Je suis entré dans le labo et ça sentait le trop propre et l'aseptisé. Un peu comme à l'hopital. Je déteste.C'est le genre d'odeur qui me bloque direct. Et puis je me suis assise sur le fauteuil jaune de la salle n° 1 j'ai tendu mon bras droit. Il a sorti les petits tubes à bouchon, vert, violet, bleu et rouge. Je lui ai dit que je savais plus comment ça faisait, que ma dernière c'était en CE2, pour mon appendicite. Il a dit que c'étair terrible et qu'il allait me vider de mon sang comme un barbare. J'ai rien senti il a planté l'aiguille trop rapidement. Ma mère m'avait bien dit que c'était le meilleur piqueur de l'ouest. J'ai vu mon sang couler dans les petits tubes, faire des bulles, j'ai même pas eu envie de détourner la tête. J'aime bien la couleur de mon sang, oui c'est un beau rouge. J'ai desséré le poing, il était rouge et je tremblais. Je me suis trahi sous mes airs calmes. Et puis, comme je suis une chanceuse, j'ai eu le droit à une deuxième prise de sang, et à un autre piqueur. Je voulais une grande blonde jeune et souriante en blouse blanche genre Izzie dans Grey's Anatomy, j'ai eu une petite madame à lunette grosse comme des blinis, en tailleur avec un pull rouge. Elle m'a piqué à deux à l'heure, comme pour faire durer le plaisir, j'ai senti l'aiguille rentré péniblement, c'était mieux la première fois. Elle m'a fait la conversation. "Ah oui architecte c'est bien ça, il ya pas beaucoup de femme en plus". Enfait c'était pas si terrible. J'me souvenais plus, j'pensais que c'était plus gore de se faire vider de son sang. Je me sentais manchot après, avec mes deux coton au creux des bras. Comme quand vous mettez du vernis à ongle, vous osez plus toucher à rien pendant 10 minutes. Bah là c'est pareil, j'avais l'impression d'avoir deux bout de bois à la place des avants bras.C'est pas de ma faute si j'ai été tromatisée dans ma jeunesse par les hopitaux. C'est bizarre, mais plus j'approche de mon opération des dents de sagesse plus j'ai des images et des souvenirs désagréables qui reviennent. Je suis psychologiquement perturbée, je suis même carrément grave parfois.
Lundi 5 février 2007 à 20:42
1ère séance de code :
7 fautes
Ouaaaaais !
[ entre autres, 1 faute à cause des vaches qui sont dangereuses aussi la nuit (ah oui oui oui hein ! ) ]
Dimanche 4 février 2007 à 21:08
C'est un fait, les dimanche-pyjama deviennent de plus en plus communs chez moi. L'inconvénient quand on reste en pyjama toute la journée, c'est qu'on a toujours l'étrange sensation de se coucher toute habillée.
Demain , grand jour, je vais au code. Oui parce que depuis 5 mois que je me dis qu'il faut que je m'inscrive au code, et bien ça y est ! Je suis quand même super fière de moi là.
Hier j'ai regardé une interview de Muse, ça m'a un peu fait penser à fan 2 par moment, mais c'était bien (oui bon ok, c'est p'têtre parce que Matthew Bellamy était magnifique), ils ont de l'humour et puis ils disent des trucs pas trop cons... Et puis le concert après, aaaah Matthew <3 (jme répete)
Sinon je suis dans ma période Razorlight. Ils me donnent envie de danser et de sauter partout. Je vous conseille In the morning (j'pense que c'est pas une découverte...), Who Needs Love, Hold On, Before I Fall To Pieces, I can't stop this feeling i've got, Back to the start, et le must, Golden Touch.
Je m'inquiète parce que ça m'éclate de lire le bouquin de code, et que j'ai une envie absolue de le finir, comme on dévore un bon livre. Bon ça va p'tetre pas durer...
J'ai fini La Nuit des temps, de Barjavel. Et bah, j'ai qu'une chose à dire, l'humain est con. Lisez ce livre, il fait bien réfléchir, je me suis sentie mal pendant trois jours après.
Sur ce, j'abandonne mes régimes de priorités dans un carrefour à sens giratoire (que c'est beau et compliqué pour rien), je file regarder Bridget Jones.
[ Ouh ouh darling who needs love ?
I'm, tired of love
Yeah sick of love
I've taken more than enough]
Razorlight - Who needs love
Jeudi 1er février 2007 à 18:14
J'ai ma place pour MUSE
Au parc des Princes.
Le 23 Juin 2007.
Oh my God.
J'en ai des frissons de joie et d'euphorie.
Rien qu'en voyant un ticket.