Samedi 17 mars 2007 à 14:13

Bon.

C'est décidé, je m'inscris à des cours de dessin.

Je me démerde pour partir en Angleterre cette été.

Je me qualifie pour les championnats de France.

Ce qui implique : je vais m'entrainer au moins 4 fois par semaine.

J'essaye de passer mon code en avril, si la madame veut bien.

Ce qui implique : je vais au code le mercredi, le jeudi, le vendredi et peut-être le samedi.

Je m'achète les supers chaussures que j'ai vu chez Etam.

Je bosse sérieusement en Français.

Je motive mon entraîneur pour organiser un stage à Pâques (genre c'est le monde à l'envers)

Je commence à me créer une culture architectural en vue de réussir le concours d'entrée dans une école d'architecture après mon bac (bon j'ai un an pour faire ça, ça devrait aller)

Je ne fais pas de rechute amoureuse comme hier soir. ( Note à moi-même : Claire, c'est mal )

Je met des chansons dans mon menu, et je fais des catégories, tiens.

Jeudi 15 mars 2007 à 21:30

Dernière sortie théatre avec le lycée... et de loin la meilleure.

Noces de Sang, de Garcia Lorca, mis en scène par Patrice Douchet.

C'était hier soir et je m'en suis toujours pas remise. Mon Dieu que c'était bien. Une mise en scène vraiment moderne, avec de la guitare éléctrique et le muscicien sur scène, des projecteurs comme aux concerts, des supers costumes. Et puis les comédiens étaient géniaux, je sais pas si ils jouaient super bien techniquement parlant parce que je m'y connais pas énormément en théatre, mais en tout cas ils m'ont séduit et ils m'ont presque fait pleurer, ces cons. J'étais vraiment à fond dedans pendant les deux heures, non-stop. Et je me répétais que c'était bien, que j'adorais à chaque nouvelle découverte de mise en scène, à chaque nouveau tournant de l'histoire. Et puis il y avait cet acteur, celui qui jouait le fiancé. C'était celui qui jouait le Roi dans le Cid, pratiquement le seul personnage de la pièce qui m'avait plu. Mais dans cette pièce, god damn, je suis tombée amoureuse de lui. Mon Dieu que j'ai aimé cette pièce, je me répéte. Je suis comme envoutée. J'entends encore le son de la guitare électrique saturée, le violon, le choeur des femmes à la fin... Je donnerais cher pour pouvoir retourner voir ce spectacle. Juste pour revivre cette émotion, juste pour m'évader et me sentir aussi bien que pendant ces deux heures.

Après, on a parlé avec le metteur en scène. Je mourrais d'envie de lui crier toute ma passion, de lui dire que c'était génial, et que j'avais envie que tout recommence et que cette soirée ne finisse jamais. Mais j'ai rien osé dire, je me suis contenté de boire ses paroles avec un sourire d'extase scotché aux lèvres. Et puis les comédiens sont arrivé petit à petit. J'avais envie d'aller leur parler, juste eux et moi. Quand "le fiancé" est arrivé, j'avais envie de lui sauter dessus. A la fin, je le bouffais des yeux, littéralement. Il était pas forcément super beau d'ailleur, mais dès que je l'ai vu entrer en scène, j'ai su que j'allais l'admirer. Et puis quand il est arrivé là, c'était plus le comédien, c'était au delà. Je l'ai trouvé magnifique, tout simplement. Magnifique à cause de son rôle, magnifique à cause de son métier, à cause de l'envoutement de la pièce, à cause d'un certain charme, surement, je ne sais pas.

Quand on est sorti, le car s'est fait désirer, et pendant ce temps là, il y avait le "fiancé" et la "mariée" aussi sur le parvis. Elle était belle. J'avais envie de m'approcher d'elle et de lui dire "vous savez, c'est bête, mais j'aimerais être comme vous. Pouvoir émouvoir les gens comme ça, et pouvoir cotôyer tout plein de gens intéressants, pouvoir parler des heures avec un metteur en scène, répéter avec une chorégraphe. Et puis je vous trouve extrémement belle."

Ils étaient aussi beaux et graves sur scène qu'à l'extérieur. Comme si leurs personnages les hantaient encore un peu après.

Quand je suis monté dans le car, j'ai posé ma tête sur l'épaule de Julien et j'ai gémit, les larmes aux yeux "Julieeeeeen, je veux un mari comme ça plus tard. Et je veux qu'il soit artiste, qu'il soit sensible. Je veux être épanouie et je veux être aussi belle que la fille. " Il s'est contenté de dire ahlala.

J'ai fermé les yeux pendant tous le trajets, et je me suis repassé des images de la pièce en boucle. J'entendais même plus les petit cons de ma classe qui criaient.

Emmenez moi là bas encore une fois, je vous en supplie.

Mardi 13 mars 2007 à 22:46

Vous vous souvenez au début de l'année, j'avais failli scalper le prof parce qu'il n'y avait PAS natation dans les triplettes de sport. Même que je me suis retrouvé avec VTT , Hand et Danse. Et que je me suis dit que c'était pas possible d'avoir la poisse comme ça pour tomber sur du VTT. Encore la danse pas de problème, le hand pas trop non plus. Mais VTT !

En gros c'était mes opinions de début d'année. Ayant commencé la danse, et donc mon dernier cycle, il s'avère que j'ai totalement changé d'avis. D'abord parce que le VTT c'est TROOOOP bien, que se défonser les cuisses, monter des bosses, et slalomer entre des rochers avec ses petits poteaux, c'est carrément génial. Grande découverte quoi, moi aimer le vélo. Qui l'eut cru. Après, le Hand c'était pas mal, enfin assez quelconque mais ça fait sacrément du bien de pouvoir courir derrière une baballe et de prendre l'air, au moins ça défoule. En plus 14, la classitude quoi.

Mais la danse. Forget about it . Mon Dieu, mais y'a pas plus emmerdant et plus lent et plus CHIANT. Désolé, fallait que ça sorte. En fait le truc, c'est que c'est plutôt de l'expression corporelle. Et la prof a eu la bonne idée de nous imposer un thème pour le cycle : la Rue. Oui oui oui. Vous allez faire des machins bizarres en rapport avec la rue. Là elle nous aide pas. Nan parce que avoir de l'imagination pour faire des trucs moches et étranges, passe encore, mais en rapport avec la rue, c'est déja beaucoup plus limité. Et beaucoup moins drôle. Genre moi j'ai cru inocemment que je pourrais faire de la danse contemporaine comme sur Arte le soir ( c'est quoi le numéro là c'est où qu'il faut donner l'argent ?! merci Gad.) Et vas y que tu dois donner une liste d'action que tu fais dans la rue. Promener-son-chien-téléphoner-tomber-traverser-écouter-de-la-musique-rater-son-bus-courir-dire-bonjour-marcher-sous-la-pluie. Et plein d'autre truc chiant. Nan parce que je sais pas vous, mais moi dans la rue, je me contente de marcher hein. Je m'assois pas en plein milieu du trottoir et je danse pas comme une débile les bras en l'air en écoutant ma musique. Bah la prof, si.

Les réjouissances, c'est quand on se met à tous marcher dans le dojo (oui parce qu'en plus c'est un petit dojo, pour plus d'intimité, et pour plus sentir l'odeur des pieds de la coincée de ma classe. En plus c'est vrai elle pue, et c'est pas une métaphore, bref) donc je disais on marche tous dans le dojo, dans tous les sens et là la prof nous dit qu'on est entrain de promener notre chien en laisse et qu'il nous tire le chien (saloperie va, en plus la prof elle a un chien pas dressé). Et là franchement, je pense que la scène vaut le coup d'être vu, 28 glandus en jogging courant partout le bras en avant et essayant tant bien que mal de mimer le promenage-en-laisse-du-chien-pas-dressé. Surtout ne pas partir dans un fou rire. Surtout ne pas penser qu'on doit avoir l'air profondément ridicule. Tout est une question de mental.

En plus la prof a la bonne idée de nous mettre de la musique chelou, avec un fond de violon trèèès spécial (le monsieur à perdu l'archet, il joue avec ses dents, je crois que c'est à peu près l'effet que ça fait) et puis une petite voix d'enfant dans une langue anglo-franco-néerlandaise, dans ce goût là. Et toi pendant ce temps là, tu dois inocemment te balader et faire des gestes de la rue, avec ton petit camarade qui te suis et qui doit imiter tes gestes (parce que oui, en danse, on doit être à l'écoute corporelle des autres). Sérieusement cet exercice est horrible. Je me vois toujours confronté à un cruel manque d'imagination : bon alors là on dit que je regarde le ciel, ensuite euh... on dit que je suis au téléphone, après genre j'écoute de la musique trop fun qui me fait bouger la tête, ensuite euh... meeeerde... ah tiens pas bête lui il s'assoit j'vais faire pareil ça va me donner le temps de réfléchir.

Sérieusement, les deux premiers cours ont été atroces. Mais là ça va, ça devient plus personnel et plus recherché, c'est un peu mieux. Et puis ça nous fait notre fou rire quotidien, nan parce que sérieusement, c'est hallucinant le degré de ridicule que ça doit atteindre, vu d'en haut.

Lundi 12 mars 2007 à 20:54

Bon euh ce matin, bac blanc de français...

J'ai pris le sujet d'invention, innocemment, et surtout par élimination. Parce que la dissertation c'est même pas la peine j'en ai fait qu'une dans ma vie et c'était pas une grande réussite, et le commentaire sur Les Mots de Sartre, il m'a moyennement inspiré parce que d'une je ne connais rien sur Sartre donc j'aurais ramer sur l'intro, et de deux j'ai pas de plan qui m'est venu tout de suite et puis j'avoue j'avais un peu la flemme de réfléchir un jour de rentrée à 8h du matin.

La question de corpus, c'est la misère. Déja elle était assez vague, et puis j'ai l'impression de pas avoir mis assez de truc, de l'avoir fait trop vite. Oui bon ok, j'y ai passé à peine 30 minutes.

Bon sinon j'avais fini à 10h30, j'ai fait trainer le truc pour sortir à 11h, genre j'ai relu trois fois ma copie pour éviter les fautes d'orthographe, mais ça sert à rien parce que je suis sûre que plein m'ont échappé.

Et puis en sortant j'était contente de moi. Mais après coup, j'ai un peu l'impression d'avoir fait un truc nul. Tout le monde a pris le commentaire ou presque : "ah non non non moi je voulais pas prendre le sujet d'invention c'est trop casse gueule " Ah ouais tiens, j'avais pas pensé à ça. Enfin bon j'ai choisi la facilité, on va dire.

Advienne ue pourra !

Dimanche 11 mars 2007 à 18:39

Demain Bac blanc de Français.

Dans un préfa qui pue. Pendant 4 heures, avec des éléves suant.Trop jouasse.

Je tente le feeling.

Après tout, c'est fait pour ça le bac blanc, savoir si ça passe sans réviser, nan ?

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