J'avais oublié comment c'était. Entendre le réveil sonner à 6h45, pousser un cri de désespoir en regardant ce fichu réveil, entendre les pubs à la radio, oui parce que quand je me réveille j'entends toujours les pubs, ou la fin de l'horoscope, et ça m'énerve, ça me met en boule dès le matin. En ce moment la pub Nutella j'en peux plus là.
Il faut ensuite lutter pour ne pas se rendormir, rassembler ses forces pour se lever, trouver la motivation pour aller sous la douche. Attendre que l'eau glacé devienne chaude. Se laisser aller pendant dix minutes sous l'eau bouillante, laisser son cerveau à l'entrée de la douche. Et quand vous sortez, c'est comme si votre nuage d'idées noir revenait s'agglutiner au dessus de votre tête (imaginez une douzaine de Monster munch coloriés en noir en train de trépigner au dessus de votre tête en faisant "Gnnnnéééé" ). Premier soucis, la confrontation avec le miroir. Ils sont où mes yeux? Hum ah oui, là au dessus du fossé violet. Au desespoir, vous vous répetez toujours la même phrase "Bordel, il faut vraiment que je fasse quelque chose"
Après la douche, en général ça va mieux. Reste cette flemme et cette démotivation parfois, celle qui vous fait entrevoir votre longue journée. Et toujours cette bonne conscience qui vous répéte tant bien que mal "n'y pense pas n'y pense pas, laisse tes soucis de côté et vis l'instant présent" .
Et puis à 7h45, prende le chemin du lycée, avec l'air frais qui vous fouette les jambes. Desfois il parait interminable, mais par je ne sais quelle volonté, vous continuez à marcher. D'autre fois, il arrive trop vite, même pas le temps de se perdre dans ses pensées. Les jours où je me sens d'humeur déterminée, il en devient un challenge ce chemin, je m'amuse à essayer de battre mon record personnel. J'ai jamais fait moins de 10 minutes. Je suis mauvaise en ce début d'année, va falloir s'y remettre.
8h. la sonnerie. Et la journée s'enchaine. Longue. Trop longue. Mais en même temps passée si vite une fois qu'il est 18h et que l'on se retrouve chez soi, les doigts de pieds en éventail devant la télé. Et il faut encore trouver du courage pour se mettre à bosser. Dur dur, après avoir fait ça depuis 8h du matin. Le tout c'est de se fixer des objectifs, atteignables, et de trouver une récompense au bout. Genre je fais mes exos de maths et apres je pourrais regarder grey's Anatomy.
Et le soir, on est tellement crevé qu'on ne veut qu'une chose, c'est dormir. Pour tout recommencer, encore et encore.
Le pire c'est que j'ai même pas d'échappatoire en ce moment. Vivement que je reprenne la natation, c'est tellement bon de penser à rien en enchainant les longueurs. Je sais vous pouvez trouver ça con, voir totlament inutile, mais si vous saviez à quel point ça me fait du bien...
[hum pas envie de mettre en page... La FLEMME du mercredi soir... =) ]