C'est, genre... les vacances. Je réalise pas. Et puis dans 4 jours c'est Noël. Je suis complétement déconnectée là. Noël. Comme si je saisissais pas le sens réel de ce mot et tout ce que ça implique, comme si Noël me semblait à des années lumières encore. Bah non, 4 jours.
Pour l'instant je suis pas vraiment en vacances, j'enchaine avec une compétition demain et dimanche. Je dis pas vraiment en vacances parce que je me lève à 7h demain et 6h dimanche. Tout va bien quoi. Et puis c'est arrivé trop vite cette compét' aussi. C'est la meilleur compétition de l'année, parce qu'elle est par équipe, et d'habitude, j'y pense jours et nuits deux semaines avant, j'ai limite un courant electrique qui me parcours quand j'y pense tellement j'ai envie d'y être. Mais là, non. Le stress commence tout juste à monter, et c'est plutôt une grosse crise de pas-confiance-en-soi qui est venue se loger en moi.
Mais l'entrainement de ce soir m'a remonté le moral, demain j'écouterais Mika dans le bus, je sentirais mes entrailles faire des noeuds, on commencera par le relai toutes les dix, et ça me motivera.
Demain ça sera sans lui, parce qu'il choisi le seul week end où je vais à Tours pour remonter sur Paris. Mais ce n'est que parti remise il a dit. Et même si tout à l'heure avant l'entrainement j'ai failli pleurer en pensant à sa non présence qui j'avoue, a fait baissé ma motivation (bouuuh), en pensant que peut être il se pourrait que je ne sois pas assez motivé, que peut être il se pourrait que je fasse un mauvais temps, désormais je ne cèderais pas à la panique et aux larmes. Ce ne sera que du stress positif. Un peu de pression qui m'électrise, la pression qui fait avancer vite. Je maitrise, je peux le faire. Je peux faire un bon temps. Je suis forte. Oui oui oui je suis forte. I CAN DO IT.
Okiéééééé ? C'est ça l'idée !
Pensez fort fort fort à moi demain vers 17h30, je serais en train de mourir des bras sur mon 400m 4nages.
[edit de dernière minute post coup de fil : on va s'organiser un truc pendant les vacances, tout les oléronnais. Je commence à être regonflée à bloc là. Ce n'est que partie remise. :D ]
Vendredi 21 décembre 2007 à 21:00
Vendredi 14 décembre 2007 à 21:33
Mon Dieu que le temps passe vite. Et à force de répéter cette phrase il passe encore plus vite. Grosse arnaque avec le temps là, j'ai l'impression qu'il m'a volé mes mois de septembre, octobre et novembre. Avec le temps va, tout s'en va. Ca fait tellement peur quand on y pense un peu trop. Alors on ne pense plus, on fait. Au dernier moment. C'est mal oui mais bon.
Ca va être un peu le bordel cette article je crois.
J'apprécie énormément beaucoup mon prof de philo. Surtout quand il me parle à la fin de l'heure en me demandant si je veux toujours faire archi. Et en appellant une amie à lui qui a fait archi pour lui demander si telle ou telle école est bien. Encore plus quand il me prête un livre sur les beaux arts qui est tellement bien que j'ai envie de le manger, juste pour m'imprégner des mots. Et j'aime la philo même si je vais me rammasser 4 au DS de l'autre fois. Oui parce que bon, fallait faire un plan détaillé en 2h, et moi, j'étais enfoui sous un milliard de question sur ledit sujet, tellement de questions que j'ai pas trouvé de réponses ni de plan, d'ailleurs. Même en regardant le sujet dans les yeux et en y croyant fort fort fort, rien n'est venu. Alors j'ai commencé à me déconcentrer et à regarder le prof de philo. Et mon esprit est parti loin, très loin. Il est même revenu en été, je crois que je pouvais sentir la chaleur du soleil et les grains de sable sur ma peau.
Sinon j'aime pas quand un mec est amoureux de moi, alors que moi je le considère comme un ami. Traitre. Je sais pas ce que je lui ai fait, mais il ne démord pas et c'est littéralement chiant. Je peux le sentir derrière chaque regard et chaque geste. Et je me sens mal. La vie c'est quand même super mal foutu, c'est jamais les bonnes personnes qui sont amoureuses de vous, ou alors jamais au bon moment.
C'est bizarre de marcher dans le froid les cheveux mouillés quand il fait tout noir dehors et de parler à un répondeur.
Dans une semaine c'est les interclubs, je nage le 400 4nages et je vais mourir. En plus c'est à Tours. Et à Tours c'est là qu' habite celui qui ressemble au prof de philo et qui a partagé une partie de mes vacances. J'ai terriblement envie de le voir mais j'ose pas lui demander de venir. Bref.
J'ai même pas envie de faire le nouvel an avec les gens avec qui je le fais. Mais je me suis engagé et c'est trop tard. Et je me connais, une fois que j'y serais ça sera bien. Enfin c'est ce dont je veux me persuader.
Je ne sais pas dans quelle école d'archi alleeeeeeeeeeeer, au secouuuuuuuuuuurs ! Plus qu'un petit mois pour décider...
Et demain, enfer et damnation, rendez vous pédagogique à l'auto école, même un rat mort s'ennuira moins que moi pendant ces deux heures. En plus j'ai même pas fait mes 1000 km... Et je veux pas me lever à 7h juste pour aller dans cette foutue auto école !
A part ça, niveau cours, c'est juste un peu la misère ce week end. DM d'allemand, DS de physique chimie (moi rien comprendre ce que dit le monsieur depuis deux semaines, et je m'en préoccupe seulement maintenant, touuut va bien, oui oui oui !), DS de Maths parce qu'on aime les complexes et qu'on ne vit que pour ça, n'est-ce pas, deux cartes de géographie à faire, rien de plus passionnant, sans oublier les exo de SVT, d'anglais, de chimie, and so on.... Bizzarement je sens que va falloir établir des priorités, parce que faut pas déconner non plus, j'ai aussi des heures de sommeil à rattraper.
Bon, j'ai pas relu, grosse flemme là. Tant pis pour les fautes.
Ca va être un peu le bordel cette article je crois.
J'apprécie énormément beaucoup mon prof de philo. Surtout quand il me parle à la fin de l'heure en me demandant si je veux toujours faire archi. Et en appellant une amie à lui qui a fait archi pour lui demander si telle ou telle école est bien. Encore plus quand il me prête un livre sur les beaux arts qui est tellement bien que j'ai envie de le manger, juste pour m'imprégner des mots. Et j'aime la philo même si je vais me rammasser 4 au DS de l'autre fois. Oui parce que bon, fallait faire un plan détaillé en 2h, et moi, j'étais enfoui sous un milliard de question sur ledit sujet, tellement de questions que j'ai pas trouvé de réponses ni de plan, d'ailleurs. Même en regardant le sujet dans les yeux et en y croyant fort fort fort, rien n'est venu. Alors j'ai commencé à me déconcentrer et à regarder le prof de philo. Et mon esprit est parti loin, très loin. Il est même revenu en été, je crois que je pouvais sentir la chaleur du soleil et les grains de sable sur ma peau.
Sinon j'aime pas quand un mec est amoureux de moi, alors que moi je le considère comme un ami. Traitre. Je sais pas ce que je lui ai fait, mais il ne démord pas et c'est littéralement chiant. Je peux le sentir derrière chaque regard et chaque geste. Et je me sens mal. La vie c'est quand même super mal foutu, c'est jamais les bonnes personnes qui sont amoureuses de vous, ou alors jamais au bon moment.
C'est bizarre de marcher dans le froid les cheveux mouillés quand il fait tout noir dehors et de parler à un répondeur.
Dans une semaine c'est les interclubs, je nage le 400 4nages et je vais mourir. En plus c'est à Tours. Et à Tours c'est là qu' habite celui qui ressemble au prof de philo et qui a partagé une partie de mes vacances. J'ai terriblement envie de le voir mais j'ose pas lui demander de venir. Bref.
J'ai même pas envie de faire le nouvel an avec les gens avec qui je le fais. Mais je me suis engagé et c'est trop tard. Et je me connais, une fois que j'y serais ça sera bien. Enfin c'est ce dont je veux me persuader.
Je ne sais pas dans quelle école d'archi alleeeeeeeeeeeer, au secouuuuuuuuuuurs ! Plus qu'un petit mois pour décider...
Et demain, enfer et damnation, rendez vous pédagogique à l'auto école, même un rat mort s'ennuira moins que moi pendant ces deux heures. En plus j'ai même pas fait mes 1000 km... Et je veux pas me lever à 7h juste pour aller dans cette foutue auto école !
A part ça, niveau cours, c'est juste un peu la misère ce week end. DM d'allemand, DS de physique chimie (moi rien comprendre ce que dit le monsieur depuis deux semaines, et je m'en préoccupe seulement maintenant, touuut va bien, oui oui oui !), DS de Maths parce qu'on aime les complexes et qu'on ne vit que pour ça, n'est-ce pas, deux cartes de géographie à faire, rien de plus passionnant, sans oublier les exo de SVT, d'anglais, de chimie, and so on.... Bizzarement je sens que va falloir établir des priorités, parce que faut pas déconner non plus, j'ai aussi des heures de sommeil à rattraper.
Bon, j'ai pas relu, grosse flemme là. Tant pis pour les fautes.
Vendredi 30 novembre 2007 à 22:19
Aujourd'hui j'ai été nagé avec le lycée. J'ai fait des maths. J'ai mangé un truc trop bon à la cantine qui s'appelle un feuilleté au chèvre. J'ai pu saisir quelques minutes de discution avec une personne qui m'est très chère, ce qui m'a donné la banane. J'ai donné un cours de natation aux 6-8ans. J'ai fait de la philo. J'ai réfléchi à l'art plastique. J'ai regardé les sites des écoles d'archi en laissant mon esprit se faire des films. J'ai écrit des trucs sur des bouts de papiers. J'ai réfléchi et je me suis posé des questions existencielles.
Mon Dieu que j'aime ma vie.
Mon Dieu que j'aime ma vie.
Lundi 19 novembre 2007 à 22:43
Ce n'est absolument pas sérieux. Je devrais être en ce moment même en train de (commencer à ) réviser mon SVT pour demain, mais non, je suis là. Juste parceque je pense à quelquechose, quelquechose que j'ai envie d'immortaliser, quelquechose qui me tient à coeur et dont j'ai envie de mettre des mots dessus.
Il y a de ces moments qui vont font oublier tout vos regrets. Comme ce soir, à l'entrainement, comme samedi soir, comme les entrainements de la semaine précédente, comme le stage de natation pendant les vacances, comme la compétition du 21 octobre. Et le mieux c'est que d'autre se profilent à l'horizon.
Je me rends compte à quel point je suis heureuse de faire de la natation, d'abord pour toutes les sensations que me procure ce sport, mais aussi pour toutes les personnes que je côtois.
Je suis presque la seule fille de mon âge, au milieu de garçons de presque mon âge. Et c'est franchement bien. Parce qu'au delà d'être de vrais garçons qui t'envoient des vannes et qui te charrient, on arrive quand même de plus en plus à se confier les uns aux autres. Et je commence à bien m'entendre avec les filles plus jeunes, j'ai l'impression de voir tout le monde grandir et murir en même temps que moi. Comme dans une famille. Entre cousins cousines. Voila, je crois que c'est l'impression que j'ai. Une famille. Du moins, cela ressemble fortement à la relation que j'ai avec mes frères ou mes cousins-cousines, plus jeunes ou moins jeunes.
J'ai vraiment l'impression que ces personnes font partie de mon équilibre. Oui je sais c'est super cliché de dire ça, mais c'est tellement vrai. Depuis un petit moment, les voir me fait comme une grande bouffée d'oxygène. Les croiser juste 15 secondes au lycée me redonne le sourire. J'ai besoin d'aller à l'entrainement pour me changer les idées, et si ça fonctionne ce n'est pas seulement par le simple fait de nager. Par exemple ce soir, l'entraineur étant parti, on a commencé à parler avant d'attaquer la série. Et finalement, on a parlé, parlé, vaguement tenté de nager, mais on s'est finalement définitivement arrêté, et on a discuté, discuté, trainé sous la douche, trainé dans les vestiaires, trainé dans le hall, discuté sous la pluie. Il y a deux, ou trois ans, cela ne serait jamais arrivé. On commence à se connaitre, à bien s'aimer, à prévoir les réactions des autres. Je suis juste, heureuse, là maintenant tout de suite. Et je me dis que si j'étais parti ailleurs, je n'aurais pas eu tout ça.
Il est 22h40, je suis toujours là, à tenter de mettre des mots sur un truc mille fois trop indescriptible. Un des trucs qui me donnent envie de me lever le matin, des situations que je n'arrivent pas à traduire par des mots. J'aimerais savoir exprimer ce que je ressens, au moins pour immortaliser la puissance de certains instants, et pouvoir les revivre rien qu'en relisant mes mots. Espérons juste que ma mémoire fasse ce boulot là à la place des mots.
Il y a de ces moments qui vont font oublier tout vos regrets. Comme ce soir, à l'entrainement, comme samedi soir, comme les entrainements de la semaine précédente, comme le stage de natation pendant les vacances, comme la compétition du 21 octobre. Et le mieux c'est que d'autre se profilent à l'horizon.
Je me rends compte à quel point je suis heureuse de faire de la natation, d'abord pour toutes les sensations que me procure ce sport, mais aussi pour toutes les personnes que je côtois.
Rémil'autrerémipierrebricecédricarnaud puis Juliemakoupinekarinechristelleamélie.
Je suis presque la seule fille de mon âge, au milieu de garçons de presque mon âge. Et c'est franchement bien. Parce qu'au delà d'être de vrais garçons qui t'envoient des vannes et qui te charrient, on arrive quand même de plus en plus à se confier les uns aux autres. Et je commence à bien m'entendre avec les filles plus jeunes, j'ai l'impression de voir tout le monde grandir et murir en même temps que moi. Comme dans une famille. Entre cousins cousines. Voila, je crois que c'est l'impression que j'ai. Une famille. Du moins, cela ressemble fortement à la relation que j'ai avec mes frères ou mes cousins-cousines, plus jeunes ou moins jeunes.
J'ai vraiment l'impression que ces personnes font partie de mon équilibre. Oui je sais c'est super cliché de dire ça, mais c'est tellement vrai. Depuis un petit moment, les voir me fait comme une grande bouffée d'oxygène. Les croiser juste 15 secondes au lycée me redonne le sourire. J'ai besoin d'aller à l'entrainement pour me changer les idées, et si ça fonctionne ce n'est pas seulement par le simple fait de nager. Par exemple ce soir, l'entraineur étant parti, on a commencé à parler avant d'attaquer la série. Et finalement, on a parlé, parlé, vaguement tenté de nager, mais on s'est finalement définitivement arrêté, et on a discuté, discuté, trainé sous la douche, trainé dans les vestiaires, trainé dans le hall, discuté sous la pluie. Il y a deux, ou trois ans, cela ne serait jamais arrivé. On commence à se connaitre, à bien s'aimer, à prévoir les réactions des autres. Je suis juste, heureuse, là maintenant tout de suite. Et je me dis que si j'étais parti ailleurs, je n'aurais pas eu tout ça.
Il est 22h40, je suis toujours là, à tenter de mettre des mots sur un truc mille fois trop indescriptible. Un des trucs qui me donnent envie de me lever le matin, des situations que je n'arrivent pas à traduire par des mots. J'aimerais savoir exprimer ce que je ressens, au moins pour immortaliser la puissance de certains instants, et pouvoir les revivre rien qu'en relisant mes mots. Espérons juste que ma mémoire fasse ce boulot là à la place des mots.
Dimanche 18 novembre 2007 à 12:56
Je suis en train de me rendre compte de l'énorme chance que j'ai : je sais ce que je veux faire après le BAC. Ou du moins j'en ai la forte illusion.
Je parcours depuis 20minutes le site d'une école d'architecture, et à chaque phrase de la plaquette, des frissons me traversent le corps, et une petite voix ne cessent de répéter dans ma tête : oui, c'est ça que je veux faire plus tard, je veux apprendre ça, je veux vivre comme ça, je veux pouvoir développer ces capacités là, c'est comme ça que je m'épanouirais.
C'est une quasi certitude. Je dis bien quasi, parce qu'il y a toujours ce piège qui consiste à désirer les choses, uniquement parce qu'on ne peut pas les atteindre au moment présent.
Mais tant est que ce piège existe, je me refuse de croire que mon projet d'avenir n'est pas le bon. J'ai envie de croire que la voie sur laquelle je m'engage est la bonne. D'ailleurs, je crois dur comme fer que c'est une voie qui me plait et qui me correspond, et que c'est celle là même qui me donnera l'opportunité d'exercer un métier que j'aime.
Cette perspective m'emplie de sensations exaltantes et totalement indescriptibles.
Limite j'ai les larmes aux yeux tellement tout ça déborde de moi.
Je parcours depuis 20minutes le site d'une école d'architecture, et à chaque phrase de la plaquette, des frissons me traversent le corps, et une petite voix ne cessent de répéter dans ma tête : oui, c'est ça que je veux faire plus tard, je veux apprendre ça, je veux vivre comme ça, je veux pouvoir développer ces capacités là, c'est comme ça que je m'épanouirais.
C'est une quasi certitude. Je dis bien quasi, parce qu'il y a toujours ce piège qui consiste à désirer les choses, uniquement parce qu'on ne peut pas les atteindre au moment présent.
Mais tant est que ce piège existe, je me refuse de croire que mon projet d'avenir n'est pas le bon. J'ai envie de croire que la voie sur laquelle je m'engage est la bonne. D'ailleurs, je crois dur comme fer que c'est une voie qui me plait et qui me correspond, et que c'est celle là même qui me donnera l'opportunité d'exercer un métier que j'aime.
Cette perspective m'emplie de sensations exaltantes et totalement indescriptibles.
Limite j'ai les larmes aux yeux tellement tout ça déborde de moi.