Mercredi 4 juillet 2007 à 23:33
Bon, hem, alors, comment dire, euh....
YIHAAAAAAAAAA !!!!!
OH MY GOD
PUTAIN-J'Y-CROIS-PAS-COMMENT-C'EST-POSSIBLE-?-?-!
Voila. Ca résume à peu près la situation.
Autant dire que ce bac de français, je le sentais pas vraiment en sortant de mon écrit et de mon oral (siii souvenez vous, la dissert' puis ce cher Sartre...). Les TPE, en sortant de l'oral ont été un peu dépité, on s'est dit qu'on allait plafonner à 13.
Et quand ce soir j'ai vu les trois petites notes s'afficher sur mon écran d'ordi, la première réaction que j'ai eu, c'a été de vérifier si c'était bien mon nom au dessus. Et oui oui, c'est bien moi, de toute façon y'en a pas 36 qui ont Solange en deuxième prénom... Et après j'ai fait un mélange de yihahihou, ohmondieumondieumondieu, et de cris stridents du même genre.
Français Ecrit : 16
Français Oral : 17
TPE : 19
La bonne blaaaaaaaaague, 19 en TPE !! Nan nan je vous jure on a pas soudoyer les profs, pourtant on dirait presque là !
Ma Douéééé (rhaa Londonday, sors de ce corps!) j'y crois toujours pas !
TROP CONTENTE, je suis.
Lundi 18 juin 2007 à 10:56
Sartre, extrait des Mots, La promenade au Luxembourg.
Faites un portrait organisé et précis de la mère, telle qu'elle apparait dans le texte.
Mais, JEAN-PAUL ! Pourquoi tant de haine ??!
D'une, ce texte, c'est moyen la joie vu qu'à l'oral blanc je m'étais enfoncé à l'entretien en essayant de le commenter. Mais bon ça à la limite, c'est pas trop grave, au moins je savais les erreurs qu'il ne fallait pas faire et puis j'avais appris mon plan (cette fois). N'empêche que quand j'ai entendu ça, le confiansomètre est redescendu d'un cran.
De deux, je lis la question, et là c'est le drame j'ai envie de dire. parce que c'est absolument pas l'approche qu'on avait faite du texte. La mère on a du mettre trois pauvres phrases sur elle à tout casser. Bien, bieeeeeen, j'ai toujours eu une chance légendaire ça fait plaisir !
En plus j'ai oublié ma montre.
Zen.
On va lire le texte déja hein, et on avisera après.
Pfffff. Allez, I) Une mère protectrice
II) Une mère indignée
Euh, les sous parties, réfléchissoooooons. Les sous parties, oui Claire, les sous parties. On y croit fort, les sous parties.
Bon tant pis, pas de sous parties.
Ok, merci Jean-Paul, moins de figures de style dans ton extrait, c'était pas possible là.
Excusez moi il me reste combien de temps ? 2 minutes, voir 3. Oh, c'est booon, je suis laaaaaaaaarge. Bon, la conclusion on disait que c'était de l'improvisation hein, parce que là, t'façon, j'ai plus rien à dire de plus.
Quand vous êtes prête, vous respirez, et vous y allez. Ok.
" Sartre, brillant écrivain et philosophe du XXème siècle, [et emmerdeur de première avec ses textes compliqués à commenter], fondateur de l'existentialisme [au lieu de s'interroger sur son existence avec des bouquins, il aurait pu le faire en silence ça aurait arrangé tout le monde], il fait paraître son autobiographie en 1964 [et encore 43 ans après, je suis obligé de me casser la tête à vous blablater sur sa vie d'enfant asocial, où va le monde ?]"
Bien sûre, je plaisante. Sartre est un écrivain très doué certes, mais il se trouve que cette année, il m'a mis dans des situations particulièrement délicates, au point de faire une réaction urticante rien que d'entendre son nom. Soit. Je psychote sur Sartre, c'est un fait.
Mais bordel, y'avait rien à dire sur cet extrait. Pourquoi je suis pas tombé sur la poésie ?! Là il y aurait eu cent milliards de trucs à dire ! Mais là j'ai même pas une jolie figure de style à caser, comment voulez vous que j'étale ma science moi ? Jean-Paul, si je te croise je te fait bouffer ton stylo.
En plus, l'examinatrice avait un strabisme plus que conséquent. Là c'est de l'acharnement. Déja à l'oral blanc elle avait un léger strabisme. Si même ses yeux ne sont pas de mon côté, comment suis je sensée m'en sortir, je vous le demande.
Bref, elle avait pas l'air si mécontente de ce que je lui ai sorti. Elle a écrit plein de truc sur sa petite feuille, je suis pas sûre que ce soit bon signe, mais bon. L'entretien est passé trop vite, j'étais un peu frustrée parce que j'ai pas pu caser tout ce que j'espérais caser, m'enfin... Advienne que pourra.
Mais quand même, GRRRR, parce que la fille derrière moi (qui n'est pas ma meilleure amie, n'est ce pas) elle est tombée sur Demain dès l'aube de Hugo, le texte magnifique et facile par excellence, avec plein de jolie figures de styles, des chiasmes, des négations restrictives en veux tu en voilà, et que ça va paraitre super par rapport à ce que j'ai fait ! Life's unfair.
Mais bon, je suis en VACANCES. De vrai de vrai.
Mardi 12 juin 2007 à 13:40
6h30 : au taquet, je me lève en un temps record. Petit coup d'oeil dehors, niquel le teckel, IL PLEUT ! Nan parce que les exams quand il fait chaud, c'est moyen la joie.
7h30 : prête depuis 10 minutes, je pars de chez moi, mes parents qui me dise au revoir comme si c'était LE jour de ma vie.
7h45 : arrivé au lycée. Je m'approche des panneaux, série scientifique, je cherche mon nom... Salle de conférence ! Youpi ! Dans la grande salle toute neuve, avec toute ma classe plus une autre. Je pouvais pas tomber mieux. Je prend une dernière petite bouffée d'air frais, et j'entre dans la salle. je discute avec deux trois personnes, commence la quête de ma petite étiquette. au bout de trois rangées je trouve ma table. J'analyse ma position stratégique, c'est bon, je suis pas trop mal entourée. En plus les autres étiquettes de ma table, c'est Angéline et Marie-Cécile. C'est bon les filles, on va se serrer les coudes.
7h55: ça fait 10 minutes qu'on poirotte, à tous se regarder, à plaisanter un peu, mais au fond, on sait que tout le monde est stressé, et que c'est pas très très gentil de nous faire mariner comme ça hein.
7h57 : ahhhh les sujets arrivent. Qu'est ce qu'il nous on sortis, je veux savoir je veux savoir je veux savoiiiir. Les profs distribuent face retournée. J'essaye vicieusement de jeter un oeil pour me faire une idée du sujet, mais non. Je lis a l'envers ma dernière page. Commentaire... vous...ferez.. le.. commentaire... du texte de ... La Bruyère. Merde crotte zut. La Bruyère c'est probablement pas de l'autobiographie, ni du théatre, ni... mais là je me fait interrompre dans mes pensées par la madame qui dit qu'on peut retourner les sujets. Ni une ni deux je me jette dessus. Nianiania, série S-ES, l'usage des calculatrices est interdit, sans déconner Jeannette, ... Convaincre, persuader, délibérer. Les enflures. Je zieute vite fait : un texte de La Bruyère, un texte de Hugo, et un poème de Prévert.
8h00 : Bon et bien il est 8h, vous avez jusqu'à midi. Je prend connaissance du commentaire, de la dissert' et du sujet d'invention. Et là je souris en voyant la dissert.. tiens tiens, ça ressemble étrangement au sujet de la seule dissert' que j'ai fait dans l'année. Et là tout de suite, ma bonne conscience arrive et galop et dis "nan mais Claire, ça va pas la tête, tu vas pas prendre la dissert ! Tu sais même pas en faire !!". Et là je me dis que de toutes façon j'ai laaaaargement le temps de décider et que je ferais mieux de m'atteler à ma questions de corpus.
9h05 : Bordel, j'ai mis une heure à faire ma question de corpus en plus j'ai ramé comme une folle et ça ressemble à rien ce que j'ai fait.
9h06 : Merde merde merde, je prends quoi ? Dissert' ? Invention ? Commentaire ? Nan mais je peux pas prendre la dissert'. Bon en même temps, le sujet d'invention il est chaud et c'est casse gueule. Et puis le commentaire, il est dur, si je me plante comme au devoir type bac ça pardonneras pas. Bon. ZEEEEN. On relit les trois sujets calmement et on procède par élimination. Bon le commentaire sur le texte de La Bruyère, c'est définitivement mort, en plus je connais pas La Bruyère. L'invention, je me sens pas inspiré pour inventer un discours sur les inégalités sociales là. Bon bah... il reste plus que la dissertation... Dans quelle mesure la forme littéraire rend elle une argumentation efficace? Mon dieu mon dieu mon dieuuuuu. Je prend la dissert. Ouh putain que fais-je, je suis en train de prendre la dissert'. Aller, soyons fous, je pense que je maitrise le sujet et que j'ai déja le plan. Espérons que le plan fait en cours aille.
9h20 : Et si je faisais un hors sujet ?
9h22 : Et si j'avais pas le temps de tout rédiger ?!
9h30 : Mais pourquoi je prend la dissert'. Je suis folle, folle, folle.
9h40 : Bon aller, maintenant c'est trop tard pour reculer, je commence l'intro. Et puis de toutes façons, y'a pas de raisons que je réussisse pas. Je vais y arriver. Go go go.
9h41 : Pourquoiiiii mais pourquoiiiiii j'ai pas révisé la méthode de la dissertation ?! Je me souviens plus ce qu'on met dans une intro ! Bon tant pis, au feeling baby, reformulation du sujet, définition des termes, problématique et plan. ZOU.
10h05 : Maintenant, on attaque le gros du gros.
10h35 : oulalalalala, faut peut-être que je me calme sur la longeur et le temps là ! J'ai fait que deux sous parties et ça prend presque deux pages. Bon. ZEEEEN.
10h36 : Je suis folle. Je suis folle, folle, folle. Je suis complétement folle et inconsciente.
11h10 : Il vous reste 50 minutes ! C'est bon tais toi , tu me stresses madame là. Bordel bordel, j'ai pas fini ma deuxième partie. En plus elle est mille fois plus courte que la première. ZEEEEN.
11h45 : Il vous reste un quart d'heure ! Mais chuuuuut à la fin oui ! Bon, conclusion rapide mais comprenant à peu près l'essentiel, you can do it Claire.
11h55 : Il vous reste tout juste 5 minutes ! OUI ON SAIT BORDEL !!! Il faut que je relise, il faut que je reliiiiiiiiiise, merde merde merde j'aurais jamais le temps de voir si j'ai fait de fautes ! Zen.
11h56 : C'est moi ou j'ai vraiment écrit comme un pied ?
11h58 : Bon, relecture trèèès vite faite, mais on a qu'à dire que j'ai pas fait beaucoup de fautes. Rangeage. Discutage rapide avec deux trois camarades restant dans la salle. Bon évidemment ils ont tous pris le commentaire. Je sors, je tombe sur ma prof : maaaadaaaaaame, c'était pas trop risqué de prendre la dissert' ?? Parait que non.
Quand je pense, que j'ai passé l'année entière à me dire "t'façon, je prendrais jamais la dissert' au bac, j'en ai fait q'une dans ma vie et je sais même pas faire un plan". La vie c'est fou.
Lundi 11 juin 2007 à 21:01
Check-list :
Bouteille d'eau. Ok.
Barre de céréales à l'abricot. Ok.
Mouchoir. Ok.
Convocation. Ok.
ID Card. Ok.
Tout va bien.J'ai ma bouteille en plastique. Ma bouteille qui a vu Djokovic et Safin à Bercy. Ma bouteille qui a fait du shopping à Orléans. Ma bouteille qui s'est tranquillement vautrée dans plusieurs salles de cinéma parisiennes. Ma bouteille que j'ai emmenée en compétition. Ma petite bouteille avec le bouchon en plastique rouge. Demain matin elle sera là, juste à côté de moi, elle me regardera droit dans les yeux et elle me dira :
"Claire, j'te kiffe, tu vas cartonner mon petit bouchon". Et moi je lui répondrais :
"T'inquiètes paupiète".
C'est bon Charlie Alpha Tango, paré au décollage.
[Edit : La trousse, merde, j'ai oublié la trousse]
Lundi 28 mai 2007 à 19:57
Je rêve, je rêve, je rêve. Que m'arrive-t-il ?! J'ai bossé mes maths pendant 5 heures aujourd'hui !! Mais comment le temps a-t-il pu passer si vite ? Enfin je veux dire, c'est pas moi qui ai fait ça là, j'ai pas pu passer 5 HEURES de ma journée à faire des maths ! N'empêche, je suis forte mentalement quand même si c'est vraiment moi qui ai révisé mes 9 chapitres et refait mes 9 DS. Bon ok, c'est bien parce qu'on a tout le programme à réviser pour mercredi, qu'en plus il fait un temps de merde et que re-en plus il pleut aussi Porte d'Auteuil, donc pas de Roland Garros. Nan mais franchement 5 heures, je suis malade quoi. En tout ce temps j'ai forcément perdu un tas de neurones ! Quand je pense que j'était consciente en bossant mes maths, non mais où va le monde là. Sans compter qu'hier j'avais déjà passer 2h à relire tous les chapitres. En plus je suis sûre que je vais même pas avoir 14, et que je me serais fait chier 7 heures pour avoir une note qui va me baisser ma moyenne. Donc voilà, c'est malin, d'une j'ai TROP bossé et de deux je vais être obligé d'avoir une super note qui déchire tout sinon je vais être supra-déçue et j'aurais la désagréable impression d'avoir perdu mon temps. Desfois je me demande si c'est pas plus simple de pas réviser, parce qu'on se contente largement d'un douze, voire même d'un petit dix.
Bref. Ne faisons pas de mauvais esprit. J'ai bossé 7 heures, 7, c'est un bon chiffre, grande puissance magique et tout et tout. Je me souviens de touuuut dans les moindres détails. J'ai mis toutes les chances de mon côté, et avec ça, je suis capable d'avoir au moins 18, faciiiile. Et mardi je me couche à 19h30 pour être en forme.
C'est ça ouais, il suffit d'y croire.