Dimanche 27 avril 2008 à 21:19
J'y pense à l'instant, mais cette nuit j'ai rêvé de Louis Garrel, on était genre en costume d'époque, c'était mon domestique et on voulait se marier. Et j'étais blonde avec les cheveux lisses, et j'avais un visage gracieux, pas du tout moi dans la vraie vie quoi.
C'est bien, toujours égaux à eux mêmes mes rêves.
Jeudi 3 janvier 2008 à 23:09
J'y pense à l'instant :
Cette semaine, j'ai rêvé 3 nuits de suite que je mangeais à la cantine. Genre, tout mon rêve se passait à la cantine en plus.
Non, on ne peut pas qualifier ça de normal.
Je le note, comme ça en passant, juste pour m'en souvenir. Je suis sûre que ça me fera rire quand je le relirais.
Ce blog n'est qu'une conversation entre le moi à l'instant t et le moi à l'instant t+1, Bonsoir.
Vendredi 7 septembre 2007 à 20:02
Hier soir, je me suis dit en me couchant que ce serait agréable de rêver de mon prof de philo, et puis comme par miracle ça a marché. J'ai rêvé que j'étais dans ma maison de famille dans le Jura et que mon prof de philo était là. Alors il me proposait de faire un tennis et moi j'allais m'habiller et mettre mes baskets pendant que ma cousine lisait Sophocle dans son lit. Même que ma mère voulait aller faire de l'acrobranche mais moi j'ai dit nan je vais jour au tennis avec Pierre. Et puis je me retrouve sur le court et là mon téléphone sonne, c'est Thibault et Hélène qui m'appelle pour me dire qu'il ne vienne pas Dimanche pour mon anniversaire, et là je me met à dire plein de gros mots et à crier en déversant toute ma rage et ma frustration jusqu'à ce que je me rende compte que mon prof de philo me regarde fixement, avec son short et sa raquette. Et là je me réveille. Et je souris. Et je me dis que les rêves c'est bien, parce que d'une on peut jouer au tennis avec n'importe qui, et de deux, parce qu'on est toujours super bien foutu en short. J'ai bien fait de regarder Match Point avant de me coucher, apparement ça m'a inspiré.
Je sais c'est n'importe quoi je vous ai même pas raconté ma rentrée alors vous pouvez pas vous imaginez ce que ça fait de rêver du prof de philo. Mais tant pis, je fais tout à l'envers, un jour je vous raconterez ma rentrée, il le faut, rien que pour m'en souvenir, je suis sûre que plus tard ça me fera rire.
Vendredi 6 juillet 2007 à 11:06
Je rentrais chez moi après la fête de la musique en passant par le centre-ville. Même que j'avais peur parce que j'étais toute seule et que sur le trottoir d'en face il y avait 6 racailles qui marchaient en fil indienne avec des radios aussi grosses que ma table de cuisine sur l'épaule, casquettes de travers, chaine en or etc. En plus ils m'énervaient c'était vraiment de la musique pourrie, dans ma tête je pensais "il faut les éradiquer.... nuisance publique... blablabla" Quand j'ai vu le petit bonhomme du feu piéton passer au orange, je me suis arrété en plein milieu du passage et j'ai reculé. Là, une fille de ma classe un-peu-cucu-mais-sympa est arrivée sur son vélo, maquillée comme un clown, avec une veste en jean, une queue de cheval sur le sommet de la tête genre mode des années 1990, et des ballons accrochés à sa ceinture. Alors moi j'en ai éclaté un et elle est tombée de son vélo, elle m'a regardé et j'ai lancé un très convaincant "c'est pas moiiiiii !". Et uis après ses amis nous ont rejoint, et on a continué à marcher ensemble. Il y a avait la-fille-coincé-qui-sent-mauvais de ma classe, même qu'elle m'enervait à marcher trop près de moi, et puis ma copine Cécile. Cécile me disait que Camille n'était pas là parce qu'elle s'était évanoui, elle avait convulsé, mais heureusement il y avait des policiers à côté alors elle avait été sauvé.
Là c'était la nuit, il pleuvait et c'était tout mouillé par terre. Devant le collège j'ai dit je m'en vais je rentre chez moi. En passant j'ai entendu la voix d'un mec de ma classe et dans ma tête je me suis dit que vu qu'il redoublait sa 1ère, il essayait de se faire des nouveaux amis chez les 3ème. Et puis là, Mathieu, un mec en fauteuil roulant qui était avec moi en 2nde, m'a rejoint. Et puis il y avait aussi Jérémy, un gars de ma classe de 1ère à qui j'ai jamais vraiment parlé. Mathieu roulait super vite à cause de la pluie et de la rue en pente. Alors moi je m'accroche à son fauteuil et ça fait effet traineau, on glisse on glisse et ça va de plus en plus vite. mais oui mais y'a un stop au bout de la rue ! Et c'est là que Jérémy vient nous stopper je sais plus comment. Trop fort ce Jérémy. Et puis j'entends une voix qui me dit "t'as pas vu le portable de Parc ?" et moi je répond "c'est qui Parc ?" -"Bah Parc !" -" Ah oui !" Là je comprend qu'en fait Jérémy, il s'appelle Parc, je me dis que ça doit être son nouveau prénom. Alors je laisse Jérémy/Parc s'occuper de Mathieu et du fauteuil qui roule trop vite et je descend ma rue sur les fesses parce que c'est moins fatiguant et avec la pluie ça glisse bien. Arrivée devant chez moi, j'ai du mal à me mettre debout, comme si j'avais trop bu. Je vois Jérémy qui déboule à toute vitesse sur des petits ski en poussant le fauteuil de Mathieu. Il freine et Mathieu tombe de son fauteuil, en éclaboussant tout le monde avec l'eau du caniveau. Et moi je dis "pas terrible le dosage des freins", alors j'entends une voix rigoler dans mon allé, je me retourne, en fait c'est ma tante qui fume une clope.
Et je me suis réveillé.
Il ressemble vraiment à rien ce rêve.
Samedi 28 avril 2007 à 13:33
J'ai révé que c'était la rentrée de septembre. Et que j'étais une des premières à la grille. Sauf que c'était pas la grille de mon lycée mais de mon ancien collège. J'ai croisé un prof d'histoire du lycée (très charmant, inutile de le préciser). Et puis je suis allé discuter avec deux filles de ma classe que j'aime pas, mais bizarrement, j'avais envie que ce soit mes copines là. Ensuite y'a Julien et Céline qui sont arrivé et je me suis dit, ah enfin des vais gens que j'aime !
Ca a sonné et on est allé se ranger devant un bâtiment. J'étais plus en S mais en Arts Appliqués. Il y avait plein de nouvelles têtes dans la classe, et surtout plein de filles. On est rentré dans une sorte de salle, ça ressemblait vaguement à une salle de cours et aux salle quand on est en stage, avec des chaises en tissu et des grandes fenêtres. Et puis y'a deux profs qui sont rentrés et ils nous ont distribué des feuilles. C'était une liste de mots bizarres (de tous ceux dont je me souviens, je crois qu'aucun n'existait) et on devait faire un jeu bidon qui consistait à dire des mots à voix haute chacun son tour. Soi disant pour favoriser la communication entre les élèves. Même que je me suis trompée en lisant le mot, j'ai dis "Indonésie" au lieu de dire un truc imbitable et insignifiant qui commençait par i.
Après j'ai comme un espèce de transfert de circonstances. C'était plus la rentrée mais j'étais en stage BAFA. Les deux profs et leur jeu bizarre avaient disparu, y'avait les mêmes gens, même plus, et y'avait un animateur qui ressemblait beaucoup beaucoup au seul entraineur de natation gentil qui encadre les stages régionaux (en deux mots, je le kiffe). C'est là qu'un autre animateur a dit, allez, on va faire les groupes ! J'ai découvert que mon animateur chéri s'apellait William. Soit, je vous expliquerais peut être l'ironie de l'appellation si j'ai le courage de faire la liste des hommes de ma vie. Et donc j'étais juste en face de William quand il appelait pour faire les groupes, limite je lui faisais pas pression du regard pour qu'il me mette dans son groupe. Il appelé la dernière personne et j'étais pas dedans, j'avais la rage parce que justement, dans le groupe de William, il y avait tous mes amis. D'ailleurs, bizarrement, tous les gens de ma classe que j'aime bien sont apparus dans le groupe de William. J'ai fait du zèle genre "silteplééééééééé-williaaaaaaaaaaam" et j'ai réussi à aller dans son groupe. Là il m'a donné ma photo d'identité que je devrais mettre sur mon badge. Allez savoir pourquoi, c'était une photo de moi assise dans l'herbe quand j'avais 6 ans. Ensuite une petite fille m'a interpelé en me demandant si j'habitais dans les immeubles près de la mairie. Je lui ai répondu que non, moi j'habitais dans une maison près du collège. Alors elle m'a sorti "c'est donc ta grand mère, Mme *elle me sort le vrai nom de ma grand mère* qui habite dans cet immeuble et qui allait souvent en vacances à Gordes, n'est ce pas ?". Déconfite que j'étais par la démonstration de la fillette, je lui bafouille un "euh oui". Et là elle me tend une image, genre les images qu'on recevait en primaire quand on avait été sage. C'était une image d'animaux, c'était même des manchots, avec au verso des flamands roses. Maintenant que j'y pense, ça me rappelle les images qu'il y avait dans les tablettes de chocolats que je mangeais quand j'étais petite. Bref. Peu après une autre petite fille me tend des images du même genre. Et c'est là que je me rend compte que j'ai perdu ma photo d'identité pour mon badge. Je cherche partout, me rend compte que les fillettes m'ont donné deux fois l'image avec les manchots et les flamands roses, m'accoupis pour cherhcer ma photo introuvable, je panique, et je me réveille.
Analyse :
On retrouve bien le genre de rêve pré-rentrée, ou je suis contente de retouver mes petits poteaux et de commencer de nouvelles aventures. Peut-être qu'au fond de moi, j'ai très envie de retourner en cours. Mais alors vraiment au fond fond hein.
Après, le croisage de prof d'histoire charmant, c'est parce qu'il faut toujours qu'il y ai au moins une personne inaccessible sur qui je bave.
La discution avec les deux pimbêches de ma classe révele peut être un côté bon samaritain, fais le bien autour de toi et aime ton prochain. Peu probable, mais bon.
Mon plus grand regret de ma vie de lycéenne est là lui aussi : ne pas avoir décidé à temps de partir ailleur faire Arts appliqués ou au moins option art plastique.
Le coup du jeu bidon avec les mots, je crois que c'est parce que j'ai fait trop de formation de délégués dans ma jeunesse et je dois en être légérement traumatisé aujourd'hui encore...
Le stage BAFA, c'est parce que c'est la grande mode en ce moment, la moitié de mes copines le font, alors je m'y crois moi aussi.
Ah et puis je suis contente d'avoir révé de "William" ! Parce que ça fait longtemps que je l'ai pas vu et que ça me rapelle de bons souvenirs de compétition. En tout cas, ça représente le retour de la natation dans mes rêves, signe que ça commence à me préoccuper.
Bon après le trip des petites filles, de la photo d'identité et des images de manchots et de flamands roses, totalement inexplicable.