou. Je me demande même si c'est pas grâce à la philo que j'ai toutes ces pensées positives dans la tête.Genre maintenant la philo c'est une thérapie, bien sûre Claire. Les gens ils vont pas du tout te prendre pour une folle si tu leur dit ça.

Sinon, je vais m'inscrire à l'option arts plastiques en candidat libre.

Voilà.

Samedi 6 octobre 2007 à 12:37

C'est quand même pas tip top cool là. Je viens de végéter pendant 1h dans mon lit, juste parce que j'avais pas la force ni l'envie de m'attaquer à ma philo. Et au lieu de réfléchir à mon sujet  hautement philosophique (Suis je ce que la culture a fait de moi ? Hmm et bien écoute j'y penserais à l'occasion), et bah j'ai pensé à tout plein de trucs qui ne font pas avancer une dissert' de philo. Je me suis même projeté à dimanche soir, quand j'aurais toujours pas de plan détaillé qui tienne la route, et que je m'énerverais jusqu'à 23h, et que je ferais plein de fautes d'orthographes sur ma copie, et que ce sera la merde international doublée d'une chiantise à toute épreuve. Parce que la bonne blague c'est que je suis pas là ce soir ni demain, ma maman me demande si je veux aller à Paris et moi je dis oui inocemment. C'est pas comme si j'avais un devoir d'allemand, THE big devoir de physique chimie et une dissert' de philo. Penses-tu Germaine ! Je crois que j'aime vivre dangereusement, genre adepte de la last minute panic.

Sinon, les devoirs de maths deviennent de plus en plus comiques. L'exercice trois, c'est obligé il était fait exprès pour pas que ça nous rapporte de points.

Vendredi 28 septembre 2007 à 22:17

Je vais aller me coucher en pensant à ma journée. En m'enroulant dans ma couette pour avoir le moins froid possible. Et puis en me repassant des images agréables dans la tête. Il y a 4 heures à peine, je me serait interdit de laiser affluer ces images, mais là je laisse couler, j'ai envie, j'en ai presque besoin même. Tant que je me maitrise. Je vais repenser à l'entrainement, qui a chassé tous les gribouillis noirs de ma tête, je vais repenser à tous les trucs nuls de la journée en me disant que c'est fini, mais que ça recommencera la semaine prochaine, mais tant pis parce que c'est la vie, on laisse passer et tout va bien. Je vais chanter James Blunt, que j'ai dans la tête depuis le réveil. Et je vais m'endormir tranquillement, sans penser à tout ce que j'ai à faire ce week end, juste en étant bien, en pensant à des trucs agréables. J'ai très envie de me souvenir de mes rêves, et qu'ils soient agréables tant qu'à faire...

Demain j'ai envie qu'il pleuve. Je me lèverai à 9h et je trainerais dans mon lit en écoutant la pluie. Ensuite j'irais prendre un bain et ce sera le sauna dans la salle de bain. L'après midi on fera 1h30 de route juste pour aller voir notre nouveau chien. Et j'enverrais des mails aux gens d' Oléron, je commencerait à prévoir mes vacances, et j'enverrai une lettre à Justine parce qu'elle n'a plus d'ordi. Je vais passer un bon week end, j'y crois. Et lundi je serais en forme. Peut être même que je serais d'assez bonne humeur pour me présenter comme déléguée.

Samedi 22 septembre 2007 à 12:47

On est samedi. Il pleut dehors et il fait tout gris par la fenetre. On est le 22 Septembre. Il fait toujours moche les semaines qui suivent mon anniversaire. Dans mon lit, avec un brouillon et un critérium. Un gros titre "Suis-je ce que ma culture a fait de moi". Et des idées gribouillés. Je tourne en rond dans ma tête. Et  je me pose plein de questions. Mais pas les bonnes. J'écris. Je barre. J'annote dans la marge d'un "nulle" ou "bien sûr que oui espèce de banane". Je tourne en rond, je tourne un rond. Je pense à rendre au prof une feuille pleine de questions plutôt qu'une intro. J'aime bien cette torture mentale en fin de compte, mais ça m'embête que ça n'aboutisse à rien. En fait, je suis un peu pommée, je ne sais pas vraiment à quoi je dois aboutir. En tout cas, je pense. C'est déjà un bon début. Je pense à tout ce que le prof nous a expliqué. Quand il a dit en se passant la main de les cheveux d'un air embarassé que de toute façons c'était compliqué d'éviter les erreurs tant qu'on ne les avait pas faites. J'ai envie de lui envoyer un mail pour lui poser toutes mes questions existencielles. Mais il ne nous a pas donné son adresse de messagerie du lycée, je doute même qu'il la connaisse lui même. Et qu'est ce qui se cache derrière le "je" et le "moi". Au fond, qu'est ce que c'est qu'être ?
On est samedi. Il pleut.

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