On rentre de vacances, on descend de son nuage, sort de son havre de paix, et on se confronte à la réalité, c'est comme ça. Si ça ne tenais qu'à moi je ne serais pas redescendu. Oui mais. Année du bac, des concours et bla et bla.
Rapide état des lieux. Non, pas état des lieux. Echéances futures.
Demain, vrai oral blanc d'anglais euro. Oui parce qu'il y a aussi eu le faux, avec le cartoon sur l'illegal immigration que j'ai mis 6 minutes à le présenter tellement mon stress sors vite par ma bouche.
Dans la semaine, la réponse de Nantes pour me dire si crotte je suis convoqué à l'entretien le même jour que le concours de Montpellier, ou si youpi je suis convoqué à l'entretien la semaine après Montpellier. Déjà, je sais que je suis convoqué à l'entretien, c'est marqué sur le site. 3 petites syllabes parmi une grande liste de 462 personnes.
Vendredi prochain, évaluation de volley. Comment ça j'ai raté les deux dernière séances avant les vacances ? comment ça j'étais déjà une quiche avant ? Comment ça tu peux dire au revoir à ta belle moyenne de sport sachant que ça fait un mois que t'as pas touché à une baballe ?
Début mai, la réponse de Malaquais. Si j'étais du genre à me ronger les ongle, je pense qu'aujourd'hui j'en serais au coude.
Le 17 mai, concours followed by entretien à Montpellier. Deuxième école sur ma liste de vœux non exhaustive située uniquement dans ma tête.
Dans un mois presque tout pile, le vrai oral d'anglais euro. C'est marrant mais plus je m'en approche, moins je stresse. C'est donc qu'il y a quelque chose d'anormal, genre non prise en compte de la proximité alarmante de l'événement.
8 jours avant le 31 mai, l'administration de Lyon sera bien trop aimable de m'envoyer leur réponse pour me dire si oui ou crotte, il me donne le droit de passer leur concours super dur.
Et donc le 31 mai, concours de Lyon.
Ensuite, à l'heure qu'il est dans 2 mois, 2 touuuut petiiiiits mois, j'aurais fini les épreuves du bac. 2 mois. 2 mois pour récupérer des vrais cours d'histoire et apprendre la totalité du programme. Deux mois pour réussir à faire plus que les questions 1 et 2 des exos de maths, 2 mois pour comprendre la spé physique. 2 mois pour apprendre tous les cours de philo que j'ai arrêté d'apprendre depuis le mois de janvier. 2 mois pour réviser l'svt, laissez moi vomir. 2 mois pour essayer d'aligner 3 phrases sans fautes en allemand. Ouais je crois que là ça y est, je me confronte à la réalité. Ca me paraissait tellement loin le bac.
Et avec tout ça, j'en oublierais même l'art plastique. La date reste un grand mystère, mais ça sera surement dans un mois. En même temps que TOUT, l'anglais euro, les révisions et les concours. Donc objectivement, il me reste un mois pour : trouver de nouvelles idées, réaliser mes idées, présenter mes planches, apprendre des trucs sur les œuvres du programme.
ENJOY !
Dimanche 20 avril 2008 à 12:21
Samedi 5 avril 2008 à 22:25
Hier soir, concert de The Hoosiers à l'Elysée Montmartre.
J'ai envie de dire que ça se passe de mots tellement c'était bien, mais en même temps, j'ai très envie de décrire ce que j'ai ressentie, juste pour m'en souvenir.
D'une, on a failli se faire pipi dessus un bon nombre de fois avec ma cousine, la faute aux costumes, réalisez par mes soins et avec beaucoup d'amour il faut le dire. Entre ma cousine et sa robe avec des bandes magnétiques de cassettes audio, et moi et ma jupe en pailles fluo, le périple en métro a été folklorique. C'était tellement drôle de voir les regards des gens, leur petits sourires en coin, ou même parfois leurs grands sourires, ou leur tête l'air de dire "nan mais qu'est-ce qu'il lui a pris à elle, elle a craqué son slip, c'est quoi ces trucs qui pendouillent de sous son manteau ?!". Le regard des gens qui glissent de notre tête jusqu'à nos jambes, ont pouvait lire leur questionnement interne sur leurs visages. Et puis les gens qui rigolent avec nous quand on voient qu'ils sourient et qu'on sourit aussi. C'est plutôt rare à Paris ce genre de choses, et ça fait plaisir d'avoir un peu de contact avec des inconnus, histoire de dire qu'on est pas juste des êtres transparents prenant le même transport en commun.
Sinon, on était vraiment pas beaucoup à être déguisé, les gens ne sont même pas drôles.
La première partie c'était un groupe de rock français, pas trop mal, mais pas exceptionnel non plus. C'est un peu le genre de groupe qu'on a l'impression de connaître alors qu'on entend les chansons pour la première fois. Un peu du sous-Luke aussi, parce que la voix de chanteur ressemblait un peu à certain moments. Enfin, ils ont eu le mérite de nous faire bouger un peu, et déjà, rien que le fait de monter sur scène et de proposer leur compos à des gens qui ne sont même pas venu pour les écouter, je les admire. (J'admire les artistes et les gens créatifs en général en fait...) Pour info c'est Quidam et c'est par ici. [ Et je viens de voir que le bassiste que j'avais repéré parce que je trouvais qu'il ressemblait de loin et à contre jour au mec-du-sport-le-vendredi-matin, enfin bref, le bassiste s'appelle Pierre, je crois que je suis poursuivi. Ceci était une note à moi même totalement incompréhensible, je le conçois.]
Après, des filles trop bien foutues qui faisaient des bolas avec des boules lumineuses qui changeaient de couleur (les boules, pas les filles). Dit comme ça, ça à l'air nul, mais en fait c'était beauuuuu, et en plus, les filles étaient un peu super fortes. Je dis ça parce que je galère à faire de ces machins là, et que ça me parait super dur, mais une fois que tu sais en faire, ça doit pas être l'Everest comme performance. C'est décidé, cette été avec ma cousine, on se met aux bolas, mais sérieusement, pas comme l'été dernier. Après on pourra aller faire nos Roots dans la Drôme avec mon oncle et ma tante. ( La Drôme c'est bien, il faut aller dans la Drôme, je le dis au passage.)
Et enfin, après s'être fait désirer assez longtemps je dois dire, The Hoosiers on stage !
Le concert a dû durer un peu plus que la durée de leur album, ils ont même pas fait de bis, tendance minimaliste. Mais franchement, FRANCHEMENT, c'était super bien. Et c'est de ça que j'avais besoin en ce moment. Le chanteur a une voix aussi belle que sur le CD, pourtant ils ont pas fait copie conforme du CD dans leur live, des petits arrangements très sympathiques, des bons enchainements, simples mais efficaces, des tentatives de français (pas trop laborieuses pour le bassiste, plus pour le chanteur). On voit que c'est encore un petit groupe, qu'ils n'ont pas trop trop l'expérience de la scène, mais j'ai pas été déçue du tout. Ces mecs, je les aimes bien, leur musique est efficace, légère, envolée, elle donne envie de bouger, quasiment toutes leurs chansons pourraient être des tubes, et ils ont la pêche, ils ont de la prestance sur scène, ils sont drôles et un peu barrés. Un univers auquel j'adhère parfaitement, en somme.
Et puis, c'est quand même magique la musique, et l'art en général. Le mec il te sort un sol son de sa bouche, il arrive à te faire frissonner dans une salle qui ressemble à un sauna. Le mec, avec trois accords il arrive à te faire vibrer, tu le bouffes des yeux tout le concert tellement tu admires ce qu'il fait, et t'as qu'une envie c'est de monter sur scène pour chanter avec lui, pour danser... (pour lui sauter dessus ? ahem, pardon.) Message subliminal : c'est quand tu veux Irwin ! Bref, une bonne dose de bonne humeur, les chansons dans la tête du coucher au réveil, les fou rires dans le métro et pas que, les yeux qui brillent, voilà qui remonte le moral. Si je pouvais me parachuter à hier soir, me retrouver au milieu de la foule, juste pour vibrer encore un peu plus.
J'en suis arrivée à la confirmation de ce que je pensais précédemment : mon mec sera un artiste. Ce serait peut-être trop mièvre avec des mots, mais je me comprend.
A part ça, pendant le concert (en kiffant la vibe avec ceux que j'aime, dirais-je), j'ai pensé à Malaquais. D'une parce que j'ai écouté The Hoosiers pendant tout le temps que je faisais mon concours chez moi il y a deux semaines, et de deux, parce que je me rends compte que j'ai vraiment vraiment vraiment envie d'y aller. Ca devient presque une obsession, le genre de truc auquel je rêve la nuit. Et quand on me prend par les sentiments, quand quelque chose comme la musique m'émotionne, voyez vous, les papillons dans le ventres et le cœur rempli d'un élan aussi inconsidérable qu' indescriptible, et bah je pense à tous les trucs qui me tiennent à coeur, les choses qui me sont chères. En fait, elles me viennent à l'esprit sans que je fasse un quelconque effort. Et là, c'est Paris Malaquais qui est venu. Et je prie pour être admise. Et je crois que j'ai passé le stade "je ne veux pas trop y croire parce que j'ai peur d'être déçue", je veux y croire corps et âme, JE VEUUUUX ETRE ADMISE, s'il vous plaiiiiiiiiiiiit ! Je ne donne pas cher de mon moral si je ne suis pas prise, mais c'est une autre histoire.
Alors hier, un peu superstitieuse que je suis, j'ai pensé très fort à Malaquais pendant les moments où mon cœur était prêt à exploser, et j'espère que quelqu'un, où que ce soit, prendra en compte tout ça.
[S'il vous reste un peu de temps dans votre journée, je vous incite à y croire avec moi, et à croisez les doigts TRES FORT.]
J'ai envie de dire que ça se passe de mots tellement c'était bien, mais en même temps, j'ai très envie de décrire ce que j'ai ressentie, juste pour m'en souvenir.
D'une, on a failli se faire pipi dessus un bon nombre de fois avec ma cousine, la faute aux costumes, réalisez par mes soins et avec beaucoup d'amour il faut le dire. Entre ma cousine et sa robe avec des bandes magnétiques de cassettes audio, et moi et ma jupe en pailles fluo, le périple en métro a été folklorique. C'était tellement drôle de voir les regards des gens, leur petits sourires en coin, ou même parfois leurs grands sourires, ou leur tête l'air de dire "nan mais qu'est-ce qu'il lui a pris à elle, elle a craqué son slip, c'est quoi ces trucs qui pendouillent de sous son manteau ?!". Le regard des gens qui glissent de notre tête jusqu'à nos jambes, ont pouvait lire leur questionnement interne sur leurs visages. Et puis les gens qui rigolent avec nous quand on voient qu'ils sourient et qu'on sourit aussi. C'est plutôt rare à Paris ce genre de choses, et ça fait plaisir d'avoir un peu de contact avec des inconnus, histoire de dire qu'on est pas juste des êtres transparents prenant le même transport en commun.
Sinon, on était vraiment pas beaucoup à être déguisé, les gens ne sont même pas drôles.
La première partie c'était un groupe de rock français, pas trop mal, mais pas exceptionnel non plus. C'est un peu le genre de groupe qu'on a l'impression de connaître alors qu'on entend les chansons pour la première fois. Un peu du sous-Luke aussi, parce que la voix de chanteur ressemblait un peu à certain moments. Enfin, ils ont eu le mérite de nous faire bouger un peu, et déjà, rien que le fait de monter sur scène et de proposer leur compos à des gens qui ne sont même pas venu pour les écouter, je les admire. (J'admire les artistes et les gens créatifs en général en fait...) Pour info c'est Quidam et c'est par ici. [ Et je viens de voir que le bassiste que j'avais repéré parce que je trouvais qu'il ressemblait de loin et à contre jour au mec-du-sport-le-vendredi-matin, enfin bref, le bassiste s'appelle Pierre, je crois que je suis poursuivi. Ceci était une note à moi même totalement incompréhensible, je le conçois.]
Après, des filles trop bien foutues qui faisaient des bolas avec des boules lumineuses qui changeaient de couleur (les boules, pas les filles). Dit comme ça, ça à l'air nul, mais en fait c'était beauuuuu, et en plus, les filles étaient un peu super fortes. Je dis ça parce que je galère à faire de ces machins là, et que ça me parait super dur, mais une fois que tu sais en faire, ça doit pas être l'Everest comme performance. C'est décidé, cette été avec ma cousine, on se met aux bolas, mais sérieusement, pas comme l'été dernier. Après on pourra aller faire nos Roots dans la Drôme avec mon oncle et ma tante. ( La Drôme c'est bien, il faut aller dans la Drôme, je le dis au passage.)
Et enfin, après s'être fait désirer assez longtemps je dois dire, The Hoosiers on stage !
Le concert a dû durer un peu plus que la durée de leur album, ils ont même pas fait de bis, tendance minimaliste. Mais franchement, FRANCHEMENT, c'était super bien. Et c'est de ça que j'avais besoin en ce moment. Le chanteur a une voix aussi belle que sur le CD, pourtant ils ont pas fait copie conforme du CD dans leur live, des petits arrangements très sympathiques, des bons enchainements, simples mais efficaces, des tentatives de français (pas trop laborieuses pour le bassiste, plus pour le chanteur). On voit que c'est encore un petit groupe, qu'ils n'ont pas trop trop l'expérience de la scène, mais j'ai pas été déçue du tout. Ces mecs, je les aimes bien, leur musique est efficace, légère, envolée, elle donne envie de bouger, quasiment toutes leurs chansons pourraient être des tubes, et ils ont la pêche, ils ont de la prestance sur scène, ils sont drôles et un peu barrés. Un univers auquel j'adhère parfaitement, en somme.
Et puis, c'est quand même magique la musique, et l'art en général. Le mec il te sort un sol son de sa bouche, il arrive à te faire frissonner dans une salle qui ressemble à un sauna. Le mec, avec trois accords il arrive à te faire vibrer, tu le bouffes des yeux tout le concert tellement tu admires ce qu'il fait, et t'as qu'une envie c'est de monter sur scène pour chanter avec lui, pour danser... (pour lui sauter dessus ? ahem, pardon.) Message subliminal : c'est quand tu veux Irwin ! Bref, une bonne dose de bonne humeur, les chansons dans la tête du coucher au réveil, les fou rires dans le métro et pas que, les yeux qui brillent, voilà qui remonte le moral. Si je pouvais me parachuter à hier soir, me retrouver au milieu de la foule, juste pour vibrer encore un peu plus.
J'en suis arrivée à la confirmation de ce que je pensais précédemment : mon mec sera un artiste. Ce serait peut-être trop mièvre avec des mots, mais je me comprend.
A part ça, pendant le concert (en kiffant la vibe avec ceux que j'aime, dirais-je), j'ai pensé à Malaquais. D'une parce que j'ai écouté The Hoosiers pendant tout le temps que je faisais mon concours chez moi il y a deux semaines, et de deux, parce que je me rends compte que j'ai vraiment vraiment vraiment envie d'y aller. Ca devient presque une obsession, le genre de truc auquel je rêve la nuit. Et quand on me prend par les sentiments, quand quelque chose comme la musique m'émotionne, voyez vous, les papillons dans le ventres et le cœur rempli d'un élan aussi inconsidérable qu' indescriptible, et bah je pense à tous les trucs qui me tiennent à coeur, les choses qui me sont chères. En fait, elles me viennent à l'esprit sans que je fasse un quelconque effort. Et là, c'est Paris Malaquais qui est venu. Et je prie pour être admise. Et je crois que j'ai passé le stade "je ne veux pas trop y croire parce que j'ai peur d'être déçue", je veux y croire corps et âme, JE VEUUUUX ETRE ADMISE, s'il vous plaiiiiiiiiiiiit ! Je ne donne pas cher de mon moral si je ne suis pas prise, mais c'est une autre histoire.
Alors hier, un peu superstitieuse que je suis, j'ai pensé très fort à Malaquais pendant les moments où mon cœur était prêt à exploser, et j'espère que quelqu'un, où que ce soit, prendra en compte tout ça.
[S'il vous reste un peu de temps dans votre journée, je vous incite à y croire avec moi, et à croisez les doigts TRES FORT.]