Aujourd'hui j'ai été nagé avec le lycée. J'ai fait des maths. J'ai mangé un truc trop bon à la cantine qui s'appelle un feuilleté au chèvre. J'ai pu saisir quelques minutes de discution avec une personne qui m'est très chère, ce qui m'a donné la banane. J'ai donné un cours de natation aux 6-8ans. J'ai fait de la philo. J'ai réfléchi à l'art plastique. J'ai regardé les sites des écoles d'archi en laissant mon esprit se faire des films. J'ai écrit des trucs sur des bouts de papiers. J'ai réfléchi et je me suis posé des questions existencielles.
Mon Dieu que j'aime ma vie.
Vendredi 30 novembre 2007 à 22:19
Dimanche 18 novembre 2007 à 12:56
Je suis en train de me rendre compte de l'énorme chance que j'ai : je sais ce que je veux faire après le BAC. Ou du moins j'en ai la forte illusion.
Je parcours depuis 20minutes le site d'une école d'architecture, et à chaque phrase de la plaquette, des frissons me traversent le corps, et une petite voix ne cessent de répéter dans ma tête : oui, c'est ça que je veux faire plus tard, je veux apprendre ça, je veux vivre comme ça, je veux pouvoir développer ces capacités là, c'est comme ça que je m'épanouirais.
C'est une quasi certitude. Je dis bien quasi, parce qu'il y a toujours ce piège qui consiste à désirer les choses, uniquement parce qu'on ne peut pas les atteindre au moment présent.
Mais tant est que ce piège existe, je me refuse de croire que mon projet d'avenir n'est pas le bon. J'ai envie de croire que la voie sur laquelle je m'engage est la bonne. D'ailleurs, je crois dur comme fer que c'est une voie qui me plait et qui me correspond, et que c'est celle là même qui me donnera l'opportunité d'exercer un métier que j'aime.
Cette perspective m'emplie de sensations exaltantes et totalement indescriptibles.
Limite j'ai les larmes aux yeux tellement tout ça déborde de moi.
Je parcours depuis 20minutes le site d'une école d'architecture, et à chaque phrase de la plaquette, des frissons me traversent le corps, et une petite voix ne cessent de répéter dans ma tête : oui, c'est ça que je veux faire plus tard, je veux apprendre ça, je veux vivre comme ça, je veux pouvoir développer ces capacités là, c'est comme ça que je m'épanouirais.
C'est une quasi certitude. Je dis bien quasi, parce qu'il y a toujours ce piège qui consiste à désirer les choses, uniquement parce qu'on ne peut pas les atteindre au moment présent.
Mais tant est que ce piège existe, je me refuse de croire que mon projet d'avenir n'est pas le bon. J'ai envie de croire que la voie sur laquelle je m'engage est la bonne. D'ailleurs, je crois dur comme fer que c'est une voie qui me plait et qui me correspond, et que c'est celle là même qui me donnera l'opportunité d'exercer un métier que j'aime.
Cette perspective m'emplie de sensations exaltantes et totalement indescriptibles.
Limite j'ai les larmes aux yeux tellement tout ça déborde de moi.
Dimanche 21 octobre 2007 à 22:05
C'est un peu inexplicable mais autant profiter des moments de plénitude quand ils se présentent à nous. Parce que même si la sensation de bonheur absolu est d'origine non identifiée, c'est quand même trop bien de manger du chocolat noir-café en écoutant No surprise de Radiohead, en ayant confiance en l'avenir et plus prochément en ma semaine qui vient. Se sentir genre un peu invincible et puis rigoler en écoutant Juanes-adios le pido parce qu'on repense à tous les bons moments associés à cette chanson, et par extension on repense à cette journée qui contre toute attente était plutôt pas mal du tout. Noter qu'on a la chance d'être entourée de nageurs maitrisant à mon goût parfaitement l'art du cocktail entre sarcasme et gentillesse. Se rappeler de plein de bons souvenirs et les transformer en énergie positive. Retrouver cette volonté d'aller de l'avant.
Je note je note.
Je note je note.
Il était temps, une semaine de plus et je devenais aigrie à force de me plaindre.
Lundi 1er octobre 2007 à 18:02
Je crois que la pluie me rend gaie. Je sors de cours, mon ipod dans les oreilles, et il se met à pleuvoir. Des grosses gouttes. Et il fait lourd. Tout comme j'aime. En plus c'est Gnarls Barkley dans mon ipod, ça me fait penser aux vacances. Quand on étaient dans la voiture tous serrés et que c'était grisant de rouler, rouler, rouler. Il se met à pleuvoir de plus en plus fort, et plus il pleut mieux je me sens. J'ai envie de ralonger le chemin, de raccourcir mes pas. Le hasard de mon ipod fait bien les choses, il me fait écouter Amélie Poulain et puis Happy Ending de Mika. Alors je lève la tête en regardant les nuages, je ralentis le pas, et tout un tas de choses bien me viennent en tête. J'arrive pas à déloger ce sourire qui est venu se scotcher en dessous de mon nez. J'ai juste l'impression d'être bien. D'avoir confiance pour la suite. Bien dans ma tête. Et j'ai comme une énorme envie d'arrêter le temps. Juste là, maintenant, tout de suite. Et de faire prendre vie à toutes les choses agréables auxquelles je pense, comme ça sous mes yeux.
Mercredi 26 septembre 2007 à 13:34
Ce matin c'était spé chimie à côté de Guillaume, et même que la chimie c'est bien surtout quand on fait des TP rigolos avec du citron et du jus d'orange. Ensuite c'était philo avec un prof toujours aussi interessant et toujours aussi charmant. Ensuite c'était cantine avec les copines, "et puis nan d'abord arrête de dire ça je te dis que c'est pas obsessionel avec le prof de philo". Dans une heure c'est cinéma avec copine Céline, même qu'on va voir Rémy le rat. Après ça sera mon premier cours de dessin, et j'ai pas de boulot pour demain à part un controle d'Allemand. Là il fait très froid, je suis rentrée chez moi avec un sourire scotché aux lèvres pendant tout le chemin, les Red Hot me chante "we are the ones that will make you feel better". Et je suis heureuse comme une gamine.