Vendredi 30 juillet 2010 à 14:21

A Paris on ne bronze pas, on débronze.
J'utilise des kilolitres de lait hydratant spécial "garde ton bronzage all year long".
Je tente desesperément de faire mon rapport de stage avant de partir au bout du monde.
Je suis toute seule toute la journée dans un appart' de 120m²
Je suis la malnutrition incarnée.
D'ailleurs là je mange un taboulé tout pateux.
Parfois j'ai des élans culinaires, quand ma tante et mes cousins rentrent le soir.
Mais alors juste parfois.
Sinon je bidouille des trucs sur Photoshop.
Ca ressemble pas à grand chose mais ça occupe.
Et puis ça canalise mon élan créatif frustré.
C'est dingue ça, j'ai presque envie d'avoir un projet à faire, des maquettes à n'en plus finir...
Je dois être déséquilibré quelque part dans ma tête.
Le Centre Pompidou c'est top, d'ailleurs si je pouvais y habiter je le ferais
Par contre à la cité de l'archi je me perd toujours dans les mille kilomètres de couloir.
C'est bête aussi de mettre les expositions dans ce dédale, c'est oppressant.
Et l'autre jour, je n'ai même pas trouvé la sortie de l'expo.
Alors j'ai lu des BD dans l'expo en attendant que quelqu'un sorte pour voir si c'était la bonne porte.
Mais personne n'est sorti alors je suis sortie par l'entrée.
Gros échec des scénographes sur ce coup là.
C'est la première fois que je vais voir un film deux fois de suite au cinéma.
Mais bon, on m'a payé la place aussi.
Parce que quand même, je n'aime pas donner TROP d'argent aux blockbusters américains.
Même si ce film est top et que ça fait deux fois que j'en sors surexcitée comme une gamine.
Maintenant c'est bon j'ai un argumentaire en béton contre ceux qui n'ont pas aimé Inception.
Parce que Christopher Nolan je sais pas comment il se débrouille mais ses blockbuster ne sont pas juste des blockbuster de base.
Y'a un plus, un truc. Parce que d'habitude j'aime pas les gros films américain où ils se tirent dessus.
Et puis grâce à ce film, j'ai trouvé mon nouveau métier.
Architecte des rêves.
Ouais mon p'tit pote.
Si c'est pas la classe internationale ça.

Jeudi 10 juin 2010 à 12:17

Il n'y a tellement personne qui lit ce blog* que je pense, en fait, que je m'écris à moi même. Mais bon, c'est cool, j'aime bien, alors je continue.

Dear future Claire,

Quand tu seras en charette dans deux jours (encore !), pense à ce jour où tu t'es levé à 11h, comme une fleur (rime interne, je suis en forme là), où tu as pu dormir 12h sans rêver d'architecture ou de trucs encore plus malsains. Un peu un avant goût de vacances en somme, car tu traînes encore dans ton lit en pyjama à midi, et ça c'est cool. Pense à toutes les maquettes, les élévations, les diagrammes que tu n'étais pas en train de faire, et dis toi que tout ça c'est bientôt fini, que ta deuxième année d'archi prend fin et que tu vas enfin pouvoir dormir / glander / faire la fête / avoir une vie sociale / arrêter de culpabiliser / avoir une hygiène de vie presque saine / and so much more.
Et là je m'adresse spécialement à mon moi qui sera en train de faire une énième nervous breakdown à 3h du mat : Keep on ! Cheer up ! Bientôt 2/3 de licence en poche ! Ne t'endors pas, c'est de la triche !


Sinon, hier je suis allé au cinéma, et j'ai pleuré, c'était cool. Je crois que j'avais plein de truc à exorciser, mais quand même, le film était vachement bien. (Remarque super constructive, j'en conviens) Pour info, c'était Les mains en l'air.

Bon, je m'en vais écouter Girls in Hawaii, surtout la chanson avec les petits oiseaux au début, comme ça j'ai l'impression qu'on est vraiment au mois de juin et qu'il fait beau dehors, alors qu'en fait pas du tout.



Note pour le future : essayer de repousser les limites de mon champ lexical descriptif, qui semble se limiter à cool et bien. Bon, c'est pas de ma faute, je suis à la fin du bord du bout du rouleau.


* sauf UNE, irréductible parisienne,BIG UP London'.



Lundi 7 juin 2010 à 22:41

C'est atroce je suis débordée de boulot comme jamais, et j'ai envie d'écrire sur ce blog. L'addiction reprend.
En plus j'écoute une chanson toute calme, qui me berce, alors que je devrais écouter un bon gros NTM pour me remettre la patate et entamer ma nuit blanche.

Faisons, ça. Un bon gros NTM.
Elle m'a mis la fièvre, pendant des heures....
Sauf que là dans la chanson il parle d'un fille, pour les besoins de mes études, je vais remplacer la fille par ma maquette. Hmmm oui, une sexy maquette, toute mal découpée, avec les mur pas droit, c'est pas jouissif ça, regardez moi ces volumes... la fièvre, elle m'a mis la fièvre.
Et cette sexy façade, mate moi ce balcon, et ce bardage bois qui vend du rêve écologique, et ce vis à vis avec la salle de bain, comme ça si les voisins sont des pervers c'est juste trop cool.


Sinon, j'ai beaucoup trop de pensées parasites en ce moment, j'ai l'impression que mon cerveau crée des sentiments pour un mec et qu'il s'amuse à me torturer avec. Bon c'est compliqué, mais putain c'est un truc de fille cet automatisme des sentiments, ça m'énerve.

Bon, FOCUS, Claire, FOCUS. Au boulot. En plus ce que je raconte est inintéressant.


Vendredi 4 juin 2010 à 1:30

Je me souviens il fut un temps où j'écrivais tout le temps. J'aime toujours autant écrire, même peut être plus. Mais je n'ai plus le temps, c'est tragique. Là, c'est pas que j'ai le temps, c'est juste que je suis momentanément insomniaque. Je m'entraine pour mes nuits blanches de ce week end où il va falloir que je fasse des maquettes. A mes heures perdues de la nuit donc, je sniffe aussi de la colle et je me scalpe au cutter. C'est pas que je suis déséquilibrée, je suis juste étudiante en architecture. C'est bien mais au niveau hygiène de vie c'est moyen quand même. Demandez donc à ma vaisselle qui traine depuis deux semaines, tiens.

Un jour je reviendrais faire le ménage sur ce blog, promis. Mais bon, je vais commencer par le faire dans la vraie vie.

Dimanche 25 avril 2010 à 22:39

Je suis fière de moi et c'est rare. Une petite bulle de satisfaction qui éclate au dessus de ma tête quand j'y repense.
On participe à un concours organisé par le Théatre de la Ville dans le cadre d'un cours. Ca parle de danse, de la place du corps dans l'espace, de cinéma, de champ scénique, de sentiment.
C'est le prof qui a choisi le titre comme point de départ, et on devait écrire ce que ça nous évoquait.
Je trouvais le titre niais.
Comme tout le monde, j'ai rendu le texte 3 semaines en retard.
Et j'avais un blocage avec ce titre niais, alors j'ai opté pour l'écriture automatique, j'ai tout balancé, sans pudeur, qu'importe je ne côtoierais ce prof que 3 mois dans mon existence.
En relisant, je me suis à peine censurée, je me suis enflammée, tant pis, il en fait ce qu'il veut, à prendre ou à laisser.

Et puis hier, le prof nous à transmis la candidature qu'il avait envoyé pour la première phase du concours.
Et sur une page de texte, la moitié c'est le mien.
En plus, c'est les premières lignes.


Le plus ironique dans tout ça, c'est que ça parle d'amour, et que je suis vraiment pas la mieux placé pour en parler.

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