Lundi 15 octobre 2007 à 21:01

"I search around inside. My head is filling up with words at last, words to describe, words to explain. But are they words for speaking or only words for thinking ? Words for me or words to share ? If  I open my mouth to try and let them out, will they turn into sound ? And if they turn into sound, will they be loud enough for anyone to hear ? Will they make any sense ? Is my voice too quiet for this noisy world ? Too high ? Too low ? ..."

Malachy Doyle, Georgie.

Dimanche 14 octobre 2007 à 15:12

Semaine de merde jusqu'au bout.
Où comment enchainer les petits trucs enervants, accablants, desespérants et tristes, et même les gros trucs enervants, accablants, desespérants et tristes.
J'ai cru l'espace d'un instant qu'en regardant ma télé samedi soir à 21h,la bosse arriverait. J'y ai cru.

Reste plus qu'à attendre l'énorme bosse qui devrait surgir pour compenser tout ça.

Mercredi 10 octobre 2007 à 21:16

J'ai dit self-control tu résites plus d'évasion de l'esprit vers des terres défendues tellement elle font rêver agréablement. J'ai dit plus de coup d'oeil en coin, ne pas essayer de forcer le destin, si tu sais où il passe tu tournes le dos. Désormais je proscris toute tentative de rougissement de joues, de blancs dans la conversation, d'agitation nerveuse du stylo, de noeuds dans le ventre en sa présence.
Je me soigne. Et j'y arrive (presque).

Je suis free-minded.

Suffit d'y croire.

Samedi 6 octobre 2007 à 12:37

C'est quand même pas tip top cool là. Je viens de végéter pendant 1h dans mon lit, juste parce que j'avais pas la force ni l'envie de m'attaquer à ma philo. Et au lieu de réfléchir à mon sujet  hautement philosophique (Suis je ce que la culture a fait de moi ? Hmm et bien écoute j'y penserais à l'occasion), et bah j'ai pensé à tout plein de trucs qui ne font pas avancer une dissert' de philo. Je me suis même projeté à dimanche soir, quand j'aurais toujours pas de plan détaillé qui tienne la route, et que je m'énerverais jusqu'à 23h, et que je ferais plein de fautes d'orthographes sur ma copie, et que ce sera la merde international doublée d'une chiantise à toute épreuve. Parce que la bonne blague c'est que je suis pas là ce soir ni demain, ma maman me demande si je veux aller à Paris et moi je dis oui inocemment. C'est pas comme si j'avais un devoir d'allemand, THE big devoir de physique chimie et une dissert' de philo. Penses-tu Germaine ! Je crois que j'aime vivre dangereusement, genre adepte de la last minute panic.

Sinon, les devoirs de maths deviennent de plus en plus comiques. L'exercice trois, c'est obligé il était fait exprès pour pas que ça nous rapporte de points.

Mercredi 3 octobre 2007 à 21:34

Mes jours ne sont qu'une continuité de petits hauts et de petits bas ces temps-ci. Mon humeur change comme l'altitude des montagnes russes. Depuis hier j'ai mal au ventre juste avant d'aller en philo, comme le matin d'une compétition ou comme quand je vais dans un endroit que je connais pas. Ca fait deux cours de philo où je me sens mal juste avant d'entrer et j'arrive pas à l'expliquer. Pourtant j'aime bien et je trouve ça plutôt interessant. J'ai juste l'impression d'être complétement idiote et de ne pas avoir une once de réflexion. C'est un peu déconcertant. Et en plus j'arrive pas à exprimer ma pensée, mais ça je le savais déjà plus ou moins, c'est juste que c'est un peu un gros handicap pour la philo. Le prof m'a embrouillé ce matin quand je lui ai posé des questions. En fait je crois que je me suis embrouillé un peu toute seule aussi, et lui il me regardait avec un grand sourire, limite ça le faisait rire. Il a conclut par un "débrouillez vous" en rigolant. Je suis sorti en rigolant moi aussi, peut être un peu hypnotisé parce que c'est accablant comme il lui ressemble. Mais j'ai vite été gagné par un mélange bizarre d'inquiétude, de mélancolie et d'une sensation de nullité. Je sens le frôlage de crise de nerfs ce week end pour réussir à sortir une dissert' convenable, finalement je me moquais de ma cousine qui me disait qu'elle finissait souvent en pleurs, mais elle et moi, même combat. Ca m'enerve la place qu'est entrain de prendre ma dissert' (et la philo, et le prof par extension...) dans mon quotidien. En plein cours de dessin je me suis fait des noeuds dans le ventre rien qu'en y pensant. Je pensais que l'écrire ici me libérerait, mais absolument pas.

J'aime pas ces journées où j'ai l'impression de plus froncer les sourcils que de sourire. Où j'ai l'impression que toute ma lassitude ressort et s'inscrit sur mon visage. Quand on dirait que le temps pluvieux a pris pension dans ma tête et dans mes entrailles. Le genre de journée où j'aimerais tellement pleurer un bon coup, histoire de vidanger et purifier tout ça. Mais les larmes ne veulent définitivement pas sortir.

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