Jeudi 13 juillet 2006 à 0:00

Je sais pas pourquoi, ça sent la nostalgie ce soir.

Mais pas la nostalgie oppressante, déprimante et étouffante. Non plutôt la nostalgie grisante. Seulement celle qui vous rappelle les bons moments, celle qui vous fait espérer. Qui vous rassure, parce qu'elle vous fait penser que vous allez revivre tous ces agréables moments. Cette nostalgie là vous fait aussi rêver et vous projette dans l'avenir. Elle vous donne envie d'avancer. Elle est motivante cette nostalgie. C'est de la nostalgie positive, qui opère avec un retour dans le passé bénéfique, qui vous donne qu'une seule envie, c'est de continuer. Encore et toujours. Comme si nos souvenirs n'étaient qu'un gros tremplin. Il ne nous reste plus qu'à donner un bon coup de talon plein d'envie, et de repartir.

C'est étrange de se dire que dans ces périodes de "nostalgie positive", dirons nous, tous les événements nous paraissent bénins, y compris les plus tristes. Même les trucs qui nous ont fait déprimer comme pas possible, nous morfondre et nous appitoyer sur notre sort, dans ces jours là ils sont extrèmement motivant. C'est peut-être aussi parce que, emprunt d'un espoir surdimensionné pendant quelques instants, on se dit que un jour, OUI, on ira bien, nos rêves deviendront réalité et on aura ce sourire béat et inexpliquable accroché aux lèvres toute la journée.

C'est aussi dans ces jours là qu'on se rend compte à quel point on tient à certaines personnes. Les gens qu'on a pas envie de perdre de vue, ceux qu'on aimerait traîner toute notre vie...  Le mieux c'est que ça ne fait même pas souffrir de penser à eux. On ne brûle pas d'envie de les avoir avec nous tout de suite expressement dans la minute qui vient. On garde seulement une certaine distance, une vue aérienne. On les regarde tous ensemble, comme une photo de famille atypique. Et on range cette photo dans notre petit coeur enivré, coincée entre la chaleur d'une étreinte et l'odeur du gâteau au chocolat. Dans la boîte à souvenir.

Mardi 11 juillet 2006 à 22:31

Il y a des jours comme, où le destin s'acharne contre vous...

Déja, ma cousine me réveille à 11h. D'une j'aime pas quand on me réveille, et de deux j'avais pas eu mes 10h de sommeil. Bon ça encore ça aurait pu passer inaperçu si le reste de la journée n'avait pas été aussi merdique...

Etant donné que nous dormions chez mon parrain, nous étions les premières levées, et par conséquent nous n'avions rien à manger... Nous avons donc eu la bonne idée d'aller chercher des croissants à la boulangerie la plus proche. Et là, c'est le drame. Plus de croissant. Gentiment, le boulanger nous indique qu'une nouvelle fournée sera cuite dans 7 minutes. Fantastique ! Allons donc faire un tour... jour de marché. Youpi. Carrément trop Youpi. Entre les gens qui vous poussent, ceux qui vous rentre dedans parce qu'ils sont trop absorbés par les ceinture en cuir de Mamadou, les poussettes qui vous roulent sur les pieds, les relous qui avancent pas, où les vieilles qui s'arretent bavarder en plein milieu (à croire que c'était prémédité). Bref après ce parcours du combattant, retour à la boulangerie. Et là re-drame.

Le vendeur : " ah je suis désolé ya plus rien ! et pourtant j'ai pensé a vous ! "

Nous, accablées : "c'est une blague ?"

Et bien non ce n'était pas une blague. Malgrès l'air désolé du boulanger, nous sommes repartie avec quelques maigres victuailles...

A peine 30 minutes d'écoulées dans notre journée, et déja là on aurait du se douter que ça allait partir en cacahuète.

La suite des réjouissance : le RER ! En gros on se rend compte que les transport en commun le dimanche c'est bien la merde...

Premier épisode, de la banlieue est de paris à la banlieue sud. 3/4 d'heure. Et encore là on s'est bien débrouillé. Parce que en plus, on nous a ramené en voiture. Bref. On était quand même en retard. Et sale. Parce que le RER c'est crade. Douche express. Pas le temps de manger. Sprint jusqu'a la gare RER, parce que OUI on doit retourner sur paris... coupe du monde quoi!! Toujours sprint. Merde merde merde le train arrive !! Oh et puis pas le temps, tant pis on paye pas, toute façon y'a jamais de controleurs... Deux stations plus loin... on a été obligé de sortir en speed parce que des controleurs ont eu la bonne idée de venir s'incruster dans notre train. Donc galérage une demi heure dans une gare moisie. Et finalement on l'a eu ce train. On a quand même réussi à arriver à Paris !

Deuxième épisode, retrouvage des copinou de ma cousine. "On se retrouve à St michel"... bah oui t'es gentil garçon mais c'est vaste tout ça... en attendant ça fesait 6 h qu'on avait rien mangé, donc avalage de sandwich apres nos pains au chocolat de 11h du matin... Finalement la petite équipe est au complet, casse croute sur les quais de seine, tout s'annonçait pourtant bien. Mais, parce que il y a bien un gros MAIS, des divergences sont apparues... Nos cousins étant installés au stade Jean Bouin, nous avons tout simplement proposé à la fine équipe de les y rejoindre. Que nenni, les gens voulaient aller sur les champs, parce que voila "l'idée c'est d'être le plus près possible des champs" (je cite). Malgrès nombreuses insistances de ma cousine et moi, on ne va PAS à Jean Bouin. Gros tirage de gueule. Parce que nos cousins, c'est sacré. Tant pis, direction les champs... après tout il y aura autant d'ambiance, voir plus.

Troisième épisode, le drame. (oui oui encore un, et je pèse mes mots). L'air guilleret (enfin presque), nous débarquons sur les champs... bon, maintenant, il est où l'écran ? Nous nous dirigeons donc vers un aimable gendarme en lui demandant où est ce fameux écran. Et la bonne blague de la journée après l'épisode croissant, c'est que, il n'y a pas d'écran sur les champs. Naaaaaaaan-haaaaaaan-haaaaaaaann !!! Les amis de ma cousine étant visiblement dénués du sens de l'organisation et de l'initiative, nous restons 10 bonnes minutes sur les champs à débattre inutilement... "ah bon bah on va aller a Jean Bouin alors hein..." (air niais). Je vous laisse imaginer l'état de ma cousine et moi. Rageuses, bouillonantes, oppressées. La petite troupe s'affolant enfin, nous prenons le métro direction Jean Bouin. Donc sprint. Parce que le match commence dans 20 minutes. On sort du métro, je dirais 18 minutes plus tard. Et là un charmant monsieur nous apprend que tous les stades sont pleins à craquer et fermés. Là on meurt avec ma cousine. Rageuses, bouillonantes, oppressées et carrément dégoutées. Et sale qui plus est (RER, sprint, métro, sprint...) Non seulement il y avait nos cousins chéris qui nous attendais bien sagement à Jean Bouin, tout aurait était si parfait, mais en plus on vient de se taper 20 minutes de métro pour rien, et re-en plus on a aucun endroit pour regarder le match.

Quatrième épisode, le retour. C'est là qu'on se dit : tant pis on retourne sur les champs, il y aura surement des bars avec la télé !!! Donc sprint. On commence à s'y faire. Hop hop hop 20 minutes de métro. On traverse la place de la Concorde en courant comme des malades (tout le monde ne peut pas se le permettre quand même...) Et on court, on court, on parcourt la moitié des champs en courant. Effectivement, c'est grand les champs. Très grand. Le pire c'est qu'on peut pas s'empecher de penser, tous autant que nous sommes "putain avec tout ce qu'on est entrain de faire pour eux ils ont intéret à gagner ! ". On cherche desespérément un bar, avant de s'agglutiner à l'extérieur d'un bar d'une rue adjacente aux champs. On est serré, on a du perde trois kilos en suant, et on a laissé nos cuisses et nos mollets dans la bataille, on est obligé de se tortiller pour voir un bout de télé, et on a raté la première mi-temps. Et les deux buts. Les deux seuls buts du match.

La suite tout le monde la connait... coup de tête, carton, transversale, et puis "forzzaaa italia".

Et là on pleure.

Et on nous dit de nous dépecher parce que il va y avoir du monde au Mcdo. Cool.

Apres s'etre consolé avec un coca à 2,20 euros, nous rentrons la tête basse.

On se regarde avec ma cousine, et là on pense très fort "quelle journée de merde... du début à la fin"

Atterissage chez notre grand mère, parce que le RER à 23h c'est vraiment pas pour nous.

On est sales, on est déçu, on a pas d'affaires pour dormir.

Mais on est avec nos cousins. Et puis on refait le monde jusqu'à 4h du matin.

Et qu'importe la défaite, nos p'tits Bleus ils étaient quand même magique. Et émouvant le lendemain place de la Concorde.

. . .

Vendredi 7 juillet 2006 à 23:44

Demain matin, départ pour PARIS

Fantastique, ça va me sortir un peu, moi qui moisissais dans mon coin depuis 3 semaines...

Bon évidemment si je vais à Paris c'est pas uniquement pour voir ma grand mère, ma cousine, mon frère adoré, et mes cousins...

Parce que voilà, moi j'vais voir la finale à la capitale quoi. Et ouais.

Nan à vrai dire c'est plutôt parce que il n'y a personne par chez moi...

Donc voila tant qu'à faire, vivons tous ensemble dans la joie et la bonne humeur ce grand événement sportif qu'est la coupe du monde.

Crions, dansons, encourageons, chantons, sautons, pleurons (?) ensemble...

Parce que après tout, le foot c'est un sport (si si je vous assure, même moi j'y croyais pas quand on me l'a dit, je pensais juste que c'était un pretexte bidon pour détourner de l'argent,vendre de la bière, et faire de la pub pour les rasoirs) 

Bref en tant que bons supporters qui se respectent, nous allons visionner le match sur écran géant, toujours dans cet esprit d' osmose et de communion perpétuelle qui caractérise si bien le sport ( hum pardonnez moi je m'emballe là) .

" Qui ne saute pas n'est pas Français, hey ! "

La supporter-attitude m'a contaminé....

Je vous le dit, le foot est un fléau.

[ j'aime bien leur t-shirt chez sport 2000, y'a marqué "je ne rirais pas bêtement si la France gagne" mais j'avais pas vu que y'avais aussi une autre version "je ne pleurerais pas si la France perd"... ]

Jeudi 6 juillet 2006 à 23:34

J'arrive chez Julien, c'est carrément la méga-teuf. Il y a du monde dis donc ! Je progresse de pièce en pièce, et je constate que chacune est remplie, avec de la musique, des gens qui discutent, qui dansent, qui boivent, qui fument. J'aime bien l'atmosphère de chez Julien. Le papier peint et les meubles ont des tons rouges, orangés, des tons chauds. La lumière est tamisée, on entends la rumeur des conversations venant de toute les pièces de la maison. Julien est rayonnant. Malgrès tous ses invités, on partage une forte complicité. Il me taquine, on blague, on rigole. Nous sommes très proches. Il me fait visiter une chambre, sa chambre il me semble. Là encore j'aime l'ambiance qui s'en dégage, un sentiment de chaleur et de convivialité. On dirait une chambre de fille. La pièce est seulement éclairé par une guirlande lumineuse qui serpente le long de la pente du toit. La pièce est petite, si bien que la guirlande donne une atmosphère feutrée à la chambre. Sur le mur il y a une grand panneau avec des photos. Je ne me souviens plus exactement ce qu'il ya aviat dessus. Bref, au bout d'un moment, je décide de sortir prendre l'air quelques instants. La maison donne sur une place pavée, bordé de platanes, comme ces places dans le Sud de la France. Au milieu de la place, il y a une fontaine. Ou non, plutôt une sorte de grand bassin. Il y a justement un atroupement autour de ce bassin, je m'en approche, mais je n'arrive pas a distinguer ce que les gens regardent avec tant d'attention. Tant pis, ces gens ne m'inspirent pas confiance, de plus je suis la  seule à être sortie et je ne connais personne. Il fait froid, la nuit commence à se faire sentir et les autres vont m'attendre à l'intérieur. je me dirige vers la maison, mais là... je ne la trouve plus, j'étais pourtant sûre qu'elle était à cette endroit !! Voila je me suis trop éloigné et je ne retrouve plus la maison. Je commence à paniquer, je parcours toute la place en essayant de trouver la porte que j'avais laisser entrouverte. Impossile de retrouver la baraque. C'est pas possible elle n'a tout de même as pu s'envoler ! je tourne en rond et repasse devant le bassin, avec toujours cet atroupement. Et là j'aperçois Christelle en compagnie d'Arnaud. Les noeuds de stress dans mon ventre se déserrent, enfin quelqu'un que je connais. Ils me disent qu'il viennent d'emmenager, là sur cette place. Tiens, tout près de chez Julien, j'étais pas au courant. Christelle propose de m'emmener visiter, je la suis volontier. J'arrive chez Christelle, et là qui je vois : Julie ! Surprise de la trouver ici , j'accours vers elle et lui dit " qu'est ce que tu fais là? je te cherche depuis tout à l'heure t'étais où??!",  "bah ici." me répond elle le plus calmement du monde. Je commence à m'enerver "mais pourquoi tu ne m'as pas prévenu, je t'attendais moi, pourquoi tu n'es pas venu chez Julien??". Malgrès mon énervement, je prend le temps de regarder autour de moi, la maison est magnifique, spacieuse. De style orientale. Marocain. Avec du stuc bleu. Comme au jardin Majorelle. Avec des paravent, et des dorures. Julie jette un oeil au dressing de Christelle. Tant pis pour elle. Et là tout d'un coup je me retrouve sur la place. Il fait nuit noire. La place est déserte. Je cherche desespérement la maison de Julien. Pas moyen de la retrouver. Je commence sérieusement à paniquer. Le flippe totale. Je suis seule au milieu de la place. J'ai des sueurs froides. Je cours de maisons en maisons, cherchant le nom sur les boites au lettre. Ce n'est jamais le bon nom, jamais la bonne maison. Aucune ne me rappelle l'entrée de celle de Julien. Je cherche en vain une lumière allumée. Mais aucune maison n'est éclairée. Je panique comme c'est pas possible. J'en peux plus. Et puis tout à coup, une porte s'ouvre, me laissant apparaitre la silhouette de Julien. Et là soulagement. Je rentre dans la maison, comme si rien ne s'était passé. je retrouve la même atmosphère chaleureuse.Je finis la soirée avec Julien.En fait je crois que je sors avec lui.

Et la je me réveille et je me pose de sérieuse questions sur mon état de santé mentale.

Sachant que Julien est mon ex, et que maintenant, c'est limite si je lui dis bonjour. Mais j'laime plus hein attention !

Sachant aussi que Christelle et Arnaud sont mes entraineurs de natation, et Julie ma meilleure amie qui nage avec moi.

En comptant que mes entraineurs, aux dernière nouvelles, n'ont pas gagné au loto et n'ont donc pas les moyens de se faire construire le même palais que le Maharadja.

Chose également étrange, la description de la chambre ressemble étrangement à ma chambre, et la description de la maison , à la maison idéale pour moi.

Chose flippante, la place plongée dans l'obscurité me fait penser à la place où il y a la maison de Sirius Black dans Harry Potter et l'ordre du phoenix.

 Le pire c'est que je me souviens de plein de détails.

Je sais pas ce qu'il cache, mais alors il m'a bien tromatisé ce rêve...

Samedi 1er juillet 2006 à 19:58

Bonjour nous sommes Portugais, nous sommes joueurs de foot, nous simulons des fautes, nous pleurons auprès des arbitres, nous sommes incapables de se procurer des occasions valables même à 10 joueurs contre 11, nous avons du mal à faire des tris cadrés, mais nous sommes fièrs parce que nous avons réussi à faire expulser l'un des meilleurs joueurs de l'équipe adverse, et nous avons gagné lamentablement en partie grâce à cela.

C'est tout simplement... nul.Je crois bien que je suis révoltée là.

Bon d'un coté vous me direz, c'est vrai ils ont pas de chance nn plus les anglais, sans Owen, sans Beckham, avec Robinson et avec Crouch...

God bless Rooney (qui a du défonser le vestiaire)

[T'façon Christiano Ronaldo,dès qu'il revient dans le championnat Anglais, il se prend des piles dans sa tête à claque]

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