Lundi 15 janvier 2007 à 19:24

Je suis malade. Je crois que je couve une grippe. Peut être même que j'en suis même plus au stade du couvage là. Allez savoir pourquoi, je suis allé en cours aujourd'hui, alors que j'avais deux heures de français, deux heures de maths deux heures de contrôle de physique-chimie et une heure d'anglais euro. J'dois être maso. Ouais c'est surement ça. En même temps je crois que je préfère aller en cours, j'écris pendant que les autre participent à ma place, comme ça, d'une je pense à autre chose qu'à ce mal de tête de gorge et ces courbatures, et de deux, j'ai rien à rattraper.

On a gratté pendant presque deux heures en français. Correction de la dissert', truc moyennement inutile je dois dire. Le récit littéraire est-il un moyen efficace pour transmettre des vérités de portée universelles ? Ma foi, oui, si tu veux. Regarde Voltaire et ses poteaux philosophes, ils ont fait plein de trucs bien hein ! J'ai eu 1/5 en orthographe sur ma copie de dissert', je suis pitoyable, que des -s, des -ent... Bah voila, c'est ça de recopier à 23h et de pas se relire, bravo la jeunesse. En plus je viens de découvrir qu'on ne mettait pas de "s" à "malgré". A chaque âge ses découvertes...Bon le seul point positif, c'est que ma copie vaut 17 si on rajoute les points d'ortographe. Je soupçonne la prof d'avoir sur-noté d'ailleur. Ce qui est sûr, c'est que je prendrais pas la dissert' au bac (remarque, j'ai pas très envie de prendre le commentaire ni le sujet d'invention)

En fait mon amour du français est très périodique. Parfois c'est un peu comme un caprice, je suis capable de lire le Barbier de Séville, le Mariage de Figaro et la Mère Coupable en deux jours, et d'aimer ça en plus. Je suis capable de m'émerveiller sur les talents de Beaumarchais et Baudelaire. Autant, quelquefois, Voltaire me fait piquer du nez, et les joutes verbales de Figaro m'ennuient profondément lors du commentaire de la scène 1 de l'acte I. A bien y réfléchir, c'est probablement l'idée de contrainte qui me gène. Comme si on nous forçais à bouffer du satirique et de la rhétorique jusqu'à l'indigestion. Cultivez vous, cultivez vous, et plus vite que ça mes amis. A coup de périphrase antiphrastique et de tout un tas d'autre mots austères et compliqués. Remarque, j'ai hâte de passer mon bac, pour sortir un peu de tout ça. Je dis pas que ce sera le paradis après, mais j'espère que ce sera un tout petit peu mieux quand même. Si ça se trouve ça sera nul et je vais regretter d'avoir attendu ce futur si impatiemment.

Bonnes résolutions 2007 : moins se projeter dans un futur idyllique. Eviter d'être trop optimiste, on sait jamais. Mais rester un tant soit peu optimiste, parce que bon, quand même.

Vendredi 12 janvier 2007 à 20:02

Enfait j'aime pas mon nouvel habillage. J'ai voulu changer. Parce que j'en avais marre du blanc, du rouge et du bleu. J'avais envie de vert. Mais en fait c'est un peu moche, quand même.  Donc je vais peut être passer en premium et pas dormir de la nuit, pour essayer de faire un truc cool comme je veux. Vu mon degré de perfectionnisme j'y arriverais jamais, mais bon, l'important c'est de participer. 

Vendredi 12 janvier 2007 à 18:47

L'autre jour, j'ai essayé un slim chez Zara. Je vous le déconseille fortement. C'est très mauvais pour le moral.

S'offre à moi deux alternatives :

- Soit j'ai des jambes trop courtes, des cuisses trop larges, et un volume fessiers bien trop important pour ressembler à quoi que ce soit de potable dans un slim.

- Soit les jeans de Zara sont mal coupés.

J'opte pour la deuxième solution, histoire de dire qu'il me reste un minimum d'estime envers moi-même.

Mardi 2 janvier 2007 à 14:10

Bon d'abord, pour faire dans l'originalité : Bonne Année Everybody.

Voila, là vous êtes méga-super-content.

Sinon je me met en mode blablatage-sur-ma-vie-pas-très-passionante-comme-tout-le-monde-quoi, pour vous dire que j'ai passé un très bon réveillon, entre filles. Certes un peu sectaire mais très constructif, sur fond de Muse, The Kooks, foie gras, robes, cotillons, tiramisu, confit de canard, truffes au chocolat, et bien d'autre truc folichons. Sinon le truc con c'est qu'on avait pas d'appareils photos, parce que toutes autant que nous étions, on a laissé l'appareil à nos parents en se disant que toutes façons y'en a bien une qui allait l'amener... Et bien non. Sinon le chat de céline s'appelle Francis, j'ai eu un couteau spécial tartinage de Nutella et une poele pour faire des crepes avec des oreilles et une bouche (trop FUN), Clémence avait oublié nos cadeaux et on a regardé L'auberge espagnole, même que je suis amoureuse de Lars et Tobias.

Un bref bilan de 2006 'impose tout de même... Je dirais, pour schématiser, que (selon la théorie des bosses et des creux) 2005 ayant été une grosse bosse toute l'année et un creux sur la fin, 2006 fût tout le contraire, un gros creux et une bosse sur la fin. En gros ça se résume en quelques mots : doutes, coup de blues, poisse, manque de confiance en soi, manque de réussite. C'est principalement ce que j'en retiens. Après il y a bien sure eu quelques moments très bien,mais qui ne suffisent pas à contrebalancer le reste. En tout cas, la morale de l'année, c'est sans aucun doute celle ci : Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Et ce qui nous rend plus fort, c'est cool. Et ce qui est cool, ça nous pousse à réussir. Comme quoi, le cercle vicieux peut très bien être descendant et ascendant... la roue tourne, c'est toujours ce que je me dis, donc après tout, j'ai le droit d'être heureuse.

2007 will be great. Je le sais.En tout cas je ferais tout pour.

Mardi 2 janvier 2007 à 13:49

Champagne, foie gras, cadeaux, saumon, petits four, bûches. Longue soirée chez ma grand mère paternelle, comme chaque année. Toujours les mêmes choses, toujours assis aux mêmes places. Toujours ces regards désespérés vers 22h30 avec mes frères. Et moi, discrètement "dis mamaaan, on y vaaaa". Et puis on rentre, faire nos cadeaux, rien que tous les cinq. Ca me donne toujours plein d'étoiles dans les yeux de nous voir réunis, souriant, rigolant entrain d'ouvrir nos cadeaux. En plus cette année, j'ai été forte, mes cadeaux ils ont vachement plu !

Le 25, normalement c'est Paris, chez ma grand mère maternelle ce coup ci, avec toute la famille. Mais cette année, ça sera le 26. Mon oncle a appelé le 24 au soir. Ma grand mère est à l'hopital, fracture du col du fémur. Elle doit attendre Mercredi avant de se faire opérer. Damned. On a passé un 25 décembre tranquille, un peu comme une journée pyjama, tous les cinq, à lire dans son lit, à jouer aux jeux de société récemment offert, à profiter de nos cadeaux.

Le 26, traditionnel départ pour Paris, avec la voiture de mon père. Rine n'a changé là non plus, c'est toujours la même ambiance, mes deux frères et moi à l'arrière, la tête dans le brouillard. Moi assise au milieu, comme d'habitude, parce que je ne peux pas m'élever contre mes deux tortionnaires de frères. Le voyage avec la super musique de mon père, genre ex-fan des sixties, Michel Sardou (au secours), ou dans les moments de grande bonté les Beatles, Téléphone et les Stones. Quand on arrive à paris c'est traditionnel aussi, on tourne trois heures pour trouver une place, c'est toujours les même discussions en plus " Bon au pire tu peux te garer devant Mario Dessuti  - Ah nan surement pas si c'est pour me payer un PV ou être coincé par un con surement pas !! " J'adore. Mon père fini par nous lacher devant l'immeuble. Rue de Vaugirard. L'éternelle course avec l'ascenceur. Le palier du premier avec les range chaussures, le palier du second avec les bouquets, les machins bizarres de la dame qui est artiste. Le plaier du troisième sans rien, et enfin notre palier, le quatrième étage avec les bruits de cocotte minutes et les éclats de voix qui s'échappe par la fente de la porte. La sonnette, les bruits de pas sur le parquet, et les sourires. La famille qui arrive petit à petit, on installe le buffet, on déménage deux trois chaises, on pose les cadeaux au pieds du sapins. On refait le monde entre cousins, cousines, frères soeurs, oncles, tantes. Pourtant, ce fût un Noël étrange puisque sans ma grand mère. Toute la journée on s'est relayés pour qu'elle ne soit pas seule dans sa chambre d'hopital. Ca m'a foutu le cafard, je déteste les hopitaux.

Et puis tout le monde est partie, peu à peu. Mais moi je suis resté avec mes cousines, as usual. Le lendemain, leche vitrine rue de Rennes le matin. H&M, Zara, and so on. L'après midi on savait pas ce qu'on allait faire, alors on est sortie, et naturellement on s'est dirigé vers Montparnasse et ses cinéma. "Eh Emilie, il passe The Fountain dans 10 minutes, on y va ? - Allez, ouais ! "

Et bah The Fountain, c'est carrément bien. C'est spécial, c'est du Darren Aronofsky. J'ai pleuré comme une conne pendant un bon bout du film. Parce que ça parle d'amour, de mort et d'éternel. Que les acteurs jouent bien, et que je suis amoureuse d'Hugh Jackman. Mais ça c'est pas nouveau. Estétiqement parlant, ce film est magnifique. Tant au niveau des effets spéciaux, qu'au niveau des gros plans et de la lumière. The Fountain c'est tout simplement un film qui marque. En ce qui me concerne en tout cas. Ah oui autre chose, la musique est sublime. Au même titre que le film.

[ Bon alors le pavé de Noël, ça c'est fait ! ]

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