Mercredi 8 novembre 2006 à 14:53

J'ai fini mon Anglais.

" Would you be ready, if necessary, to go and work in another country ? Give your reasons. "

Sujet bateau, certes. Mais tellement cool.

Il fallait choisir un pays, j'ai pris l' Angleterre.

Conclusion, je me rend compte que j'aime l' Angleterre, so much.

Sa pluie, son humour, ses groupes de rock et son musée d'art moderne.

Et les cute students de Cambridge, not least.

Dimanche 5 novembre 2006 à 18:18

Moment critique.

Oui parce que je suis tellement bien là, devant mon ordi, à écouter de la bonne musique, et à faire un p'tit tour sur tous vos blogs.

Mais la culpabilité me ronge. Parce que ça fait 4 jours que je suis rentré de vacances, 4 jours où j'aurais du bosser d'arrache pied, et ça fait 4 jours que je me dit tous les soirs "allez demain je m'y met". Et je m'y suis pas mise. On est dimanche, il est 18h15. Hmm. Conclusion : il semblerait que j'aime vivre dangeureusement.

Je regarde mon réveil avec des envies de meurtre, parce que je sais que demain il va commettre l'irréparable : sonner à 6h45.

J'ai l'impression que tous ça n'est qu'une grosse blague.

Les cours reprennent demain - Oué c'est ça fait moi rêver, j'la connais ta blague.

Au fait, t'as fait ta dissert' pour dans une semaine - ah ah ah tu veux me faire croire que c'est à rendre pour dans une semaine alors que je l'ai même pas commencée ?! trop drole !

La vérité, c'est que JE VEUX PAS . JE VEUX PAS Y ALLER. Pas demain... laisser moi encore un peu de temps avant de revenir à la réalité... genre deux trois mois, pas plus...

Sioupléééééé.

[ C'est pas que je suis une grosse flemmasse qui n'as pas envie de travailler hein, pas du tout. Mais c'est juste que... voila quoi. ]

Dimanche 5 novembre 2006 à 17:15

Continuons dans la série "vacances tennistiques".

Dans la famille Masters Series, je voudrais Bercy.

Trois jours de folie au palais omnisports. Mon Dieu que c'était bien. Du tennis, du tennis et encore du tennis. De 11h à 0h. Des fous rires, des blagues pas drôles, des photos flous, un appareil photo capricieux et des vidéos inintéressantes mais qu'on gardera toujours, comme ça, pour le souvenir. Des points gagnants, une ambiance electrique, explosive, euphorique, des mains toute rouges, des cris de joie, de frustration, des applaudissements et tellements de trucs encore...

Ont défilé sous mes yeux, entre beaucoup d'autres :

Paul-Henri Mathieu deux fois, Xavier Malisse, Sebastien Grosjean deux fois, Tommy Robredo, Christophe Rochus, José Acasuso, Nicolas Almagro, Jonas Bjorkman, Kristof Vliegen, Florent Serra, Julien Benneteau deux fois, Fabrice Santoro en simple et en double, Fernando Gonzales, Novak Djokovic, Tomas Berdych, Olivier Rochus, Igor Andreev, Gael Monfils, James Blake, Arnaud Clément deux fois en simple et une fois en double avec LLodra, Nicolas Massu, Fernando Verdasco, Michael LLodra en simple, Richard Gasquet, Nicolas Mahut, Robin Soderling et enfin Dieu parmis les Dieux, Marat Safin, deux fois s'il vous plait (et même que les deux fois il a gagné)

Les meilleurs matchs étaient, comme d'habitude, ceux de Paulo qui a un réel don pour mettre le feu au central, et ceux de Safin, parce que ce mec, d'une il est magnifique, imposant enfin tout ce que vous voulez, et de deux quand vous le voyez jouer, c'est toujours l'ascenceur émotionnel, parce qu'il est cabable de vous sortir des supers coups qui vous font sautez sur votre siège et vous exclamez "aaahhhh j'aime ce mec il est vraiment trop fort !!", mais 5 minutes après, il joue comme une merde, à foutre les balles dehors ou dans le filet et là c'est plus que de la frustration, c'est de la desespérance "putain mais ce mec est grave, je le déteste, il y a 5 minutes il jouait comme un Dieu..."

L'inconvénient de rester trois jours de suite à Bercy, et quasiment à la même place en plus, c'est qu'on a la fâcheuse impression d'être chez soi au bout du deuxième jour. Et qu'apres, quand on se leve le matin, on a l'impression qu'on va prendre le métro et se poser sur le central toute la journée. Mais NON ! La vie est trop cruelle et tout les bonnes choses ont une fin, il faut donc se contenter de la télévision. Chose impossible. Essayer donc de regarder le tennis à la télé après avoir passé 3 jours DANS la télé. "Nan mais il est nul ce caméraman il regarde pas la même chose que moi ! Et puis je vois mal mn p'tit juge de ligne que j'aimais bien là. Et puis y'avait pas de pub là bas hein !! Rhoo comment ça ils nous montrent pas Arnaud Clément entrain de changer de t-shirt ?! Bande d'incapables..."

Franchement après ça, la télévision a un gout amer. C'est sûr que c'est beaucoup moins drôle de faire la OLA toute seule sur son canapé, ou même de scander "ALLEZ !! PAULO !! TES SUPPORTERS SONT LA !! " puisque de toutes façons, personne ne vous entend à part votre mère qui fait son repassage et qui aimerai bien entendre la télé...

[ oui le grand truc blanc là, c'est Marat ]

Vendredi 3 novembre 2006 à 20:06

Roland Garros.

Normalement, rien qu'à l'évocation de ces deux mots, je me met à sourire bêtement et à ouvrir grand les yeux, comme une gamine devant ses cadeaux de Noël.

Parce que Roland Garros, c'est mythique. C'est même la grande classe.

Et même que Dimanche dernier, j'ai fait une visite guidée de Roland Garros, avec le Tenniseum. Waow.

C'était bizarre. Même un peu triste. Parce qu'il fesait gris, il fesait froid et il y avait des feuilles mortes dans les allées vides. On entendait le bruits des voitures passant sur l'avenue de la porte d'Auteuil. J'avais l'impression d'être transporté dans un autre temps. Une époque révolue. Comme si je visitais les ruines du stade et que le guide nous comptais l'histoire de tous ces champions qui jadis, ont fait les belles heures du tennis.

On a visité les vestiaires et les salles de presse. C'était bien, presque irréel même. Voir les guichets d'acceuil des joueurs, ces fauteuils vides et ces rangées de casiers vides également, en imaginant Rafael Nadal entrain de sautiller avant d'entamer son match, Arnaud Clément entrain de se faire masser (baaaave) ou bien Mario Ancic assi dans les fauteuils en toile verte, entrain de regarder un match sur les écrans des vestiaires. Imaginer LLodra entrain de faire une blague à Grosjean. Imaginer Safin en interview avec tous ces journalistes trépignant sur place la main levée.

On a pris le même chemin que les joueurs pour rentrer sur le central. Essayer de sentir la tensions des joueurs avant leur match, les regards qui se croisent, plein de défi. Imaginer les agents en costard parlant dans leur talkie-walkie. Et enfin ouvrir la porte et s'imaginer le central plein à craquer, le speaker qui annonce votre nom et la foule qui vous acclame sous un soleil tapant.

Mais, en cette fin d'octobre, il n'y avait rien de tout ça. Heureusement que j'ai l'imagination particulièrement fructueuse.

Il n'y avait pas de terre battue sur le central, juste des restes. Il n'y avait pas non plus les drapeaux en haut des gradins sur fond de ciel bleu. Il n'y avait pas Laurent Luyat et Cédric Pioline sur la terrasse. Il n'y avait pas ces milliers de personnes dans les gradins. Il n'y avait pas ce brouhaha ambiant dans les allées, pas non plus les cris et les applaudissements qui ponctuent la fin de chaque point. Il n'y avait pas l'ambiance survoltée du central, les exclamations de la foule quand le joueur rate un smatch, l'euphorie de la Ola.

Mais quand on a visité le Tenniseum, grace aux vidéos, toute la chaleur et l'esprit des Internationaux de France est revenue. Cette ambiance estivale et festive si particulière, ces moments de joie, de deception ou de frustration intense. C'était vraiment génial. Voir la coupe des mousquetaires juste en face de nous, voir les images de tous les vainqueurs brandissant cette coupe se former dans nos têtes, Nadal, Gaudio, Agassi, Noah, Kuerten, Ferrero, et bien d'autres. Imaginer Henri Cochet et René Lacoste avec leur raquette en bois et leur pantalon a pinces, Suzanne Lenglen avec sa jupe longue. Revivre Roland Garros 2006 avec l'expo des plus belles photos. S'attarder devant les photos de Federer, Nadal et tous les autres. Ceux qui font les heures de gloire du tennis, et qui n'ont pas fini de briller. Ceux que mes enfants verront comme moi je vois Björn Borg et John Mc Enroe. Ceux qui auront un article dans la rubrique "c'était il y a 15 ans" de l'Equipe...

Jeudi 2 novembre 2006 à 18:14

Déjà.

Finies.

5 jours géniaux. Des journées à rallonges. Remplies. Ou pas. Mais tellement biens !

Vendredi soir, gare d'Austerlitz. Les gares je trouve ça cool. D'une, les gares parisiennes sont belles, avec leurs façades et leurs charpentes en fer forgé. De deux, c'est animé, il se passe toujours plein de trucs. Des retrouvailles, de la panique, des gens pressés, stressés, nerveux, fatigués, des groupes de 10 mille personnes avec les gosses qui trainent... "naaaan pas par là les enfants! - allé ça suit derrière ! - *machin* pas par là !! a gauche !! attention le monsieur avec la valise ! nan mais regarde un peu où tu met les pieds ! rroooo, c'est pas possible ! "

Enfin je retrouve ma cousine, on sort de la gare, traverse le pont sur la Seine pour rejoindre la gare de Lyon. "Bon alors mappy il a dit 4 minutes pour traverser le pont, je suis sure qu'on peut faire mieux ! t'es prête, top chrono "

La gare de Lyon c'est grand. Et c'est encore plus drole que la gare d'Austerlitz. Enfin bref. On retrouve Laura, plantée au milieu de la gare, nous attendant sagement avec son gros sac de voyage. Même que y'a des gens biens à la gare de Lyon. "hey vous savez quoi ! Ils ont appelé Marat Safin à l'accueil tout à l'heure dans le haut parleur ! - Comment ça, tu veux dire Marat Safin, le vrai, le grand, le magnifique, le joueur de tennis là ?! - Bah oui jpense ! - Mon dieu mais pourquoi tu t'es pas précipité à l'accueil ?!?? "

Retrouvailles, métro, changement, métro, marche, arrêt deux minutes avant la tendinite de l'épaule, marche, maison. Montrouge, l'immeuble avec les volets bleus, et l'odeur de la cave du Jura quand on rentre dans le hall. Premier étage de l'escalier en bois qui grince. Duplex chéri et accueillant. Tapis, moquette et parquet. Courses express, diner trop bon, guacamol dégeulasse, blinis parfaits.

Le lendemain, on a merdé, on a pas pu rentrer à l'expo Doisneau. Trop de monde. Tant pis, Notre-Dame était belle, il faisait bon, le ciel était bleu. Y'avait du monde dehors, des jeunes, des parisiens, des touristes. Un peu de tout.

Dimanche, visite guidée de Roland Garros, je suis trop forte, je l'aurais parié. je crois que je vais faire un petit article dessus.

Rangeage, Valises, marche, arrêt avant la tendinite de l'épaule, marche, métro, changement, métro, overdose de métro, mais métro quand même. Sortie, froid, marche, record de vitesse battu, record de puanteur dans Alfortville aussi. Ouverture de la porte plus que longue et laborieuse, montée difficile des 4 étages. Nous voila,haletantes, chez mon parrain, qui nous a laissé l'appart'. En fait j'aime pas trop cet appart'. Au niveau de l'espace il est cool, mais il est super sombre, et c'est le bordel total. Y'a des millions de trucs qui trainent, de la vaisselle pas faite dans l'évier, des cartons pleins la baignoire. C'est une vrai caverne d'Ali Baba en même temps, parce que sa femme est chinoise, et elle est styliste. Cela implique des fringues partout dans la maison, des cartons pleins de petits machins qui viennent de Chine, enfin bref, le bordel. En plus de ça, ils nous ont pas dit comment on allumait le chauffage. L'horreur.

Lundi, mardi, mercredi, le top du top.Master series de Bercy. Toute la journée, non-stop 11h-23h30. Mon dieu que j'aime le tennis. La suite dans un prochain article. (han-la-la le suspeeens)

Et enfin jeudi matin, départ, trop tôt. Marche, record de vitesse battu encore une fois, froid, bout du nez congelé, marche, métro, changement, métro, gare, compostage, au revoir, marche, montage dans le train, posage. Pfiou.

FIN

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