Hier l'entrainement ça m'a fait un bien fou. Je me suis fait mal mal mal, et j'ai bien nagé. Réflexion faite, je préfère largement l'entrainement au compétition.
Sinon je suis une grosse quiche au volley, j'ai des bleus sur l'avant bras droit à cause de faire des service qui ne rentrent même pas dans le terrain. Mais je ne suis pas la seule, c'est déjà ça. Et puis bon, avec mon 20 en natation et mon 15 en athlé, je ne me fais pas trop de souci pour ma moyenne de sport au bac...
La douche froide des vestiaires du gymnase ne m'a jamais fait autant de bien.
J'ai envie d'été et de ciel bleu. Et de jupe, et de manche courtes, et de vent frais de printemps.
J'ai fait beaucoup de rêves cette semaine. Et j'ai comme l'impression qu'il y avait un sujet récurrent dedans, ou comment quelque chose dont on avait pas envie de se préoccuper en ce moment réapparait à travers les rêves. La vie est bien (ou mal dans ce cas ?) faite.
Des millions de choses à faire, l'art plastique, les dossiers d'archi, le dossier de logements bourse blablabla, les lettres de motivation, les projets de vacances (parce que oui, il faut bien y penser aussi, y'a pas que le bac au mois de juin), et puis accessoirement les cours... Toujours le même constat : donnez moi des journées de 36 heures, ou de semaines de 10 jours, je sais pas mais donnez moi du TEMPS !!
J'ai eu une supergéniallissime note en philo, et WAOU comme je suis contente. En plus j'ai encore augmenté ma moyenne, par je ne sais quel miracle. J'attends surtout les appréciations en fait, pour m'empresser d'envoyer mes dossiers aux écoles d'archi. Genre j'exhibe mes bulletins, trop fière la fille.
Hier soir on voyait les étoiles et j'avais envie d'être dans le Jura, allongée dans l'herbe à regarder les étoiles, comme tous les étés.
Ça devient une habitude je crois, la semaine je me dis que je vais travailler le week end, que je vais tout bien réviser, que je vais m'avancer, que je vais faire l'art plastique. Et tous les week end c'est pareil, je glande, je dors, je me lève à midi, et je ne suis pas motivé pour travailler. Le pire c'est que j'ai trop de scrupules à ne rien foutre, mais c'est juste plus fort que moi, ça ne veux pas.
Il faut absolument que je trouve des gens pour aller voir Dionysos en concert au mois d'avril. Et que je rajoute Matthias Malzieu à la liste des hommes de ma vie.
Samedi 1er mars 2008 à 19:49
Samedi 23 février 2008 à 21:05
J'ai vu Sweeney Todd au cinoche, et c'est un fait Tim Burton est toujours aussi barré. Mais là encore plus ! Bref, Tim Burton est définitivement une valeur sûre en ce qui me concerne, il sait nous transporter dans son univers aussi particulier, et j'adhère !
En ce qui concerne les acteurs, Johnny Depp est toujours aussi magnifique, même en barbier sanguinaire. En plus il chante bien ce bougre. Helena Boham Carter, AH HELENA. Si je faisais une liste des femmes de ma vie, elle serait dedans. Elle est tout simplement géniale, un brin folle, avec ses scénarios d'amoureuse transie.
A part ça, ce film est débordant de méchanceté, et on se laisse prendre au jeu, ça en devient drôle, voir même jouissif. Limite à la fin j'étais sur mon siège, plissant les yeux d'un regard mesquin "Hmmm oui, tranche lui la gorge ! Fou la dans le four OUI vas YYYY !". Bref. Sweeney Todd, c'est gore mais c'est bien ! A part que je ne mangerais plus de tourtes avant un petit bout de temps...
Sinon j'ai aussi vu Persepolis. Et je sais pas si c'est la fatigue ou quoi, mais j'ai l'impression d'avoir pleuré pendant les 3/4 du film. Mais j'ai aussi beaucoup rigolé. Ce film est juste une petite merveille. Marjane Satrapi sera aussi sur la liste des femmes de ma vie. En fait, j'ai pas envie de vous en parler, j'ai juste envie de vous dire qu'il FAUT le voir. Bon, maintenant j'ai juste un peu la haine contre le genre humain, mais je le vis bien. C'est dingue, car un film d'animation m'interpelle plus que ce que je lis dans les journaux ou que je vois à la télé. Je pense que c'est le fait qu'on s'attache aux personnages, ça rend le tout plus humain. C'est quand même bizarre de se dire qu'on se sent vachement moins concerné lorsqu'on entend tous les jours ce qu'il se passe partout dans le monde, que lorsque qu'on voit des films. C'est triste de se dire que ça en est devenu limite banal pour qu'on ai besoin de l'art, voir même de la fiction pour se rendre compte de l'aspect horrible de la situation.
Bref, Persepolis c'est bien.
J'ai vu Paris, de Cédric Klapisch il y a quelque jours. Je crois que lui aussi devient une valeur sûre à mes yeux. Et puis bon, avec un casting pareil, même avec un scénario à mon avis un peu moins bon que ses précédents films, comment faire un mauvais film ? Ah, Fabrice Luchini, Romain Duris, Juliette Binoche, Mélanie Laurent, Albert Dupontel, Karin Viard, François Cluzet, je vous aime !
Pour dire vite, c'est un film qui parle un peu de mort, mais aussi et surtout de la vie. Et les fims de Klapisch me donnent envie de vivre. J'en ressort toujours avec un élan au coeur, qui me donne envie de crier que je suis en vie, qui me donne envie de courir, de vivre à 100 à l'heure et de profiter. Rien que pour les tranches de vies émouvantes qu'il présente, ce film vaut le coup. Je ne vais pas vous surprendre en vous disant que ce film m'a arraché ma petite larme (en même temps, suis-je vraiment une référence ?). La musique est bien, Klapisch maîtrise l'art des silences et des plans significatifs.
En deux mots : j'aime.
En ce qui concerne les acteurs, Johnny Depp est toujours aussi magnifique, même en barbier sanguinaire. En plus il chante bien ce bougre. Helena Boham Carter, AH HELENA. Si je faisais une liste des femmes de ma vie, elle serait dedans. Elle est tout simplement géniale, un brin folle, avec ses scénarios d'amoureuse transie.
A part ça, ce film est débordant de méchanceté, et on se laisse prendre au jeu, ça en devient drôle, voir même jouissif. Limite à la fin j'étais sur mon siège, plissant les yeux d'un regard mesquin "Hmmm oui, tranche lui la gorge ! Fou la dans le four OUI vas YYYY !". Bref. Sweeney Todd, c'est gore mais c'est bien ! A part que je ne mangerais plus de tourtes avant un petit bout de temps...
Sinon j'ai aussi vu Persepolis. Et je sais pas si c'est la fatigue ou quoi, mais j'ai l'impression d'avoir pleuré pendant les 3/4 du film. Mais j'ai aussi beaucoup rigolé. Ce film est juste une petite merveille. Marjane Satrapi sera aussi sur la liste des femmes de ma vie. En fait, j'ai pas envie de vous en parler, j'ai juste envie de vous dire qu'il FAUT le voir. Bon, maintenant j'ai juste un peu la haine contre le genre humain, mais je le vis bien. C'est dingue, car un film d'animation m'interpelle plus que ce que je lis dans les journaux ou que je vois à la télé. Je pense que c'est le fait qu'on s'attache aux personnages, ça rend le tout plus humain. C'est quand même bizarre de se dire qu'on se sent vachement moins concerné lorsqu'on entend tous les jours ce qu'il se passe partout dans le monde, que lorsque qu'on voit des films. C'est triste de se dire que ça en est devenu limite banal pour qu'on ai besoin de l'art, voir même de la fiction pour se rendre compte de l'aspect horrible de la situation.
Bref, Persepolis c'est bien.
J'ai vu Paris, de Cédric Klapisch il y a quelque jours. Je crois que lui aussi devient une valeur sûre à mes yeux. Et puis bon, avec un casting pareil, même avec un scénario à mon avis un peu moins bon que ses précédents films, comment faire un mauvais film ? Ah, Fabrice Luchini, Romain Duris, Juliette Binoche, Mélanie Laurent, Albert Dupontel, Karin Viard, François Cluzet, je vous aime !
Pour dire vite, c'est un film qui parle un peu de mort, mais aussi et surtout de la vie. Et les fims de Klapisch me donnent envie de vivre. J'en ressort toujours avec un élan au coeur, qui me donne envie de crier que je suis en vie, qui me donne envie de courir, de vivre à 100 à l'heure et de profiter. Rien que pour les tranches de vies émouvantes qu'il présente, ce film vaut le coup. Je ne vais pas vous surprendre en vous disant que ce film m'a arraché ma petite larme (en même temps, suis-je vraiment une référence ?). La musique est bien, Klapisch maîtrise l'art des silences et des plans significatifs.
En deux mots : j'aime.
Samedi 23 février 2008 à 20:11
Oh joie les week-end de compétition interrégionale-qui-se-passe-dans-ta-région-comme-ça-t'as-l'impression-que-c'est-
tout-près-ouaiiiiiis.
Mais en fait non.
Petit scénario vite fait : hier départ 14h, arrivé 20 minutes avant la fin de l'échauffement (oh ouiiii le centre ville et ses interdictions de tourner à gauche), début des épreuves 16h.
Temps d'attente entre la fin des séries des 50 mètres et le début des finales : au moins mille ans. Enfin juste une heure et demi dans un minibus, qui plus est entre 18 et 19h30. "Arnauuuuuuuuuuuuud on va au Fleunch on a faim ! Allez, s'il te plaît ! Fleunch ! - NON. "
Début des finales 20h, touvabien. Back home 22h23 à la pendule du four, encore mieux. Fatigue, faim, constant nullité au niveau des temps, trois spaghetti dur qui se battent en duel (mes parents n'ont toujours pas compris que je pourrais manger trois camions après avoir nagé.)
Ajoutons à cela les vannes que je me suis prises dans la tête non-stop 16h-22h, parce que oui, seule fille au milieu de six gars, c'est limite réglementaire de s'en prendre plein la gueule. Au début ça va, je prend sur moi, mais quand en plus je fais des vieux temps, que je suis fatigué, que j'ai pas envie de nager, que je n'ai absolument pas confiance en moi, et que j'ai faim, alors là c'est la crise. Oui oui avec des phrases assassines qui tournent en boucle dans ma tête, et les larmes que j'essaye de cacher, parce que bon, j'ai ma dignité quand même.
Et c'est là que j'en arrive au constat n° 1 : si il y a bien un besoin que je n'arrive pas à dominer, c'est bien la faim. Je suis esclave de ma faim. Dès que j'ai faim, d'une j'ai mal à la tête, mal au ventre blablabla, mais au delà des symptômes physiques s'ajoute d'autres facteurs beaucoup plus nuisibles : je commence à être de très mauvaise humeur, tout me fait chier, je trouve que tout le monde est con, j'ai envie d'envoyer tout le monde se faire voir, la moindre question idiote ou réflexion un peu déplacée m'agace au plus haut point.
Constat n°2 : Si à cela s'ajoute la fatigue, c'est le drame. Parce que quand je suis fatigué et que quelquechose m'énerve, ou que quelquechose me stresse, ou même quand je n'ai pas réussi à faire quelque chose, les larmes sortent quasiment à chaque fois. Et c'est un truc super vicieux parce que je m'en veux de pleurer pour un truc aussi minable, aussi absurde et aussi minime. Donc je me trouve nulle, faible, pitoyable, je me rabaisse encore plus. Donc j'ai d'autant plus envie de pleurer. Cherchez l'erreur. Et comme ce sont le genre de crises qui arrivent à des moments où il est délicat de pleurer, j'essaye de me retenir, ma bonne conscience me dit "Zen Claire , retient tes larmes, calme toi", et ma mauvaise conscience me dit " T'façon t'es trop naaaaaze, t'es nulle, t'es moche, tu sers a rieeeeeeeeen, aller vas y pleure comme ça tu seras encore plus pitoyable !", et à force d'essayer de me retenir, ça me donne encore plus envie de pleurer. C'est toujours le côté obscur qui l'emporte, bizarrement. J'ai donc la larme facile.
Constat n°3 : Quand ça va mal, ça va encore plus mal. Le moindre petit élément déclencheur associé à la fatigue et à la faim se transforme en une crise de larmes et une grosse remise en question. En tout cas, chez moi. Là je me demande comment ça se fait que je réagisse comme ça pour une chose aussi bête, comment ça se fait que je perde toute confiance en moins face à certaines situations, comment ça se fait que je ferme ma gueule alors qu'avant j'avais plus de répondant ? Est ce que je deviendrais faible ? Est ce que je suis trop exigeante avec moi-même ? Pourquoi leurs réflexions me vexent à ce point ? Pourquoi j'arrive pas à le prendre avec humour, comme avant ? Pourquoi est ce que j'attache tellement d'importance au regard des autres ? Et bordel pourquoi je pleure au moindre problème ?! C'est quoi le truc là, j'ai des désirs inconscients à exorciser ?! C'est ça, je refoule trop peut-être.
Conclusion : demain, j'appelle Freud. Ensuite je me prescris des séances de pleurs tous les soirs, pour vidanger.
Sinon, ce matin je me suis levée à 6h10, j'ai nagé à 11h52, j'ai fait un temps pourri mais alors vraiment pourri, comme ça m'étais pas arrivé depuis 2 ans. Et en plus c'était mal nagé. Je me rend compte que j'aime plus assez les compétitions pour devoir me faire littéralement CHIER tout un week-end pour faire des temps de merde, n'ayons pas peur des mots. ( Et là je sens les larmes qui pointent parce que "ouiiiii je suis faible, j'abandonne ! ") Enfin bon merde, 3 ans que je rame, que je régresse même, et que toute cette histoire me donne quelques remords déjà évoqués...
Edit post-relecture (d'où le titre ) : C'est dingue, l'impression de ma dualité interne se confirme dans mes écrits. J'ai vraiment l'impression que deux entités se battent en moi, ,et que moi, je subis. Mais au fond qu'est ce que le moi ? AAAAAAAAAAH faut que j'arrête la philo !!!! ( genre la fille complètement torturée par ses démons intérieurs...)
tout-près-ouaiiiiiis.
Mais en fait non.
Petit scénario vite fait : hier départ 14h, arrivé 20 minutes avant la fin de l'échauffement (oh ouiiii le centre ville et ses interdictions de tourner à gauche), début des épreuves 16h.
Temps d'attente entre la fin des séries des 50 mètres et le début des finales : au moins mille ans. Enfin juste une heure et demi dans un minibus, qui plus est entre 18 et 19h30. "Arnauuuuuuuuuuuuud on va au Fleunch on a faim ! Allez, s'il te plaît ! Fleunch ! - NON. "
Début des finales 20h, touvabien. Back home 22h23 à la pendule du four, encore mieux. Fatigue, faim, constant nullité au niveau des temps, trois spaghetti dur qui se battent en duel (mes parents n'ont toujours pas compris que je pourrais manger trois camions après avoir nagé.)
Ajoutons à cela les vannes que je me suis prises dans la tête non-stop 16h-22h, parce que oui, seule fille au milieu de six gars, c'est limite réglementaire de s'en prendre plein la gueule. Au début ça va, je prend sur moi, mais quand en plus je fais des vieux temps, que je suis fatigué, que j'ai pas envie de nager, que je n'ai absolument pas confiance en moi, et que j'ai faim, alors là c'est la crise. Oui oui avec des phrases assassines qui tournent en boucle dans ma tête, et les larmes que j'essaye de cacher, parce que bon, j'ai ma dignité quand même.
Et c'est là que j'en arrive au constat n° 1 : si il y a bien un besoin que je n'arrive pas à dominer, c'est bien la faim. Je suis esclave de ma faim. Dès que j'ai faim, d'une j'ai mal à la tête, mal au ventre blablabla, mais au delà des symptômes physiques s'ajoute d'autres facteurs beaucoup plus nuisibles : je commence à être de très mauvaise humeur, tout me fait chier, je trouve que tout le monde est con, j'ai envie d'envoyer tout le monde se faire voir, la moindre question idiote ou réflexion un peu déplacée m'agace au plus haut point.
Constat n°2 : Si à cela s'ajoute la fatigue, c'est le drame. Parce que quand je suis fatigué et que quelquechose m'énerve, ou que quelquechose me stresse, ou même quand je n'ai pas réussi à faire quelque chose, les larmes sortent quasiment à chaque fois. Et c'est un truc super vicieux parce que je m'en veux de pleurer pour un truc aussi minable, aussi absurde et aussi minime. Donc je me trouve nulle, faible, pitoyable, je me rabaisse encore plus. Donc j'ai d'autant plus envie de pleurer. Cherchez l'erreur. Et comme ce sont le genre de crises qui arrivent à des moments où il est délicat de pleurer, j'essaye de me retenir, ma bonne conscience me dit "Zen Claire , retient tes larmes, calme toi", et ma mauvaise conscience me dit " T'façon t'es trop naaaaaze, t'es nulle, t'es moche, tu sers a rieeeeeeeeen, aller vas y pleure comme ça tu seras encore plus pitoyable !", et à force d'essayer de me retenir, ça me donne encore plus envie de pleurer. C'est toujours le côté obscur qui l'emporte, bizarrement. J'ai donc la larme facile.
Constat n°3 : Quand ça va mal, ça va encore plus mal. Le moindre petit élément déclencheur associé à la fatigue et à la faim se transforme en une crise de larmes et une grosse remise en question. En tout cas, chez moi. Là je me demande comment ça se fait que je réagisse comme ça pour une chose aussi bête, comment ça se fait que je perde toute confiance en moins face à certaines situations, comment ça se fait que je ferme ma gueule alors qu'avant j'avais plus de répondant ? Est ce que je deviendrais faible ? Est ce que je suis trop exigeante avec moi-même ? Pourquoi leurs réflexions me vexent à ce point ? Pourquoi j'arrive pas à le prendre avec humour, comme avant ? Pourquoi est ce que j'attache tellement d'importance au regard des autres ? Et bordel pourquoi je pleure au moindre problème ?! C'est quoi le truc là, j'ai des désirs inconscients à exorciser ?! C'est ça, je refoule trop peut-être.
Conclusion : demain, j'appelle Freud. Ensuite je me prescris des séances de pleurs tous les soirs, pour vidanger.
Sinon, ce matin je me suis levée à 6h10, j'ai nagé à 11h52, j'ai fait un temps pourri mais alors vraiment pourri, comme ça m'étais pas arrivé depuis 2 ans. Et en plus c'était mal nagé. Je me rend compte que j'aime plus assez les compétitions pour devoir me faire littéralement CHIER tout un week-end pour faire des temps de merde, n'ayons pas peur des mots. ( Et là je sens les larmes qui pointent parce que "ouiiiii je suis faible, j'abandonne ! ") Enfin bon merde, 3 ans que je rame, que je régresse même, et que toute cette histoire me donne quelques remords déjà évoqués...
Edit post-relecture (d'où le titre ) : C'est dingue, l'impression de ma dualité interne se confirme dans mes écrits. J'ai vraiment l'impression que deux entités se battent en moi, ,et que moi, je subis. Mais au fond qu'est ce que le moi ? AAAAAAAAAAH faut que j'arrête la philo !!!! ( genre la fille complètement torturée par ses démons intérieurs...)
[Bon, et bah ça, c'est un article qui fait du bien, croyez moi !]
Mardi 12 février 2008 à 21:56
J'ai dit j'arrête le Nutella au moins jusqu'au vacances de Pâques.
Et une petite voix perfide dans ma tête me dit : évidemment tu choisis l'année où t'es en première zone pour prendre des résolutions pareilles HEIN !
Je peux le faire, je vais le faire.
Et une petite voix perfide dans ma tête me dit : évidemment tu choisis l'année où t'es en première zone pour prendre des résolutions pareilles HEIN !
Je peux le faire, je vais le faire.
Samedi 9 février 2008 à 19:21
Les vacances depuis hier soir.
L'impression d'être sur une pente glissante, ligne droite jusqu'au bac.
Une mention bien au bac blanc, même s'il manque juste la note de philo.
Une mention bien pas grâce à mes notes dans les matières scientifiques.
Une prof d'allemand qui je crois, note méga trop large, et ça me fait peur un peu.
Des millions de dates à retenir : inscriptions, entretiens, concours.
L'art plastique comme une alarme dans ma tête CLAIRE IL FAUDRAIT SERIEUSEMENT QUE TU COMMENCES !
Une envie de printemps.
Des forums et des réunions d'orientation inutiles, merci le lycée.
Le forum métiers des arts dans une semaine, utile LUI.
Le manque de motivation pour la natation.
La peur de la fin.
La peur de l'échéance.
Les cernes violettes qui s'agrandissent.
Le goût de la lecture retrouvé, l'amour des mots.
Des envies de cours de philo.
Le danger du savoir, de la soumission et de la confiance aveugle en ses professeurs.
Vouloir retourner au musée d' Orsay.
Se laisser enivrer par la musique.
Des envies d'anachronisme.
Des scénarios de film de ma vie dans la tête.
La cantatrice chauve.
Les annales de maths qui me font peur.
Ces rêves qu'on ne voudrait pas quitter.
Les mots fléchés en histoire.
Les ateliers d'écriture automatique en cours d'allemand, mais en douce, et en français.
Le livre du prof de philo qui traîne toujours sur mon bureau, je me demande quand est-ce-qu'il va se rappeler que je ne lui ai toujours pas rendu.
Le cahier vert où j'écris.
Est ce qu'on peut vraiment résumer l'existence de quelques semaines avec seulement des mots sur un clavier ?
L'impression d'être sur une pente glissante, ligne droite jusqu'au bac.
Une mention bien au bac blanc, même s'il manque juste la note de philo.
Une mention bien pas grâce à mes notes dans les matières scientifiques.
Une prof d'allemand qui je crois, note méga trop large, et ça me fait peur un peu.
Des millions de dates à retenir : inscriptions, entretiens, concours.
L'art plastique comme une alarme dans ma tête CLAIRE IL FAUDRAIT SERIEUSEMENT QUE TU COMMENCES !
Une envie de printemps.
Des forums et des réunions d'orientation inutiles, merci le lycée.
Le forum métiers des arts dans une semaine, utile LUI.
Le manque de motivation pour la natation.
La peur de la fin.
La peur de l'échéance.
Les cernes violettes qui s'agrandissent.
Le goût de la lecture retrouvé, l'amour des mots.
Des envies de cours de philo.
Le danger du savoir, de la soumission et de la confiance aveugle en ses professeurs.
Vouloir retourner au musée d' Orsay.
Se laisser enivrer par la musique.
Des envies d'anachronisme.
Des scénarios de film de ma vie dans la tête.
La cantatrice chauve.
Les annales de maths qui me font peur.
Ces rêves qu'on ne voudrait pas quitter.
Les mots fléchés en histoire.
Les ateliers d'écriture automatique en cours d'allemand, mais en douce, et en français.
Le livre du prof de philo qui traîne toujours sur mon bureau, je me demande quand est-ce-qu'il va se rappeler que je ne lui ai toujours pas rendu.
Le cahier vert où j'écris.
Est ce qu'on peut vraiment résumer l'existence de quelques semaines avec seulement des mots sur un clavier ?